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Médecine d'Afrique Noire

Médecine d'Afrique Noire N° 6512 - Décembre 2018

Médecine d'Afrique Noire

N° 6512 - Décembre 2018

Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Archives (par année de publication)

Sommaire du N° 6512 - Décembre 2018

Professeur Boston Dehi Mian Prise en charge des vaginites dans les pays à ressources limitées d'Afrique subsaharienne. Quelle place pour l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine et prednisolone ?
B. Mian, G. Okon, L. Nigue, E. Aka, Akobe, A. Diomande, R. Kasse, K. Nguessan, S. Boni - Côte d'Ivoire - pages 571-580


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Professeur Boston Dehi Mian Prise en charge des vaginites dans les pays à ressources limitées d'Afrique subsaharienne. Quelle place pour l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine et prednisolone ? Prise en charge des vaginites dans les pays à ressources limitées d'Afrique subsaharienne. Quelle place pour l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine et prednisolone ? est évalué 1 étoiles

Auteurs : B. Mian, G. Okon, L. Nigue, E. Aka, Akobe, A. Diomande, R. Kasse, K. Nguessan, S. Boni - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 571-580


Résumé

Contexte : La vaginite est un motif fréquent de consultation gynécologique. Dans les pays à ressources limitées, en l’absence de laboratoires d’analyses microbiologiques des sécrétions vaginales, le traitement est prescrit sur la base de l’évaluation clinique.
Objectif général : Evaluer l’efficacité de notre pratique concernant la prise en charge des vaginites en situation de vie réelle, par la prescription de l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®).
Méthodologie : Nous avons réalisé, dans trois structures sanitaires d’Abidjan, une étude prospective observationnelle sur cinq mois. Elle a inclus, de façon aléatoire, 233 patientes qui ont donné leur consentement écrit et signé et qui présentaient des signes cliniques évidents de vaginites. N’ont pas été incluses les patientes enceintes et allaitantes, celles qui présentaient des co-infections, des infections sexuellement transmissibles, le VIH, une hypersensibilité ou une idiosyncrasie à l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®). Les patientes ont été divisées en deux groupes : le groupe de référence (n = 200) pour lequel une analyse microbiologique des sécrétions vaginales était effectuée 2 à 4 jours avant la mise sous traitement et le groupe contrôle (n = 33) pour qui le traitement était débuté d’emblée. Les critères d’évaluation étaient la présence des symptômes cliniques et leur cinétique d’évolution, le bilan microbiologique réalisé 10 à 14 jours après le début du traitement et la survenue d’effets indésirables liés à l’utilisation du médicament (notamment les picotements ou les irritations locales). Les tests statistiques utilisés pour la comparaison des effectifs étaient le khi-deux et le Fisher exact avec un seuil de signification de 5% (p < 0,05).
Résultats et discussion : Avant l’instauration du traitement, les leucorrhées pathologiques (178/233) et le prurit vulvaire (157/233) étaient les principaux symptômes rencontrés dans les deux groupes. La prédominance des leucorrhées pathologiques était très significativement différente dans le groupe référence versus le groupe contrôle (p = 0,001).
Lors de la visite de contrôle, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant la présence d’une récidive (p = 0,99). Ainsi l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) pourrait représenter une option thérapeutique intéressante chez les femmes présentant des signes cliniques évidents de vaginite, en l’absence d’analyse microbiologique préalable des sécrétions vaginales. L’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) a démontré son efficacité thérapeutique en cas de vaginite à Candida albicans (VC), de Vaginose Bactérienne (VB), de vaginite à Trichomonas vaginalis (VT), et même en cas d’infection mixte (VM). En effet il a été observé une amélioration significative et rapide (3 à 4 jours maximum) des symptômes (p = 0,001) et un faible taux de récidive biologiquement prouvée dans les deux groupes (3,4%). Durant toute la durée du traitement, les patientes n’ont déclaré aucune réaction allergique liée à l’utilisation de l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) (picotements ou irritations locales) et 97,3% des patientes ont été globalement très satisfaites de l’utilisation de l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®).
Conclusion : Dans nos pays à ressources limitées, sous-médicalisés, l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) apparaît comme une option thérapeutique intéressante pour traiter les vaginites d’origine mycosique, parasitaire, bactériologique et mixte. Cette étude a montré que l’association ternidazole, néomycine sulfate, nystatine, prednisolone (Tergynan®) pouvait être administrée, en initiation de traitement des vaginites dès leur apparition sans besoin de procéder à des prélèvements préalables des sécrétions vaginales.


