Résumé

p>Le choriocarcinome ovarien primitif est extrêmement rare notamment chez une femme ménopausée. Une femme de 55 ans présentait un abdomen douloureux et augmenté de volume. Les images radiologiques montraient une masse aux dépens de l’ovaire gauche, très suspecte de malignité, plongée dans une ascite de grande abondance. Le CA 125 était élevé à 183,6 Uarb/ml. Le βhcg n’était pas demandé. L’exploration du liquide d’ascite à trois reprises ne montrait pas des cellules malignes. Une chimiothérapie néo-adjuvante d’un carcinome ovarien avait été adoptée. L’examen histologique de l’hystérectomie totale révélait un choriocarcinome de la jonction tubo-ovarienne de l’ovaire gauche. La chimiothérapie adjuvante était adaptée selon le résultat histologique. Le βhcg après la chirurgie restait normal jusqu’à trois ans de suivi. La patiente est en rémission complète. Il ne faut pas méconnaitre un choriocarcinome devant un tableau de cancer ovarien même chez une femme ménopausée.

Summary
Primitive ovarian choriocarcinoma in post-menopausal woman

The primitive ovarian choriocarcinoma is extremely rare especially in a postmenopausal woman.
A 55-year-old woman had a painful and enlarged abdomen. The radiological images showed a mass at the expense of the left ovary, highly suspicious of malignancy, immersed in an abundance of ascites. CA 125 had risen to 183,6 Uarb/ml. The βhCG was not requested. Exploration of peritonitis three times did not show malignant cells. Neoadjuvant chemotherapy of ovarian carcinoma was adopted. Histological examination of total hysterectomy revealed choriocarcinoma of tubo-ovarian junction of the left ovary. Adjuvant chemotherapy was adapted according to histological results. The βhCG remained normal after surgery up to three years of follow up. The patient is in complete remission. Choriocarcinoma should not be overlooked in a postmenopausal woman who has a picture of the same ovarian cancer.