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Résumé

L’acné constitue un motif de consultation fréquent en dermatologie. Notre travail était un essai de mesurer la fréquence de l’acné juvénile et de préciser ses principaux aspects épidémio-cliniques.
Il s’agissait d’une étude descriptive transversale d’un échantillon de 378 élèves choisis dans 4 établissements secondaires de la ville de Sfax. Nous nous sommes intéressés aux données épidémiologiques, à l’existence ou non d’acné, à l’âge de début, aux localisations et aux types d’acnés.
Il s’agissait de 236 filles et 142 garçons. L’âge moyen était de 17.5 ans avec des extrêmes de 11 et 22 ans. Nous avons diagnostiqué 301 cas (79.62 %) d’acné. Chez les filles, les facteurs déclenchants étaient dominés par les menstruations (41 %), Le soleil était incriminé dans 23 % des cas. Chez les garçons, le soleil était déclenchant (31.91 %). L’âge moyen de début était de 15.3 ans chez les garçons et 13.72 ans chez les filles. Les lésions siégeaient préférentiellement sur le visage (86.37 %). Les lésions était rétentionnelles dans 79.73%, inflammatoires dans 78% des cas et cicatricielle dans 34.21 % des cas.
La fréquence de l’acné dans notre série était relativement élevée. L’âge de début de l’acné est plus précoce chez les filles. L’élévation de la fréquence de l’acné avec l’âge est constante.
Dans notre étude, malgré la fréquence élevée de l’acné elle n’a motiver un traitement que dans 30.56 % des cas. Ceci pourrait refléter la réalité des idées anciennes sur l’évolution naturelle de l’acné, pathologie qu’il ne faut pas toucher pour ne pas l’aggraver mais aussi le niveau socio-économique moyen ou bas.