Summary
Management of vaginitis in limited-resource countries in sub-Saharan Africa. What place for the ternidazole, neomycin sulfate, nystatin and prednisolone association?

Background: Vaginitis is a frequent cause of gynecological consultation. In limited-resource countries, in the absence of laboratories for microbiological analysis of vaginal secretions, treatment is prescribed based on clinical evaluation.
General objective: To evaluate the effectiveness of our practice in the management of vaginitis in real life situations, by the prescription of the ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®).
Methodology: A five-month observational prospective study was carried out in three health facilities in Abidjan. Two-hundred and thirty-three (233) patients were randomly included, they gave their written and signed consent and showed obvious clinical signs of vaginitis. Pregnant and breast-feeding patients, those with co-infections, sexually transmitted infections, HIV, hypersensitivity or idiosyncrasy to ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) were not included. Patients were divided into two [2] groups: the reference group (n = 200) for which a microbiological analysis of vaginal secretions was carried out 2-4 days prior to treatment and the control group (n = 33) for which treatment was initiated straightaway. Evaluation criteria were the presence of clinical symptoms and their kinetics of evolution, microbiological balance carried out 10 to 14 days after the onset of treatment and the occurrence of adverse reactions related to the use of the drug (in particular local stinging or irritation). Statistical tests used for the number comparison were the Khi2 and the exact Fisher test with a 5% significance threshold (P < 0.05).
Results and discussion: Prior to the initiation of treatment, pathological vaginal discharges (178/233) and vulvar pruritus (157/233) were the main symptoms encountered in both groups. The prevalence of pathological vaginal discharges was significantly different in the reference group versus the control group (p = 0.001). During the control visit, there was no significant difference between the two groups regarding the occurrence of a recurrence (P = 0.99). Thus, ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) could represent an interesting therapeutic option in women with obvious clinical signs of vaginitis, in the absence of prior microbiological analysis of vaginal secretions. Ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) has demonstrated its therapeutic efficacy in cases of vaginitis with Candida albicans (CV), bacterial vaginosis (BV), Trichomonas vaginalis vaginitis (TV), and even in the case of mixed infection (MV). In fact, there was a significant and rapid improvement (3 to 4 days maximum) of symptoms (p = 0.001) and a low rate of biologically proven recurrence in both groups (3.4%). During the duration of the treatment, patients reported no allergic reactions related to the use of ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) (local stinging or irritation) and 97.3% of patients were generally very satisfied with the use of the ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®).
Conclusion: In our limited resource countries, medically underserved, ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) appears to be an interesting therapeutic option for treating vaginitis of fungal, parasitic, bacteriological and mixed origin. This study showed that the ternidazole, neomycin sulfate, nystatin, prednisolone association (Tergynan®) could be administered, in initiation of treatment of vaginitis as soon as they appeared without the need to carry out preliminary test of vaginal secretions.



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Docteur Médard Amona Influence de la co-infection VIH-VHB sur le taux de lymphocytes TCD4+ et sur la fonction hépatique à Brazzaville au Congo
M. Amona, G.A. Aloumba, B. Kokolo, M.l. Loumouamou, A.M. Mbita, T.A. Doukaga, F.R. Amona, D. Moukassa, P. Ibata - Congo-Brazzaville - pages 581-588


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Docteur Médard Amona Influence de la co-infection VIH-VHB sur le taux de lymphocytes TCD4+ et sur la fonction hépatique à Brazzaville au Congo Influence de la co-infection VIH-VHB sur le taux de lymphocytes TCD4+ et sur la fonction hépatique à Brazzaville au Congo est évalué 1 étoiles

Auteurs : M. Amona, G.A. Aloumba, B. Kokolo, M.l. Loumouamou, A.M. Mbita, T.A. Doukaga, F.R. Amona, D. Moukassa, P. Ibata - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 581-588


