Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO


Virus Ebola : Suivez l'actualité de l'épidémie


La fin de l'épidémie à virus Ebola n'est pas pour maintenant !

Un nouveau cas de maladie à virus Ebola a été confirmé aujourd'hui à Beni, en République démocratique du Congo (RDC).



EBOLA : ce que vous devez savoir si vous voyagez

Recommandations de l'OMS lorsque vous voyagez à destination ou en provenance des pays touchés par Ebola

EBOLA : ce que vous devez savoir si vous voyagez

Téléchargez l'infographie au format JPEG
Téléchargez l'infographie au format PDF

Avant votre départ, il convient de :

Sources : France diplomatie


Série documentaire

Brut, consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC

Episode 1


Episode 2


Episode 3

10 points essentiels* sur Ebola

*selon l'Institut de veille sanitaire


1. Le virus Ebola n’est pas naturellement présent en Europe. A ce jour, aucune personne ne s’est jamais infectée en dehors du continent africain.
2. Les personnes infectées ne peuvent pas transmettre le virus avant le début des symptômes.
3. La transmission du virus nécessite un contact physique rapproché avec une personne infectée présentant des symptômes ou un contact avec des surfaces souillées par les liquides biologiques de la personne (vomissements, linge par exemple).
4. Le virus Ebola n’est pas transmis par voie aérienne comme la grippe (dans les transports en commun, par exemple), ni par des vecteurs tels que les insectes.
5. La durée d’incubation de la maladie (période entre la contamination et le début des symptômes) est habituellement de quelques jours mais peut durer jusqu’à 3 semaines.
6. Les hémorragies ne sont pas présentes au début de la maladie, mais peuvent apparaître au bout de quelques jours, quand la maladie évolue.
7. Le virus est détruit par les solutions hydro-alcooliques (pour la peau) et par l’eau de javel diluée à 0,5% (pour les surfaces).
8. Il n’existe à ce jour pas de vaccin ni de médicaments spécifiques d’efficacité prouvée contre l’infection.
9. Il n’existe pas de moyen permettant de dépister ou de diagnostiquer l’infection avant le début des symptômes.
10. La prise en charge des personnes malades le plus tôt possible après le début des symptômes augmente les chances d’évolution favorable de la maladie.

Dossier : Fièvre Hémorragique Virale (FHV) à virus Ebola


ACTUALITES


Ebola à l'index - La prospérité - Congo-Kinshasa - 20/02/2020

A l'heure où l'attention du monde entier est accaparée par le spectre du coronavirus, rebaptisé Cov19, la maladie à virus Ebola qui fait des ravages au Nord-Kivu, depuis 17 mois, tend à se banaliser. Heure après heure, minute après minute, le congolais est informé de l'évolution de l'épidémie partie de la ville de Wuhan, dans la province chinoise du Hubei.

Des rues presque désertées des villes et des usines de l'Empire du Milieu, à l'odyssée du Diamond Princess immobilisé en rade du port japonais de Yokohama et les rapatriements hautement médiatisés de leurs ressortissants et touristes par les gouvernements des pays nantis, aussi bien que les reportages sur des patients "guéris" tournent en boucle sur les médias du Nord dont l'Africain est littéralement gavé à toute heure du jour et de la nuit. Il ne pouvait en être autrement dans un environnement médiatique où s'informer sur son propre pays, requiert, désormais, de recourir aux radios et télévisions étrangères mieux outillées, semble-t-il, et à même de fournir la "vraie" information.

Le déplacement du centre d'intérêt de la maladie à virus Ebola au profit du Cov19 ne devrait pas servir de prétexte aux équipes de l'éminent professeur Muyembe pour délaisser l'outil essentiel de communication dans la riposte contre l'épidémie. Autant le virologue national porte les espoirs des populations prises en sandwich entre Ebola et les tueries incessantes des ADF/MTN, autant le gouvernement central est appelé à fournir le véritable bulletin de santé quotidien d'une épidémie qui prend, de plus en plus, des allures d'une pathologie banale.

Le danger étant qu'Ebola ne connaisse le sort du VIH dont les campagnes médiatiques tapageuses de naguère ne sont plus qu'un lointain souvenir, alors que les pavillons des hôpitaux continuent d'en accueillir les victimes par des centaines. Le VIH ravalé au rang d'une vulgaire céphalée, le peuple saura toujours faire avec...

Sauf qu'Ebola n'est pas le SIDA. Qu'on se le dise. Si l'usage du préservatif, l'abstinence sont l'ABC pour se prémunir du VIH, il n'en est pas de même d'Ebola qui se transmet par simple contact avec les fluides corporels d'une personne infectée. De là à imaginer l'hécatombe qui résulterait de l'apparition de l'épidémie dans les villes congolaises aux transports en commun antédiluviens et bondés. Des précautions prises dans les aéroports et autres points d'entrée sur le territoire national en vue du dépistage d'éventuels porteurs du Cov19 sont tout à l'honneur des dirigeants. Mais, il serait hasardeux de baisser les bras dans la vigilance contre la propagation d'Ebola.

S'il est déjà éminemment ardu d'opérer un choix entre la peste et le choléra, bien futé qui résoudrait la même perfide équation entre le Cov19 et Ebola.

Lire l'article original

Consulter toutes les actualités




CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !