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Publié dans Médecine du Maghreb 160 - Octobre 2008 - pages 60-66
Article Open access
Auteurs : A. KILI, M. KHORASSANI, L. HESSISSEN, MN. NACHEF, M. KHATTAB, F. MSEFER ALAOUI - Maroc
La douleur est un symptôme fréquent chez l’enfant. La connaissance de sa sémiologie s’impose, car du type de la douleur que dépendront les choix thérapeutiques les mieux adaptés. La douleur neuropathique est la plus fréquente mais est sous-estimée, elle s’accompagne de troubles sensitifs objectifs et est sensible aux antiépileptiques et antidépresseurs, les antalgiques usuels même puissants ainsi que les traitements locaux sont inefficaces. La douleur nociceptive ne s’accompagne pas de troubles de la sensibilité objective mais des symptômes objectifs comme l’hyperalgésie et l’hyperesthésie sont retrouvés dans la zone douloureuse. Elle est sensible aux analgésiques et aux traitements locaux.
L’examen clinique d’un enfant douloureux doit être méthodique avec un pré-requis obligatoire qui est l’obtention d’une homéostasie relationnelle, il a pour but de reconnaître la douleur et de l’évaluer grâce à des moyens et des échelles adaptés à l’âge de l’enfant. L’échelle visuelle analogue reste chez l’enfant de plus de 5 ans un instrument simple et fiable, chez l’enfant de moins de 5 ans, on adopte l’échelle DEGR (Douleur Enfant Gustave Roussy). Cette évaluation doit être dynamique suivie obligatoirement d’une réévaluation pour pouvoir juger de l’efficacité thérapeutique.
Le traitement de la douleur est basé sur les antalgiques classés par l’OMS en 3 paliers, les co-analgésiques qui sont les antiépileptiques et les antidépresseurs, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les corticoïdes, les traitements locaux et locorégionaux. Le recours à la morphine et aux médicaments adjuvants s’impose dans bon nombre de cas. L’éducation du malade, de sa famille et du personnel soignant doit pouvoir aboutir à un contrat de soins.
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