Résumé

Introduction : La co-infection VIH-VHB constitue un facteur important de morbi-mortalité dans les pays en développement. L’objectif était d’étudier l'effet de la co-infection sur le taux de lymphocytes TCD4+ et la fonction hépatique des patients.
Matériels et méthode : Il s’est agi d’une étude rétrospective transversale descriptive et analytique menée à l’hôpital central des armées de Brazzaville du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2016. Les données ont été analysées par les logiciels Excel et SPSS 21.
Résultats : Cinquante-huit patients étaient porteurs de l’antigène HBs, la séroprévalence hospitalière était de 6,3%. Les tranches d’âges représentatifs étaient de 18 ans à 29 ans et de 30 ans à 39 ans dans (34,62%). Le sex-ratio (H/F) était de 0,5. La co-infection représentait 37,18%. Le taux de lymphocytes TCD4 était inférieur à 200/mm3 chez 61,54% des patients. Le taux de lymphocytes TCD4 était plus bas chez les co-infectés que chez les mono-infectés VIH ; (P-Valeur = 0.000).
Conclusion : La co-infection VIH/VHB a un impact négatif sur la fonction hépatique et l’immunité des patients.


Summary
Influence of HIV-HBV co-infection on TCD4+ lymphocyte count and hepatic function in Brazzaville, Congo

Introduction: HIV-HBV co-infection is an important factor in morbidity and mortality in developing countries. The aim was to study the effect of co-infection on the CD4 count of patients.
Materials and method: This is a descriptive and analytical retrospective and transversal study conducted at the Central Hospital of the Brazzaville Armies from January 1st 2015 to September 30th 2016 (21 months). The data was analyzed by Excel and SPSS 21 software.
Results: Fifty-eight patients were carriers of Hbs antigen, hospital seroprevalence was 6.3%. The representative age groups were 18-29-year-old and 30-39-year-old in 34.62%. Sex-ratio (M/F) was 0.5. Co-infection accounted for 37.18%. Markers of hepatic function were normal. The CD4 count was below 200/mm³ in 61.54% of patients. Hepatic function in co-infected patients was more disturbed than in mono-infected HIV patients; (P-Value = 0.000). CD4 count was lower in co-infected patients.
Conclusion: CD4 is lower in co-infected HIV-HBV patients, and hepatic function is more deficient compared to mono-infected HIV patients.



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Taux plasmatiques de cortisol et d’albumine et leur impact clinique chez les patients en état de choc aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, R.D. Congo
M. Bidingija, M. Makopa, L. Makosso - Congo-Kinshasa - pages 589-596


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Taux plasmatiques de cortisol et d’albumine et leur impact clinique chez les patients en état de choc aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, R.D. Congo Taux plasmatiques de cortisol et d’albumine et leur impact clinique chez les patients en état de choc aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, R.D. Congo est évalué 1 étoiles

Auteurs : M. Bidingija, M. Makopa, L. Makosso - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 589-596


Résumé

Contexte : Le pronostic vital des malades en état de choc est le plus souvent péjoratif. Les facteurs en cause sont notamment le retard des consultations, l’incertitude de diagnostic et la non-maîtrise des mécanismes de régulation de la pression artérielle.
But : Déterminer les taux plasmatiques du cortisol et de l’albumine chez les patients en état de choc, rechercher l’impact des perturbations de ces taux sur leur évolution clinique.
Patients et méthodes : Etude descriptive transversale des patients hospitalisés en médecine interne et en Réanimation aux CUK d’octobre 2016 à mars 2017 dans un état de choc. Les paramètres sociodémographiques et cliniques, les taux de cortisolémie et d’albuminémie ont été analysés. Les données ont été saisies à l’aide du logiciel Excel 2010 et le traitement effectué au moyen du logiciel SPSS 21, avec comme seuil de signification statistique de 0,05.
Résultats : Le cortisol et l’albumine plasmatiques ont été dosés chez 22 des 26 patients (84,61%) en état de choc. 67% des patients étaient âgés d’au moins 60 ans. La détresse respiratoire (54,5%) et les troubles de la conscience (31,8%) étaient les principaux signes d’appel du choc. Le taux moyen du cortisol était de 1048,9 nML-1 le matin et de 1222,08 nM -1 le soir. Dix-sept des 22 malades (77%) étaient en hyper-cortisolémie. Nous n’avons pas trouvé une quelconque corrélation entre les taux plasmatiques de cortisol et la glycémie à l’admission des malades. Le taux moyen d’albumine était de 2,45 g/dl (extrêmes : 1,3-4,1 g/dl). Tous les malades sauf un (95%) étaient en hypo albuminémie. 31,81% des malades avaient les antécédents d’ulcère gastro-duodénal, 22,7% des patients étaient des diabétiques et 22,7% étaient des éthyliques. Aucune corrélation n’a été trouvée entre les taux d’albumine et d’hémoglobine sanguine. Cependant, l’étude a montré une corrélation négative entre les taux plasmatiques de cortisol et d’albumine. Quatorze décès (63,64%) ont été enregistrés, particulièrement chez les malades ayant une albuminémie inférieure à 3,8g/L. Seuls 8 malades (36,36%) avaient survécu.
Conclusion : La quasi-totalité des malades admis en état de choc dans nos services des soins avaient des taux très élevés de cortisol et un important déficit en albumine plasmatique. Ce dernier pourrait expliquer, du moins partiellement, le lourd tribut payé par les malades qui en étaient affectés.


