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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Afrique de l’Ouest : vaccin contre Ebola - Le Sénégal choisi pour mener les phases 2 et 3 des essais cliniques

20/01/2015 - Le soleil - Sénégal

Experts médicaux, anthropologues, sociologues, personnes infectées par Ebola et représentants de pays de l'Afrique de l'Ouest prennent part, depuis hier, à Dakar, à un forum international sur cette maladie. Le coordonnateur de la rencontre, le Pr Souleymane Mboup, a révélé que le Sénégal est choisi pour mener les phases 2 et 3 des essais cliniques du vaccin contre Ebola.

Dans le cadre de l'accélération de la mise en place des traitements et des vaccins contre le virus Ebola, le Sénégal va mener les essais cliniques pour la phase 2 et 3 du vaccin Gsk.

Notre pays prend ainsi la relève du Mali qui était chargé de conduire la première phase. Les travaux démarreront au mois de février prochain, a révélé le Pr Souleymane Mboup, chef du laboratoire de bactériologie-virologie de l'hôpital Aristide Le Dantec.

C'était hier, lors de l'ouverture du « Forum sur la voix et le leadership africain pour accélérer l'évaluation des traitements et des vaccins potentiels du virus Ebola en Afrique de l'Ouest ».

M. Mboup a affirmé que les chercheurs sénégalais sont résolument engagés dans la recherche pour la mise au point de vaccins contre le virus Ebola.

Pour l'universitaire, il fallait accélérer toutes les procédures. « Heureusement, la phase 1 a été bien respectée », a-t-il souligné, ajoutant : « Pour les phases 2 et 3, nous allons tout mettre ensemble.

Pendant que l'on démarre la phase 2, on prépare en même temps la phase 3, car nous devons allez vite, d'autant plus que la situation change en permanence et il faut s'adapter ».

Le coordonnateur du forum a rappelé que c'est une première pour le Sénégal de mener une phase d'essai clinique d'un vaccin. Selon lui, il n'y a pas encore de traitement confirmé contre le virus Ebola.

« Il y a que des essais vaccins qui sont en phase de fabrication, en plus des deux médicaments mis en place qui pourraient agir sur le virus. Sinon nous avons un autre composant, c'est-à-dire des plasmas des sujets convalescents d'Ebola. Ils contiennent des anticorps qui permettent de stopper l'évolution de la maladie », a-t-il indiqué.

Souleymane Mboup a soutenu que toutes ces recherches doivent être prouvées scientifiquement. « C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la réunion internationale de Dakar, car il faut aller vite en espérant trouver des médicaments qui respectent le nouveau paradigme : celui d'accélérer l'accès au traitement aux populations », a-t-il expliqué.

L'enseignant a souligné que l'autre aspect du forum Dakar est de positionner le leadership africain, parce qu'on n'entendait pas les chercheurs parler.

Leadership africain

Le représentant de la Fondation Bill et Melinda Gates, le Pr Papa Salif Sow, a souligné que pour faire face à l'épidémie à virus Ebola, une enveloppe de 50 millions de dollars américains est mise à la disposition des pays affectés.

Cet argent a permis au Liberia de mener, en décembre dernier, le premier essai clinique utilisant des anticorps neutralisant les plasmas de patients survivants de cette maladie. Ainsi, ces anticorps doivent être administrés à des patients porteurs d'une infection confirmée.

Il a promis que la Fondation Gates va financer d'autres essais cliniques utilisant des molécules antivirales pour combattre cette maladie.

Venu présider cette rencontre, le ministre de la Santé et de l'Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a soutenu que la persistance de la menace oblige les gouvernants et les chercheurs à agir ensemble, vite et avec efficacité pour réfléchir aux meilleurs moyens susceptibles d'apporter une riposte ciblée avec rigueur, dans la discipline et la cohésion.

Responsabilité politique et humanitaire

« Cette riposte ne sera possible que si chaque pays prend des engagements fermes », a-t-elle lancé, soulignant que les Etats ont une responsabilité à la fois politique et humanitaire pour mettre un coup d'arrêt à cette catastrophe qu'est Ebola.

A l'en croire, « cela ne peut se faire qu'en déployant massivement des ressources sur le terrain et en s'attaquant à l'épidémie à sa source ». Le Pr Seck a réaffirmé l'engagement du gouvernement sénégalais à soutenir toute action susceptible de contribuer efficacement à la lutte contre Ebola.

La maladie à virus Ebola a tué environ 400 agents de santé sur 800 infectés dans les pays touchés par l'épidémie, a informé le directeur général de l'Organisation ouest africaine de la santé, Dr Xavier Crespin. A son avis, la seule solution est de produire, en masse, des vaccins et des médicaments pour lutter contre cette maladie.

Seulement, a-t-il avancé, ce défi nécessite l'implication effective des chercheurs locaux et des gouvernements. Pour M. Crespin : « Nous devrons tous travailler ensemble pour soutenir cette initiative. Cela, pour le bien-être de nos populations ».

Par Eugène Kaly

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