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19/05/2015 - L'essor - Mali
Dans le cadre de l’exécution de son plan d’action 2015, la Jeune chambre internationale Bamako-Espoir, une des organisations locales affilées à la JCI-Mali, a organisé samedi au Carrefour des jeunes, une journée d’information et sensibilisation sur les hépatites dans le cadre de son « Projet santé et environnement ». Le thème de cette journée était libellé : « Lutte contre les hépatites au sein de la jeunesse malienne, un combat de la Jeune chambre internationale Bamako-Espoir ».
La rencontre a donné lieu à une conférence animée par le professeur Anselme Konaté, hépato-gastro-entérologue en service à l’hôpital Gabriel Touré, sur les hépatites. La journée a été également marquée par une séance de dépistage des hépatites et une opération de collecte de sang. Le vice-président assigné à la « Zone 4 » de la JCI Mali, Yaya Mémé, la présidente de la JCI Bamako-Espoir, Assawali Sarambounou, le directeur du « Projet santé et environnement » de la JCI-Bamako-Espoir, Mamadou Lamine Kaba, et la présidente de l’association « SOS Hépatites Mali », Mme Touré Djénéba Samaké, ont participé à l’événement. Mme Touré Djénéba Samaké a expliqué que l’association a été créée en 2006 avec pour objectif d’informer et de sensibiliser pour éradiquer toutes les formes d’hépatites et réduire la fibrose et le cancer du foie au Mali.
Dans sa communication, Anselme Konaté a défini l’hépatite comme une maladie très dangereuse, correspondant à une inflammation du foie et responsable de la destruction de cet organe. Selon lui, une personne sur douze dans le monde est atteinte d’hépatite B ou C.
Selon les statistiques mondiales, près de 2 milliards de personnes sont touchées dont 400 millions sont des porteurs chroniques (40% de cirrhose) et 170 millions de personnes sont infectées sans le savoir. Selon le réputé hépato-gastro-entérologue, l’hépatite B et C au stade de la complication, peuvent provoquer le cancer du foie et exposer le malade à une mort inévitable, à moins qu’il ne dispose de moyens importants pour bénéficier d’une greffe.
Toujours selon le conférencier, 92,7 % de nos compatriotes ont au moins des marqueurs sérologiques de l’hépatite virale B. L’hépatite se transmet par les voix sanguines et sexuelles. En plus de la salive, l’excision, la circoncision, le piercing sont des modes de transmission. La transmission mère-enfant se fait, elle, lors de l’accouchement. Seule la vaccination peut sauver les nouveaux nés et cela dès la naissance.
Yaya Mémé et Assawali Sarambounou ont salué l’organisation de cette journée d’information et de sensibilisation sur les hépatites, une initiative qui, selon eux, vise non seulement à contribuer au développement des progrès des communautés, mais qui s’inscrit aussi en droite ligne des objectifs 6 et 7 des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) qui consistent respectivement à combattre le Vih-Sida, le paludisme et les autres maladies et à assurer un environnement humain durable.
S. TANGARA
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