Summary
Plasma cortisol and albumin levels and their clinical impact in shock patients at Kinshasa University Clinics (KUC), D.R. Congo

Background: Vital prognosis of patients in shock is most often pejorative. Factors involved include the delay in consultation, the uncertainty of diagnosis and the non-control of the regulation mechanisms of the blood pressure.
Objective: To determine plasma levels of cortisol and albumin in patients in shock and to investigate the impact of these rates on their clinical evolution.
Patients and methods: Cross-sectional descriptive study of inpatients admitted in a state of shock in Internal medicine and Resuscitation at CUK from October 2016 to March 2017. Sociodemographic, clinical parameters, plasma cortisol and albumin levels were analyzed. Data were entered using the Excel 2010 software and the processing was performed using SPSS 21 software, with a statistical significance threshold of 0.05.
Results: Plasmatic levels of cortisol and albumin were assayed in 22 of 26shocked patients (84.61%). 67% of these patients were at least 60 years of age. Respiratory distress (54.5%) and consciousness disorders (31.8%) were the main signs of shock appeal. The mean plasmatic cortisol level was 1048.9 NML-1 in the morning and 1222.08 NM-1 in the evening. Seventeen of the 22 patients (77%) were in hypercortisolemia. We did not find any correlation between plasmatic levels of cortisol and blood glucose at the admission of patients. The mean albumin rate was 2.45 g/dl (extremes: 1.3-4.1 g/dl). All but one patient (95%) had very low levels of albumin; 31.81% of the patients had a history of peptic ulcer, whereas 22.7% were diabetics and 22,7% were alcoholic. No correlation was found between plasmatic albumin and hemoglobin levels. In contrast, the study showed a negative correlation between plasmatic levels of cortisol and albumin. Fourteen deaths (63.64%) were recorded, particularly in patients with albumin less than 3, 8g/L. Only 8 patients (36.36%) had survived.
Conclusion: Almost all of the patients admitted in shock state in our care services had very high plasmatic levels of cortisol and an important deficiency in plasmatic albumin. The latter could explain, at least partially, the heavy toll paid by the sick patients.



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Monsieur Lidaw Déassoua Alain Bawe Profil clinique et immunologique des patients infectés par le VIH à l’initiation du traitement antirétroviral au centre hospitalier régional de Sokodé (Togo), une décennie après la gratuité de la trithérapie
L.D. Bawe, A. Kotosso, A.A. Patassi, A. Balaka, M.I. Wateba, T. Blatome, A. N’Djao, B. Abaltou, O. Adjola, K.A. Tsatsu - Togo - pages 597-606


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Monsieur Lidaw Déassoua Alain Bawe Profil clinique et immunologique des patients infectés par le VIH à l’initiation du traitement antirétroviral au centre hospitalier régional de Sokodé (Togo), une décennie après la gratuité de la trithérapie Profil clinique et immunologique des patients infectés par le VIH à l’initiation du traitement antirétroviral au centre hospitalier régional de Sokodé (Togo), une décennie après la gratuité de la trithérapie est évalué 1 étoiles

