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Publié dans Médecine du Maghreb 148 - Juillet/Août 2007 - pages 37-45
Article Open access
Auteurs : M. OUDRHIRI, H. IRAQI, A. CHRAIBI, S.A. KADIRI - Maroc
L'adénome à Prolactine (PRL), représente le type le plus fréquent d'adénome hypophysaire et l'une des principales causes d'infertilité d'origine endocrinienne. Dans notre étude rétrospective de 82 patients (73 femmes et 9 hommes) suivis de septembre 1986 à juin 2002 et porteurs d'adénomes à prolactine (54 micro et 28 macro adénomes), nous avons réalisé une étude comparative clinique, paraclinique et thérapeutique.
Notre analyse confirme que chez la femme, le prolactinome est souvent un micro adénome intrasellaire se manifestant entre 20 et 40 ans, par un syndrome aménorrhée/galactorrhée. Chez l'homme, la tumeur est le plus souvent volumineuse, se manifestant plus tardivement par des céphalées et/ou des troubles visuels. Comme cela est décrit dans la littérature, on ne retrouve pas de corrélation entre la prolactinémie et l'intensité des signes cliniques. D'un autre côté, le taux de prolactine évolue parallèlement à la taille de la tumeur. L'exploration hormonale a révélé que 60 % des patients présentent une hypo-thyroïdie secondaire et 26 % un hypocorticisme. Aucun cas de micro adénome n'a évolué vers le macro adénome même en cas de grossesse, nos résultats corroborent alors les données de la littérature. Le choix thérapeutique entre le traitement médical et la chirurgie reste controversé.
Dans notre série, 14 patients ont été opérés (par voie trans-sphénoïdale essentiellement), les autres ont reçu un agoniste dopaminergique qui était le plus souvent la bromocriptine. Vingt huit patients ont pu normaliser leur prolactinémie et 8 ont été déclarés guéris. Notre attitude de poursuivre la bromocriptine pendant la grossesse, n'est pas celle recommandée actuellement, mais le bas niveau socio-économique de nos patients et la difficulté du suivi nous poussent à avoir une prise en charge thérapeutique adaptée à notre contexte.
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