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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Cameroun : Revendications - La mauvaise santé de nos hôpitaux

18/01/2017 - Camer.be - Cameroun

Depuis plus de cinq ans, le climat social est perturbé dans nos formations sanitaires à cause des grèves. Le dernier préavis a été levé samedi dernier après deux jours de négociations. Hier matin, le ministre de la Santé publique André Mama Fouda, a fait le tour de quelques établissements hospitaliers de la ville de Yaoundé. Au cours de cette tournée, André Mama Fouda s'est rendu à l'hôpital de la Cité verte, au Chu, à l'hôpital central, à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso, à l'hôpital Jamot et à l'hôpital général de Yaoundé. Dans toutes les formations sanitaires visitées, l'atmosphère n'était pas tendue chez le personnel soignant.

Le ministre de la Santé publique n'a pas manqué d'apporter un réconfort moral aux malades internés. L'objectif de cette descente sur le terrain était de s'assurer que les employés étaient bien à leurs postes et que le mot d'ordre de grève qui était censé entrer en vigueur ce 16 janvier dans toutes les formations sanitaires de 1ère et 2ème catégorie du Cameroun a été levé.

Des années de négociation

Car il n'est plus un secret pour personne que depuis un certain temps, les hôpitaux camerounais souffrent d'une mauvaise politique de prise en charge des malades et de motivation du personnel soignant. Le mot d'ordre de grève a été levé le 14 janvier dernier par les syndicats du personnel médicosanitaire du Cameroun. C'était lors d'une réunion de crise tenue au ministère de la Santé publique. En 2012, 2013 et 2014, le climat social a été perturbé dans les formations sanitaires de Douala et Yaoundé par un mouvement de grève du personnel médico-sanitaire.

Au cours ces années certaines formations sanitaires de Yaoundé comme l'hôpital central et l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique ont été secoué pendant plus d'une semaine de grève. En septembre 2016, il y a eu grève au Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé (Chu). Les revendications formulées par le personnel médico sanitaire sont : la prise en charge gratuite en cas de maladie du personnel de santé et leur famille nucléaire, le reclassement professionnel, la distribution discriminatoire des primes et quote parts.

Le personnel médico sanitaire exige aussi l'application du décret présidentiel portant revalorisation du salaire des agents publics à 5%. Le Syndicat national du personnel médico-sanitaire dirigé par Bala Bala et Cap/santé sont les deux associations professionnelles qui défendent les droits du personnel des hôpitaux au Cameroun. La grève annoncée hier n'a pas eu lieu parce que le gouvernement représenté par le ministre de la Santé publique et le secrétaire général au ministère du Travail et de la Sécurité sociale a décidé le 14 janvier de poursuivre le dialogue avec les syndicalistes afin d'apporter les solutions à certains problèmes posés avant le 15 février prochain.

Quelques infirmiers rencontrés hier à l'hôpital central de Yaoundé disent ne pas comprendre pourquoi la grève n'a pas eu lieu. Ghislain, infirmier à l'hôpital central explique : « Le gouvernement nous roule à chaque fois que nous soulevons les questions importantes pour améliorer notre secteur d'activité. Nous revendiquons par exemple le paiement des primes quotes- part à tous les employés, mêmes chez les brancardiers. Les brancardiers ne reçoivent pas les primes de quote part, car ce sont eux qui sont au premier contact avec le malade ».

Au Sujet de la prise en charge gratuite en cas de maladie du personnel de santé et de leur famille nucléaire, un infirmier précise : « Lorsque je suis malade, je paie tous les soins alors que cela n'est pas normal. Notre prise en charge doit être gratuite tant que cela ne sera pas fait, nous allons continuer de faire entendre nos voix ». Depuis 2012, les responsables de Cap/santé et ceux du Synpems ont déjà participé au moins à dix concertations avec le gouvernement pour trouver les solutions aux problèmes posés. L'une des difficultés observées dans ces concertations c'est le fait que plusieurs administrations interviennent sur les problèmes posés par les syndicats du personnel médico-sanitaire.

Le gouvernement a jusqu'au 15 février prochain pour apporter des solutions aux revendications du personnel médico-sanitaire. Les présidents des syndicats déplorent aussi la mauvaise qualité du plateau technique dans nos hôpitaux publics.

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