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Publié dans Médecine du Maghreb 157 - Juin 2008 - pages 15-20
Article Open access
Auteurs : A. BENHAMMOU, A. EL MESSAOUDI, N. JAZOULI, M. KZADRI - Maroc
Les adénopathies cervicales malignes en apparence primitives sont de plus en plus rares grâce aux progrès réalisés sur le plan diagnostique. Il s’agit le plus souvent d’une métastase d’un carcinome épidermoïde localisé au niveau de la tête et du cou.
La démarche à suivre devant une adénopathie cervicale suspecte de malignité repose tout d’abord sur un examen ORL complet, suivi d’examens complémentaires (radiographie pulmonaire, bilan sanguin standard, sérologies, échographie cervicale et abdominale, TDM et IRM cervico-faciales) dont le but est de donner des arguments en faveur de la malignité et de retrouver la lésion primitive.
D’autres examens plus invasifs sont à notre disposition lorsque ce premier bilan s’est révélé négatif, notamment la tomographie par émission de positons qui permet de faire le diagnostic de la tumeur primitive dans 21 à 30 % des cas. La pan-endoscopie des voies aérodigestives est indispensable, avec biopsies au niveau des zones suspectes. L’amygdalectomie homolatérale à l’adénopathie est recommandée par tous les auteurs, retrouvant le primitif à ce niveau dans environ 30 % des cas.
La prise en charge thérapeutique repose sur une cervicotomie avec analyse histologique extemporanée de l’adénopathie, dont les résultats guideront le geste chirurgical. Il pourra se limiter à une simple adénectomie, ou au contraire aller jusqu’au curage ganglionnaire cervical complet, plus ou moins associé à une thyroïdectomie. Le traitement complémentaire, basé sur une radiothérapie ou une chimiothérapie est indispensable, permettant d’améliorer le pronostic, notamment en cas de carcinome épidermoïde.
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