Auteurs : L.D. Bawe, A. Kotosso, A.A. Patassi, A. Balaka, M.I. Wateba, T. Blatome, A. N’Djao, B. Abaltou, O. Adjola, K.A. Tsatsu - Togo
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 597-606


Résumé

Introduction : L’initiation tardive du Traitement Anti-Rétroviral (TAR) est fréquente dans les pays à ressources limitées, où la plupart des individus ne connaissent pas leur statut sérologique jusqu’à ce qu’ils soient symptomatiques.
Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale et analytique, qui s’est déroulée du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016 dans le service de médecine générale du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Sokodé, le service de référence dans la prise en charge de l’infection à VIH dans la région centrale du Togo.
Résultats : Cent-neuf patients dont 15 enfants (13,8%) ont été inclus dans la file active du service de médecine générale du CHR de Sokodé par l’initiation du TAR. La moyenne d’âge des patients était de 32,38 ans [1-59 ans] avec une prédominance féminine (67,9%). La majorité des patients était classée aux stades III (60 cas ; 55%) et au stade IV (11 cas ; 10,1%). Les manifestations cliniques ou affections opportunistes étaient dominées par la diarrhée chronique (15 cas), la fièvre prolongée inexpliquée (12 cas) et la candidose oropharyngée (12 cas). Le taux moyen des CD4 des patients était de 328,54 cellules/mm3 [0-2216 cellules/mm3] et la co-infection VIH-VHB a été retrouvée dans 13,8% (n = 15). L’association Ténofovir (TDF) - Lamivudine (3TC) - Efavirenz (EFV) (87,2% ; n = 95) a été la plus prescrite pour l’initiation du TAR.
Conclusion : Le profil des patients infectés par le VIH à l’initiation du TAR à Sokodé est caractérisé par un stade avancé de l’infection à VIH.


Summary
Clinical and immunological profile of HIV-infected patients upon the initiation of the antiretroviral therapy at the Regional Hospital of Sokode (Togo), a decade after the free triple therapy

Introduction: The late antiretroviral therapy (ARVT) administration is common in the limited resources countries, where most people ignore their HIV status until they display symptoms.
Materials and Methods: This has been a cross and analytical study, which was conducted from January 1st, 2016 to December 31st, 2016 in the General Medicine Department of the Regional Hospital (CHR/RH) which is the reference service for the infection management in the Central Region in Togo.
Results: One hundred and nine patients including 15 children (13.8%) were registered in the active record of the General Medicine Department of CHR Sokode through the administration of the ARVT. The mean age of the patients was 32.38 years old [1-59 years old] with a female predominance (67.9%). Most of the patients were classified in stage III (60 cases, 55%) and stage IV (11 cases, 10.1%). The clinical manifestations or opportunistic infections were dominated by the chronic diarrhea (15 cases), inexplicable extended fever (12 cases) and the oropharyngeal candidiasis (12 cases). The patients CD4 average rate was 328.54 cells/mm3 [0-2216 cells/mm3] and the HIV-HBV co-infection was found in 13.8% (n = 15). The combination of Tenofovir (TDF) - Lamivudine (3TC) - Efavirenz (EFV) (87.2%; n = 95) has been the most prescribed for the ARVT administration.
Conclusion: The profile of the patients infected with HIV through the administration of ARVT in Sokode is characterized by an advanced HIV infection stage.



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Docteur Julien Kimbala Shimpiko Résultats préliminaires de la population bénéficiaire de la stratégie PTME, option B+, à Lubumbashi de 2013 à 2014
J. Kimbala, J.B Kakoma Sakatolo, L. Kapend, O. Numbi Luboya, F. Muteba, J. Sambi, A. Tambwe, J. Kizonde - Congo-Kinshasa - pages 607-620


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Docteur Julien Kimbala Shimpiko Résultats préliminaires de la population bénéficiaire de la stratégie PTME, option B+, à Lubumbashi de 2013 à 2014 Résultats préliminaires de la population bénéficiaire de la stratégie PTME, option B+, à Lubumbashi de 2013 à 2014 est évalué 1 étoiles

