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Publié dans Médecine du Maghreb 154 - Mars 2008 - pages 43-47
Article Open access
Auteurs : D. SELLAMI, Z. BEN ZINA, N. KHALDI, B. KAMMOUN, A. AYADI, J. FEKI - Tunisie
But : Analyse diagnostique et thérapeutique des rétinochoroïdites toxoplasmiques.
Patients et méthodes : Notre étude a porté sur les patients pris en charge entre janvier 1996 et décembre 2005, pour une uvéite postérieure toxoplasmique. La stratégie thérapeutique et l’évolution de l’inflammation oculaire ont été rétrospectivement analysées.
Résultats : Cette étude a porté sur 37 yeux de 36 patients. Le sex-ratio était de 0,89 et l’âge moyen de 24 ans. L’atteinte oculaire était d’emblée bilatérale dans 1 cas. Le diagnostic a été fortement suspecté par l’aspect des lésions au fond d’œil et à l’angiographie rétinienne à la fluorescéine. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement antiparasitaire la clindamycine en injections sous-conjonctivales associée à une corticothérapie systémique. L’infection et l’inflammation ont été contrôlées dans tous les cas. Une amélioration visuelle supérieure à 3 lignes a été notée dans 66,7 % des cas.
Discussion : Le diagnostic clinique demeure difficile et la PCR à la recherche du génome de Toxoplasma gondii a un intérêt diagnostique majeur. La recherche d’une immunodépression sous-jacente doit être systématique. Le traitement reposant sur la clindamycine en injections sous-conjonctivales, associée à une corticothérapie per os a fait preuve d’efficacité et d’innocuité.
Conclusion : La toxoplasmose oculaire est une affection qui peut être grave et dont le pronostic final est fonction de la localisation des foyers de nécrose, de la rapidité de la confirmation diagnostique et de l’efficacité de la prise en charge thérapeutique.
Purpose: To assess the diagnostic and therapeutic management of toxoplasmic retinochoroiditis.
Patients and methods: The files of all patients referred between January 1996 and December 2005 for the management of a sight-threatening toxoplasmic retinochoroiditis were retrospectively analyzed. The therapeutic strategy and the progression of intraocular inflammation are reported.
Results: Thirty seven eyes of thirty six patients were included in the study. The sex ratio and the mean age were re-spectively 0,89 and 24 years. Both eyes were initially affected in one case. The diagnosis was potentially suspected by the characteristic ocular findings and by the retinal fluoroscein angiography. All patients were treated with subcon-junctival injections of clindamycin associated with systemic corticotherapy at a dose of 1 mg/kg/day. For all patients, infection and inflammation were finally controlled. The visual acuity improved more than three lines in 66,7% of the cases.
Discussion: Clinical diagnosis is still a challenge in toxoplasmic retinochoroiditis. PCR is helpful in identifying Toxoplasma gondii DNA. A systemic immunosuppression must be suspected in case of positive PCR. Treatment based on subconjunctival injections of clindamycin associated with systemic corticotherapy at a dose of 1 mg/kg/day appears to be safe and effective.
Conclusion: Ocular toxoplasmosis is a serious condition. The final prognosis depends on the location of the necrotic lesions, rapid diagnosis, and efficient treatment.
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