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Résumé

Les auteurs rapportent l'observation d'un patient de 23 ans, qui s'est présenté aux urgences de l'hôpital Ibn Sina avec une main pendante à son bras. Deux heures auparavant, sa main gauche avait été amputée au niveau du poignet par un coup de sabre. Toutes les structures osseuses, tendineuses et vasculaires étaient sectionnées. Il persistait un lambeau cutané de 2 cm de large.
L'indication d'une réimplantation était évidente devant le type de lésion et l'âge du patient. Après la préparation rapide du malade par l'équipe de réanimation/anesthésie, l'équipe chirurgicale a procédé aux différents temps de la replantation. Le premier temps a été le repérage de tous les éléments sectionnés avec un parage. Puis, après une fixation osseuse la réparation a consisté en la suture des deux artères (cubitale et radiale), cinq veines dorsales, quatre nerfs et 22 tendons. A la fin de l'intervention la main était chaude. Les suites post-opératoires ont été simples. Actuellement après un an d'évolution, la main est toujours vivante et le patient bouge ses doigts grâce aux muscles extrinsèques.
Cette intervention a permis de conserver le schéma corporel du patient. Le résultat obtenu après cette chirurgie difficile est souvent une main sensible avec une mobilité grâce aux muscles extrinsèques. Une main vivante est la meilleure des prothèses.