Auteurs : J. Kimbala, J.B Kakoma Sakatolo, L. Kapend, O. Numbi Luboya, F. Muteba, J. Sambi, A. Tambwe, J. Kizonde - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 607-620


Résumé

Objectif : Déterminer le taux de Transmission Mère-Enfant du VIH (TME), le suivi post-natal ainsi que les facteurs de risque de perdus de vue sous l’option B+.
Patientes et méthodes : Etude prospective des accouchées séropositives au VIH suivies du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014 à l’HGR de la commune Kenya et du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014 à la maternité de l'Hôpital Général de Référence (HGR) de Kampemba. Ont été étudiés : les caractéristiques socio-démographiques des accouchées, les données cliniques, obstétricales et celles propres à la PTME, la TME, le suivi post-natal et facteurs de risque. L'analyse des données a été faite à l’aide du logiciel Epi info 7.0 ; les fréquences exprimées en pourcentage, le test de Fisher utilisé et le seuil significatif fixé à p < 0,05.
Résultats : L’âge des accouchées était de 21 à 43 ans (âge moyen : 31 ans). Presque toutes nos patientes étaient en union conjugale, et au moins 76% d’entre elles avaient atteint 6 ans d’études primaires. Quatre-vingt-trois pour cent des femmes n’avaient aucune activité professionnelle spécifique et 72% se confessaient dans les églises de réveil. La parité variait entre 0 et 12 avec une moyenne de 4 ± 2 ; 61 des 86 gestantes (71%) étaient des multipares (parité > 2). L’âge gestationnel moyen était de 38,8 ± 1,0 SA. La quasi-totalité des accouchements (88 : 98,88%) se sont déroulés par voie naturelle. Des 90 naissances vivantes, 47 nouveau-nés étaient de sexe masculin (52,22%). Le poids de naissance variait entre 1400 et 4200 grammes (moyenne : 3174,57 ± 596,9 grammes). Vingt-huit accouchées étaient connues séropositives avant la grossesse (33,33%), pour 52 femmes, la découverte avait été enregistrée au cours de la grossesse (61,90%) et pour 5 autres lors de l’accouchement (5,95%). Parmi les accouchées, 27 (32,14%) étaient sous TAR à vie avant la grossesse, 53 (63,09%) ont été mises sous thérapie pendant la grossesse et 4 (4,76%) ont démarré la trithérapie à vie lors de l’accouchement. Le taux de CD4 variait entre 3 et 1109/mm3 avec un taux moyen de 429,88 ± 198/mm3. Vingt-six accouchées sur 76 (34,20%) avaient un taux de CD4 < 350/mm3. Soixante-huit nouveau-nés avaient bénéficié de l’allaitement maternel exclusif (83,95%) et 97,62% d’entre eux avaient reçu la névirapine pendant 6 semaines. Considéré à 9 mois et à 12 mois, par rapport aux nourrissons dépistés pour lesquels le statut immunologique a été précisé, le taux de TME serait de 4 nourrissons pour 55 (7,27%) et 4 sur 27 (14,81%) respectivement. Le moment de mise sous TAR maternel ne semble pas avoir influé sur la dynamique de rétention ou non des couples mère-enfant durant les 12 mois de suivi post-natal. Au bout de 12 mois du suivi post-natal, seuls 40 (47,62%) des 84 couples mère-enfant attendus avaient été retrouvés mais l’analyse factorielle en rapport avec les données socio-démographiques n’avait pas identifié formellement les facteurs pouvant expliquer la faible rétention observée dans cette étude à part l’éloignement vis-à-vis du site.
Conclusion : Les défis à surmonter notamment dans le suivi post-natal sont le délai d’attente trop long des résultats PCR-DNA ainsi que le nombre élevé des perdues de vue.


