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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6604 - Avril 2019 - pages 175-181
Auteurs : A. Ouattara, AK. Pare, DB Ky, A. Bako, FA. Kabore, T. Kambou - Burkina Faso
But : Décrire les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des pathologies urologiques pédiatriques.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive menée dans le service d’urologie. Elle a concerné les enfants âgés de 0 jours à 15 ans hospitalisés dans le service d’urologie de Janvier 2008 à Décembre 2015 pour affection urologique, opérés ou non. Les statistiques usuelles telles que la moyenne et sa déviation standard ; et les pourcentages (%) ont été utilisées pour la description et l’analyse des données.
Résultats : Un total de 121 enfants a été inclus dans l’étude avec une fréquence de 15 patients par an. L’âge moyen était de 7,31 ans (âges extrêmes 2 jours et 15 ans). Le sex-ratio était égal à 8,3. Les malformations congénitales (cryptorchidie, persistance du canal péritonéo-vaginal, hypospadias, épispadias), les accidents et complications de la circoncision, les infections urinaires, les lithiases urinaires et les traumatismes urogénitaux étaient les diagnostics les plus fréquemment retrouvés. Les malformations congénitales représentaient 32,23% des anomalies urologiques, suivies par les lithiases urinaires (23,76%), les pathologies traumatiques (8,91%), les infections urinaires (8,91%), les complications de circoncision (7,92%), les pathologies néoplasiques (6,93%) et les autres anomalies représentaient 10,89%. Le délai moyen de consultation était de 2 mois. La durée moyenne de séjour était de 11 jours ± 2 jours. Le traitement chirurgical était pratiqué dans 73,55% des cas. Le taux de mortalité était de 1,65%.
Conclusion : La pathologie urologique de l’enfant est une préoccupation majeure sous nos tropiques et majoritairement dominées par les malformations congénitales. Le développement des moyens de diagnostic prénatal serait d’un apport capital pour améliorer la survie de ces enfants.
Objective: To describe epidemiological and therapeutic aspects of pediatric urological pathologies.
Patients and methods: It was a retrospective study carried out urology division of Souro Sanou Teaching Hospital. It concerned children aged from 0 to 15 years, treated from January 2008 to December 2015 for urologic disease. The usual statistics such as mean, standard deviation; and percentages were used for description and data analysis.
Results: A total of 121 children were included in the study with a frequency of 15 patients per year. The mean age was 7.31 years. The sex-ratio was 8.3. Congenital malformations including cryptorchidism, urethral valves, patent process vaginalis and hypospadias, accidents and complications of male circumcision, urinary tract infections, urinary stones and urogenital trauma were the most frequently found diagnosis. Congenital malformations represented 32.23% of urological anomalies, followed by urolithiasis (23.76%), trauma (8.91%), urinary tract infections (8.91%), male circumcision complications (7,92%), neoplasia condition (6.93%) and other abnormalities represented 10.89%. The mean time of consultation was 2 months before first consultation and the mean of hospital stay was 11 days ± 2 days. Surgical treatment was performed in 73.55% of cases. The mortality rate was 1,65%.
Conclusion: Urologic conditions in child are a major concern in our setting and mostly dominated by congenital malformations. The development of antenatal diagnosis skills would be a vital contribution to improve the survival of these children.
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