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Résumé

La césarienne devenue aujourd’hui un acte facile, simple pour les praticiens et banalisé par le grand public, a vu ses indications croître depuis les années 80 ; avec une amélioration de la mortalité périnatale.
Cependant, cette intervention s’accompagne d’une mortalité et d’une morbidité maternelle supérieure à celles de l’accouchement par voie basse.
Nous rapportons une série rétrospective de 1260 césariennes réalisées dans notre service, sur une période de 2 ans.
Nous analyserons les différentes indications, de même que les complications maternelles de cette intervention ainsi que leur prise en charge.
Résultats : La dystocie représente l’indication principale des césariennes à côté des utérus cicatriciels retrouvés respectivement dans 31.77 % et 30.5 % des cas. La souffrance fœtale aiguë vient au 3ème rang dans 18 % des cas.
Sur 1260 césariennes, sont survenues des complications dans 55 cas, dominées par l’infection dans 49 % des cas et l’hémorragie dans 27 % des cas suivie par les complications anesthésiques et thromboembolique (11 % et 3.6 %).
La prévention de ces complications repose avant tout sur la diminution du taux de césariennes qui est toujours en croissance dans notre contexte.