Summary
Preliminary results about the population benefiting from the PMTCT strategy, option B+, in Lubumbashi from 2013 to 2014

Objective: To determine the rate of mother-to-child transmission of HIV (MTCT), postnatal follow-up and risk factors associated with loss to follow-up under option B +.
Patients and methods: Prospective study on HIV-positive women having given birth in Lubumbashi from January 1st, 2013 to December 31st 2014 and from January 1st, 2014 to December 31st 2014 at the Reference General Hospital (RGH) maternities of Kenya and Kampemba respectively. The following parameters were considered: sociodemographic, clinical, and obstetrical characteristics; PMTCT specific data, postnatal follow-up, and MCT. X2 and exact Fisher tests were used and OR ± CI 95% calculated. The significant threshold was set at p < 0.05.
Results: Age of mothers ranged from 21 to 43 years (average age 31). Almost all of them in a conjugal relationship, and at least 76% of them have reached 6 years of primary school. Of the 86 mothers, 83% of women had no specific professional activity, and 72% were revivalist churches followers. Parity varied from 0 to 12 (4 ± 2. 61); 71% were multiparous (parity > 2). Mean gestational age was 38.8 ± 1.0 weeks. Almost all deliveries (98.88%) occurred naturally. Of the 90 live births, 47 (52.22%) newborns were male. Birth weight ranged from 1400 to 4200 grams (3174.57 ± 596.9 grams). Twenty-eight (33.33%) women were known to be HIV-positive before pregnancy, while in 52 (61.90%) and 5 (5.95%) women the finding was recorded during pregnancy and delivery respectively. At giving birth: 27 (32.14%) mothers were on ART for life before pregnancy, 53 (63.09%) were on therapy during pregnancy, and 4 (4.76%) started triple therapy for life after childbirth. The CD4 count in mothers ranged from 3 to 1109/mm3 with an average rate of 429.88 ± 198/mm3, while 26 out of 76 (34.20%) had a CD4 count < 350/mm3. Sixty-eight (83.95%) newborns received exclusive breastfeeding and 82 (97.62%) received nevirapine for 6 weeks. At 6 weeks after childbirth, the MTCT rate was 5,63% (4/71). As considered at 9 and 12 months and given that several mothers-child pairs were lost to follow-up, the rate of MTCT in screened infants for whom immunological status was specified would be 7.27% (4 infants in 55) and 14, 91% (4 infants in 27), respectively. The period of maternal ART start did not influence the dynamics of retention of mother-child pairs during the 12 months of postnatal follow-up (p < 0.05). After 12 months of postnatal follow-up, only around forty of the 84 expected mother-child pairs were found, and no risk factors related to socio-demographic characteristics were formally identified as factors that could account for the low retention observed in this study.
Conclusion: At the end of this study, two main challenges emerged with regard to option B+ strategy, especially the post-natal follow-up in Lubumbashi: the too long waiting time for getting PCR-DNA results and the high number of mother-child pairs lost to follow-up.



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Monsieur Stéphane Kohpe Kapseu Cas rare de rupture traumatique du muscle grand pectoral
S. Kohpe Kapseu, J.P Wona, A. Nzomvuana - Cameroun - pages 621-624


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Monsieur Stéphane Kohpe Kapseu Cas rare de rupture traumatique du muscle grand pectoral Cas rare de rupture traumatique du muscle grand pectoral  est évalué 1 étoiles

Auteurs : S. Kohpe Kapseu, J.P Wona, A. Nzomvuana - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 621-624


Résumé

Les ruptures du tendon distal du Muscle Grand Pectoral (MGP) sont rares. Dans la littérature, on retrouve environ 200 cas de rupture traumatique du MGP. Les circonstances de survenue, la présentation clinique et l’anatomopathologie ont été bien décrites. A l’inverse, la littérature de la rupture traumatique du MGP par mécanisme direct, au niveau de son ventre, est peu fournie, voire inexistante. Cette rupture traumatique du MGP associée à une plaie vasculaire, présente un tableau clinique inhabituel. Nous présentons un cas de rupture traumatique du MGP avec atteinte du pédicule vasculo-nerveux axillaire, chez un adolescent de 17 ans. Le tableau clinique a fait évoquer un hématome comprimant le paquet vasculo-nerveux axillaire. L’ischémie aiguë du membre et une augmentation progressive du volume de l’hématome ont été les arguments majeurs de l’indication d’une exploration en urgence, en vue de lever la compression de l’artère axillaire et réaliser l’hémostase. La rupture traumatique par mécanisme direct du MGP au niveau de son ventre, est une urgence rare et grave lorsqu’elle est associée à une atteinte du pédicule vasculo-nerveux axillaire. L’atteinte de ce dernier doit être rapidement éliminée cliniquement, tandis qu’une échographie confirmera la lésion du MGP. Cependant l’imagerie ne doit pas retarder la prise en charge.


