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D'après le docteur Eugène Randriamalala, médecin orthopédiste, chef du centre d'appareillage de Madagascar, les pieds bots peuvent être héréditaires. Mais ils peuvent aussi provenir du fait que la mère s'assoit régulièrement pendant la période de grossesse surtout à partir de ses six mois. « Le bébé né d'une femme qui effectue le travail de bureau, de la couture, du commerce sont le plus exposé au risque des pieds bots », avance le docteur.
Long traitement
Sans être traités à la naissance, les pieds seront un handicap pour l'enfant tout au long de sa vie, limitant le genre de travail qu'il peut faire, l'empêchant de marcher correctement et/ou de porter des chaussures, ainsi que lui déformant le dos.
Les pieds bots nécessitent une longue durée de traitement. « À l'enfance, les soins sont plus faciles. Quand le cas devient grave, on doit recourir à une opération chirurgicale. Les soins peuvent durer pendant plus de deux ans avec la rééducation du patient », poursuit-il. Les frais des soins sont à la charge des parents. À l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha (HJRA), une famille venant de Miarinavaratra dans la région Amoron'i Mania se trouve en difficulté, en soignant leur fille d'un an, Olie Raherinantenaina. « On n'a rien payé pour l'opération. Pourtant, les médicaments et surtout le pansement qui nous coûte Ar 12 400 par séance posent problème. Le pansement doit être fait une fois tous les trois jours », se plaint Lydia Pascaline Ravakiniaina, la mère de l'enfant.
Pour éviter les pieds bots, le médecin conseille de faire les visites prénuptiales, équilibrer la durée de marche et la position assise pour les femmes enceintes. De son côté, le chef de service pédiatrie à l'HJRA, le professeur Lalatiana Andriamanarivo, conseille d'éviter la consanguinité, la prise de n'importe quelle tisane et/ou médicaments, l'exposition de la femme enceinte aux rayons.
Michella Raharisoa
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