Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

Bibliothèque médicale

Offres - partenariat / expertise

SPONSORING
APIDPM s'engage à vos côtés

Vous organisez un congrès médical en Algérie, au Maroc ou en Tunisie ?
Demandez, dès maintenant, notre dossier de Partenariat congrès APIDPM.

Plus d'informations

COMITE DE LECTURE
Une expertise à partager ?

Vous avez une expertise dans un domaine précis et souhaitez apporter votre expérience et aider nos auteurs à publier de meilleurs articles ?

Contactez Nathalie

Résumé

L’arrêt de l’aspirine avant une intervention chirurgicale peut s’avérer dangereux chez un patient en angor instable, porteur de stent, de lésions coronaires menaçantes ou accusant des accidents ischémiques transitoires or le maintien de ces traitements peut poser de difficiles problèmes en cas d’interventions chirurgicales en raison de l’hypothétique risque hémorragique chirurgical.

But : Rapporter notre expérience concernant l’arrêt ou non de l’aspirine avant une intervention chirurgicale de pontage aorto-coronaire.
Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective de 1997 à1999 incluant 124 patients ayant bénéficié d’un pontage aorto-coronaire, âgés en moyenne de 58.2 (8.5 ans. Les malades sont repartis en 3 groupes en fonction de la durée d’arrêt de l’aspirine avant l’intervention chirurgicale :

- Groupe A : arrêt de l’aspirine au-delà de 8 jours (n = 66 patients),
- Groupe B : arrêt de l’aspirine de moins de 5 jours (n =19 patients),
- Groupe C : Maintien de l’aspirine (n = 37 patients).

Au plan statistiques les variables quantitatives sont comparées par le test non paramétriques de Chi 2, la différence est jugée significative si p < 0.05.
Résultats : il n’existe pas de différence significative entre la quantité de saignement opératoire, la survenue d’infarctus du myocarde et de décès en post opératoire entre les 3 groupes la seule différence statistiquement significative concerne la transfusion de culots plaquettaires.
Conclusion : l’arrêt de l’aspirine ne se justifie pas lors d’une intervention de pontage aorto-coronaire surtout chez les patients en angor instable, porteur de stent ou de lésions coronaires menaçantes.