La mission est venue dans l'objectif d’analyser les progrès réalisés en RDC grâce au financement de l’initiative H4+, un mécanisme inter-agence regroupant l’OMS, l’Unicef, l’UNPFA, la Banque mondiale, l’Onusida, l’ONU femmes et le PAM pour coordonner et accélérer les actions visant à améliorer la santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

Durant son sejour en RDC, la délégation effectuera des descentes sur le terrain pour palper du doigt des progrès réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative H4+. Elle se rendra dans la province du Bandundu, précisément à Kenge et Mosango où sont menées des activités dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative. Pour la journée du 4 octobre, cette délégation a été informée, au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Santé publique à l’hôtel Kempyski, des actions accomplies par le ministère de la Santé publique grâce au fonds H4+.

Ces fonds ont concerné neuf zones de santé dans trois provinces, à savoir le Kongo central pour les zones de santé de Matadi, Nzanza et Mbanza-Ngungu; le Bandundu pour les zones de santé de kenge, Mosango et Bandundu ville et la ville de Kinshasa pour les zones de santé de Mont Ngafula 2, N’Sele et Binza-ozone.
À en croire la directrice du Programme national de la santé de la reproduction, grâce au fond H4+, des résultats satisfaisants dans l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant ont été réalisés notamment dans le leadership et la gouvernance pour la santé à travers le renforcement des zones de santé par un appui à l’élaboration de leur plan d’action opérationnel 2015; dans la disponibilité des intrants, dans la prestation des services, dans la création de la demande, la participation et l’appropriation communautaire et enfin dans la communication pour le développement et le plaidoyer.

Toutefois des goulots d’étranglement ont été relevés dans la mise en œuvre de cette initiative. À ce sujet, le directeur de la Direction d’études et de planification du ministère de la Santé publique, le Dr Alain Iyeki, révèle quelques obstacles dont la modicité du financement alloué au secteur de la santé, il propose pour ce faire l’accroissement de cette enveloppe, la gestion des ressources humaines en santé, le problème de chaîne d’approvisionnement de logistique.

Pour le ministre de la Santé publique, il faut capitaliser ce qui a réussi dans la mise en œuvre de l’approche H4+ et fournir beaucoup d’efforts pour ce qui n’a pas marché. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, rappelé à la délégation internationale de H4+ que le gouvernement congolais a fait de la santé de la mère et de l’enfant une priorité. « Cette année, le Premier ministre a décidé d’augmenter le budget alloué au secteur de la Santé. Au delà des ressources budgétaires, on doit aussi mobiliser le secteur privé pour ce qui est de fonds », déclare le Dr Félix Kabange Numbi.

Aline Nzuzi

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