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Connaître son statut
Durant la première phase, l’ADCS a axé leurs descentes sur les fokontany d’Analamahitsy Tanàna, Cité et Androhibe. Sur les 320 personnes dépistées volontairement, aucun cas de séropositivité n’a été décelé. A peu près un millier, dont la plupart sont des jeunes, ont reçu les équipes qui ont essayé de convaincre que la maladie existe bel et bien et qu’il faut s’en préserver. “On a rencontré certains problèmes, comme avec ceux qui signent qu’il leur est formellement interdit de verser ou de se verser du sang”. Mais la sensibilisation s’est avérée quand même possible ave le partenariat avec les jeunes adventistes qui opèrent dans les zones. “Il leur a fallu expliquer que le sang demandé pour le dépistage volontaire est d’un d’une proportion minime, et de deux qu’il ne sert qu’à vérifier leur statut sérologique”.
Assumer si...
Durant le lancemernt officiel de la deuxième phase, hier, le CSB II
d’Analamahitsy a procédé à un test de dépistage
rapide. Jusqu’à 11 heures, il y eut 15 volontaires, presque tous
des jeunes gens.
Jean Ferdinand Ramamonjisoa, 20 ans, employé main-dœuvre, s’est
fait dépisté parce qu’il a peur. « Peur d’attraper
la maladie. Je sais que “ça” se trouve dans la tête,
alors je veux avoir le cœur net ».
Concrètement, ils sont trois ou quatre à penser que le fait de se faire dépister les protège de contracter le SIDA. “C’est dire que les informations sont souvent mal conprises. Mais l’important c’est que le counselling précède l’acte de dépistage et redresse la mésinformation”, dit Mireille Ramalalaniaina.
Analamahitsy a son centre de dépistage
Depuis six mois, le CSB II Analamahitsy a son centre de dépistage. Les femmes enceintes représentent la plus grande partie des dépistées volontaires. “Cela n’est pas évident, souligne le médecin chef, Saholy Lalao Rasoarimanga. D’autant plus que le plus souvent les partenaires ne sont pas vraiment convaincus de sa nécessité”.
Volana
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