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La CAID, pour mieux comprendre, est une opération qui a pour objectif d’éliminer les moustiques, vecteur de transmission du paludisme chez l’être humain. Des agents formés seront mobilisés et vont se rendre dans des ménages pour y asperger les produits d’insecticides. L’opération va durer plusieurs mois. Deux Régions de la zone des Hautes terres centrales et quelques dizaines de Communes sont concernées.
Pour le secrétaire général du MSPF, Dieu Donné Rabeson, la CAID est une des stratégies efficaces pour mieux lutter contre le paludisme. C’est d’ailleurs le thème retenu pour cette saison 2007.
MAP Santé
La CAID est destinée aux zones des Hautes Terres Centrales considérées
comme zones instables palustres du fait que celles-ci possèdent une saisonnalité
très marquée avec une absence presque totale du paludisme pendant
la période d’hiver austral, du mois de juillet au mois de novembre.
En dehors de cette période, elles sont exposées au risque. D’où
la tenue de la CAID, presque chaque année. Pour le reste du pays, il
est impaludé toute l’année, à des degrés divers
selon la région.
Rappelons qu’à part cette campagne, il y a également la
distribution souvent gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide
(MII) aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans.
Le PDS de la province de Fianarantsoa a rappelé à cette occasion que l’amélioration de la santé dont la lutte contre le paludisme fait partie des 8 engagements inscrits dans le MAP (Madagascar Action Plan). Ce qui signifie que le palu est et reste encore un problème de santé publique. A Madagascar, il est la principale cause de mortalité et la deuxième cause de morbidité après l’insuffisance respiratoire aiguë.
Dieu Donné Rabeson a affirmé que cette maladie est un facteur de blocage pour le développement socio-économique du pays. Des chiffres à l’appui. « A cause de cette maladie, le ménage dépense 25% de son budget, la capacité d’intelligence des enfants diminue jusqu’à 60 %, et la famille atteinte par le palu a une faible capacité de production ». D’où la nécessité de renforcer les mesures et d’intensifier les efforts.
Herimanda R.
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