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Publié dans Médecine du Maghreb 246 - Sept./Oct. 2017 - pages 35-40
Article Open access
Auteurs : L. Zeghari, Y. Aboussaleh, M. Ouazzani, Z. Hafed - Maroc
Introduction : Le diabète constitue un grand enjeu de santé publique, caractérisé par une prise en charge difficile et coûteuse pour les secteurs de santé.
Objectif : Evaluer les modalités de la prise en charge au Maroc en prenant le cas de la province de Kénitra.
Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée au niveau de la province de Kénitra dont la population est formée de 63 médecins généralistes exerçant dans cette province, d’âge moyen 40 ans (± 8) ans avec une légère prédominance masculine (58%). La collecte des données était faite à l’aide d’un questionnaire contenant des informations personnelles et d'autres sur les modalités de la prise en charge du diabète dans les structures sanitaires où ils exercent.
Résultats : La moyenne de diabétiques reçus en consultation chaque semaine était de 27 (± 21) avec un maximum de 150 diabétiques par semaine. Il n'y a pas de différence entre la disponibilité des moyens de suivi des patients diabétiques entre l’urbain et le rural et précisément, le lecteur de l’HBA1C qui n’est pas présent dans l’ensemble des structures de santé ruraux (0%). Les médecins assuraient dans 71,4% des cas l’éducation des diabétiques. Par ailleurs, les diététiciens participaient avec un pourcentage de 7,9%. Pour le diabète de type 1, le schéma d’insuline le plus utilisé était celui à base de 2 injections d’insuline pré-mixée prescrit par 92,1% des médecins et à la découverte d’un diabète de type 2, 33,3% des médecins démarraient par les règles hygiéno-diététiques seules, alors que 57,5% leurs associaient la metformine. L’influence du milieu professionnel a été observée par le nombre moyen de diabétiques reçus en consultation qui a était significativement plus élevé en milieu urbain (30 ± 24) par semaine qu’en milieu rural (23 ± 14) avec un P < 0,01.
Conclusion : la différence entre l’application des modalités de la prise en charge du diabète entre les médecins généralistes demeurera toujours. Ainsi la formation des médecins généralistes particulièrement motivés et intéressés par le diabète pourrait être la solution pour améliorer la prise en charge.
Introduction: Diabetes is a major public health issue, characterized by difficult and costly management for the health sectors.
Objective: To evaluate the modalities of diabetes management in Morocco by taking the case of the province of Kenitra.
Material and methods: The study was carried out in the province of Kenitra with a population of 63 general practitioners (doctors) in the province, with an average age of 40-year-old (± 8) years with a slight male predominance (58%). Data collection was carried out using a questionnaire containing personal information and information on the modalities of diabetes management in the health facilities or in which they operate.
Results: The average number of diabetics received during a weekly consultation was (27 ± 21) with a maximum of 150 diabetics per week. There is no difference between the availability of the follow-up materials for diabetic patients between urban and rural, except the HBA1C reader who is not present in all rural health structures (0%). In 71.4% of the cases, doctors provided diabetes education, while dieticians participated with 7.9%. For type 1 diabetes, the most used insulin regimen was based on 2 injections of pre-mixed insulin prescribed by 92.1% of doctors, and in the first discovery of type 2 diabetes in a patient, 33.3% of physicians started with dietary and hygiene rules alone, while 57.5% associated them with metformin. The influence of the workplace was observed by the average number of diabetics received in consultation that was significantly higher in urban areas (30 ± 24) per week in rural areas (23 ± 14) with P < 0.01.
Conclusion: The difference between the applications of the modalities of diabetes management between general practitioners will always remain. Thus, the training of general practitioners who are particularly motivated and interested in diabetes could be the solution to improve the management of this condition, and the specialized service may be contacted only when necessary.
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