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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6902 - Février 2022 - pages 81-88

Monsieur Ange Ndja Apport de l’hystérosonographie dans le diagnostic des pathologies de la cavité utérine chez des patientes jeunes à Abidjan. A propos de 70 cas   Article Open access   note

Auteurs : A. Toure, A.P. N’dja, A.J. N’guessan, D.T. Gnaoule, A.E. Zouzou, A. Le Dion, E. Fatto N’guessan, G.C. Gbazy - Côte d'Ivoire


Résumé

Contexte : Les pathologies de la cavité utérine sont riches et variées, leur prise en charge nécessite un diagnostic étiologique très précis. L’hysterosonographie facilite la vision de l’endomètre et de tout processus tissulaire intra cavitaire. En dépit de sa simplicité, de son accessibilité facile, de sa performance diagnostique et de son innocuité, elle est mal connue donc moins pratiquée dans notre contexte. Cette étude avait pour objectif de déterminer le rôle de l’hystérosonographie dans l’exploration des pathologies de la cavité utérine chez les patientes en activités génitales.
Patientes et méthode : Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive allant de janvier 2018 à décembre 2018, réalisé au service de radiologie du CHU de Yopougon et portant sur les dossiers des patientes chez qui une hystérosonographie a pu être réalisée après une échographie pelvienne sus-pubienne ou endovaginale préalable.
Résultats : Nous avons retenu 70 patientes. L’âge moyen était de 37,3 ans. Les ménorragies étaient les principaux motifs de consultation (48,6%) suives des ménométrorragies (34,3%). La myomatose utérine était la plus observée lors de l’étape échographique avec 77,1% des cas, le retentissement cavitaire des myomes utérins constituait la principale indication de l’hystérosonographie (71.4%). Les myomes sous muqueux étaient fréquemment retrouvés dans 40% des cas, avec une taille inférieure à 50 mm soit 82,4% des cas et présentaient un siège majoritairement corporéo-fundique. Concernant les polypes endocavitaires ceux-ci étaient retrouvés dans 25,7% des cas dont plus de la moitié des polypes avaient une taille supérieure à 10 mm (55,6%) et siégeaient principalement au niveau corporéal. L’hystérosonographie a permis de visualiser 6 myomes sous muqueux et 6 polypes intra cavitaires supplémentaires.
Conclusion : L’hystérosonographie joue un rôle de filtre diagnostic permettant d’éviter le recours systématique à l’hystéroscopie. Elle offre une exploration satisfaisante de la cavité utérine et constitue une alternative de diagnostic compte tenu du fait que l’hystéroscopie diagnostic est souvent indisponible et coûteuse.

Summary
Contribution of hysterosonography in the diagnosis of pathologies of the uterine cavity in young patients in Abidjan in 70 cases

Background: The pathologies of the uterine cavity are rich and varied, their management requires a very precise etiological diagnosis. Hysterosonography facilitates the vision of the endometrium and of all intracavitary tissue processes. Despite its simplicity, easy accessibility, diagnostic performance and safety, it is not well-known and therefore less practiced in our context. The objective of this study was to determine the role of hysterosonography in the exploration of pathologies of uterine cavity in genitally active patients.
Patients and method: This was a descriptive retrospective study from January 2018 to December 2018, carried out at the radiology department of the UTH of Yopougon and covering the files of patients in whom a hysterosonography could be carried out after a previous suprapubic or endovaginal ultrasound.
Results: We selected 70 patients. The average age was 37.3 years. Menorrhagia was the main reason for consultation (48.6%) followed by menometrorrhagia (34.3%). Uterine myomatosis was the most common finding at the ultrasound stage with 77.1% of cases, the cavitary impact of uterine myomas was the main indication for hysterosonography (71.4%). Sub-mucosal myomas were frequently found in 40% of cases, with a size of less than 50 mm, i.e. 82.4% of cases, and were mainly corporal-fundial in location. Endocavitary polyps were found in 25.7% of cases, more than half of which were larger than 10 mm (55.6%) and mainly located corporal. Hysterosonography showed 6 sub-mucosal myomas and 6 additional intra-cavity polyps.
Conclusion: Hysterosonography acts as a diagnostic filter to avoid the need for routine hysteroscopy. It offers a satisfactory exploration of the uterine cavity and is an alternative diagnosis given that diagnostic hysteroscopy is often unavailable and expensive.

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