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Ce chiffre reste encore indicatif dans la mesure où il n’y a aucune étude au niveau national concernant la cataracte congénitale. L’ophtalmologiste, en collaboration avec son homologue, le docteur Henry Nkoumbé fait savoir que les deux principales causes de la maladie sont l’hérédité et la rubéole. « La rubéole constitue l'autre responsable de la cataracte sauf qu'elle n'est plus récurrente depuis des années », poursuit-il.
Peu à peu aveugle
Pourtant, les conséquences coûtent cher aux victimes. C'est le cas d’Etienne
Ratremarivony, un adulte quinquagénaire qui a souffert d'un problème de vue
depuis sa naissance. « Ma vision s'est de plus en plus dégradée depuis mon enfance.
Sans intervention, je suis devenu peu à peu aveugle », regrette-t-il. Le dépistage
de la cataracte congénitale peut se faire systématiquement dès le premier mois
de la vie. « Si l'enfant atteint est dépisté en moins d’un an, on peut encore
le sauver via une intervention chirurgicale. Mais la situation s’aggrave au-delà
de 4 à 5 ans », spécifie le docteur Phillipe Rakotondrajoa.
Jusqu'ici, la prise en charge de la maladie ne se fait pas d'une manière évidente
au niveau hospitalier, faute d'infrastructures adéquates. Pour ce faire, le
ministère de la santé fait appel à des organismes comme le Lions Sight First
Madagascar (LSFM) pour prendre soin des enfants. « Entre 1999 à 2009, date du
lancement du projet LSFM, nous avons pu opérer une centaine d'enfants », avance
Olivier Rabenjamina, président du LSFM.
Noro Haingo Rakotoseheno
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