Summary
A rare case of traumatic rupture of pectoralis major muscle

Ruptures of the distal tendon of the Pectoralis Major Muscle (PMM) are rare. In the literature, there are about 200 cases of traumatic PMM rupture. The circumstances of occurrence, clinical presentation and pathology have been well described. Conversely, the literature of the traumatic rupture of PMM by direct mechanism, at the level of its belly, is little provided, or even non-existent. This traumatic rupture of PMM associated with a vascular wound presents an unusual clinical picture. We present a case of traumatic rupture of PMM with involvement of the axillary neurovascular pedicle in a 17-year-old adolescent. The clinical presentation evoked a hematoma compressing the axillary vasculo-neural bundle. The acute ischemia of the limb and a progressive increase of the volume of the hematoma were the major arguments of the indication of an emergency exploration, with a view to lifting axillary artery compression and achieving hemostasis. The traumatic rupture by direct mechanism of the PMM at the level of its belly, is a rare and serious emergency when it is associated with a lesion of the axillary vasculo-nervous pedicle. The lesion of the latter must be promptly eliminated clinically, while an ultrasound will confirm the lesion of PMM. However, imaging should not delay management.



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Docteur Assane Diop Localisation exceptionnelle d’un carcinome basocellulaire sur peau noire. A propos d’une observation
M.T. Diop Ndiaye, A. Diop, B. Seck, A. Diouf, F. Gueye Diagne, B.A. Diatta, M. Ndiaye, M. Diallo, F. Ly - Sénégal - pages 625-628


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Docteur Assane Diop Localisation exceptionnelle d’un carcinome basocellulaire sur peau noire. A propos d’une observation Localisation exceptionnelle d’un carcinome basocellulaire sur peau noire. A propos d’une observation est évalué 3 étoiles

Auteurs : M.T. Diop Ndiaye, A. Diop, B. Seck, A. Diouf, F. Gueye Diagne, B.A. Diatta, M. Ndiaye, M. Diallo, F. Ly - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6512 - Décembre 2018 - pages 625-628


Résumé

Introduction : Le carcinome basocellulaire à localisation abdominale est exceptionnelle. Nous rapportons un cas survenu chez un patient de phototype VI.
Observation : Il s’agissait d’un homme de 43 ans sans antécédent pathologique particulier qui présentait une lésion nodulaire ferme d’environ 4 cm de diamètre centré par une ulcération à bordure régulière avec un dépôt fibrino-nécrotique saignant au contact indolore localisée au niveau de l’hypochondre gauche. L’histologie de cette lésion confirmait le diagnostic de carcinome basocellulaire. La recherche d’une extension de la tumeur était normale. Le traitement consistait à une exérèse complète de la tumeur avec des marges.
Conclusion : Nous rapportons à travers cette observation un cas exceptionnel de carcinome basocellulaire localisé au niveau de l’hypochondre gauche chez un adulte jeune de phototype foncé. L’intérêt de cette observation était d’attirer l’attention des praticiens sur le recours à la biopsie devant toute lésion suspecte ou résistante aux thérapeutiques habituelles pour éviter l’errance diagnostique.


Summary
Exceptional location of basal carcinoma on black skin. About an observation

Introduction: Basal cell carcinoma with abdominal localization is exceptional. We report a case that occurred in a phototype VI patient.
Observation: This was a 43-year-old man with no pathological history who had a firm nodular lesion about 4 cm in diameter centered by a regular border ulcer with bleeding fibrino-necrotic deposit at painless localized contact at the level of the left hypochondrium. The histology of this lesion confirmed the diagnosis of basal cell carcinoma. The search for an extension of the tumor was normal. Treatment consisted of complete exeresis of the tumor with margins.
Conclusion: We report through this observation an exceptional case of basal cell carcinoma located in the left hypochondrium in a young adult of dark phototype. The interest of this observation was to draw the attention of practitioners to the use of biopsy in front of any suspicious or resistant lesion to the usual therapies to avoid diagnostic wandering.



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