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Publié dans Médecine du Maghreb 254 - Mars 2019 - pages 29-34

Madame Rachida Bouatay Adénome pléomorphe des glandes salivaires accessoires note

Article Open access

Auteurs : R. Bouatay, K. Harrathi, J. Chefai, A. Moussa, A. El Korbi, N. Kolsi, J. Koubaa - Tunisie


Résumé

Introduction : Les tumeurs des Glandes Salivaires Accessoires (GSA) représentent 15 à 20% des tumeurs des glandes salivaires, et sont réputées être malignes dans la majorité des cas. L’adénome pléomorphe constitue la tumeur bénigne la plus fréquente des GSA et se distingue par son risque de récidive et de dégénérescence maligne. L’objectif de ce travail est d’étudier les particularités cliniques et les modalités thérapeutiques des adénomes pléomorphes dans cette localisation.
Patients et méthodes : c’est une étude rétrospective, ayant colligé les cas d'adénomes pléomorphes des GSA, sur une période de 12 ans (2005 à 2016).
Résultats : Il s'agissait de 8 femmes et 1 homme ayant un âge moyen de 43 ans avec des extrêmes allant de 13 à 70 ans. Le site tumoral initial était : le palais dur dans trois cas, le voile du palais dans deux cas, l’espace parapharyngé dans deux cas, la lèvre supérieure dans un cas et la face interne de la joue dans un cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas. L'histologie a confirmé le diagnostic d'adénome pléomorphe sans signes de dégénérescence maligne dans tous les cas. La récidive n’a pas été observée après un suivi moyen de 2 ans.
Conclusion : L’adénome pléomorphe des GSA est une entité rare pouvant poser des difficultés chirurgicales. Son pronostic est marqué par un risque élevé de récidive et de dégénérescence maligne imposant une prise en charge chirurgicale précoce et une surveillance prolongée.

Summary
Pleomorphic adenoma of accessory salivary glands

Introduction: Salivary accessory gland tumors account for 15-20% of salivary gland tumors and are considered malignant in most cases. Pleomorphic adenoma is the most common benign tumor of GSA and is characterized by its risk of recurrence and malignant degeneration. The objective of this work is to study the clinical and therapeutic features of pleomorphic adenomas in this localization.
Materials and methods: This is a retrospective study, including the cases of pleomorphic adenomas of the GSA, over a period of 12 years (2005 to 2016).
Results: They were 8 women and 1 man with an average age of 43 years with extremes ranging from 13 to 70 years. The initial tumor site was: the hard palate in three cases, the soft palate in two cases and the parapharyngeal space in two cases and the upper lip in one case and the inside of the cheek in one case. The treatment was surgical in all cases. Histology confirmed the diagnosis of pleomorphic adenoma without signs of malignant degeneration in all cases. Recurrence was not observed on an average follow-up of 2 years.
Conclusion: The pleomorphic adenoma of accessory salivary glands is a rare entity that can pose surgical difficulties. His prognosis is generally good but remains marked by a high risk of recurrence and carcinomatous degeneration requiring early surgical management and prolonged surveillance.

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