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Revue de presse scientifique de APIDPM Santé tropicale


Syndrome néphrotique idiopathie de l'enfant

Haute Autorité de Santé - (http://www.has-sante.fr/) - France - pdf - (Source : )

Sommaire

Synthèse pour le médecin généraliste

  1. Le syndrome néphrotique est défini par l’association d’une protéinurie abondante supérieure à 50 mg/kg/jr, et d’une hypoalbuminémie inférieure à 30g/l. Le syndrome néphrotique est en rapport avec un syndrome néphrotique idiopathique dans 90%, au moins entre les âges de 2 et 10 ans ;
  2. Les signes d’appels habituels associent la présence d’oedèmes et la détection d’une protéinurie à la bandelette urinaire. Après leur repérage par le médecin généraliste ou le pédiatre, une consultation de néphrologie pédiatrique doit être envisagée d’emblée lors des situations suivantes : syndrome néphrotique associé à une insuffisance rénale, à des complications et/ou des manifestations extra rénales, ou encore dans le cas de forme familiale ;
  3. Le rôle du néphrologue pédiatre est de réaliser le bilan paraclinique ; de définir et débuter une prise en charge thérapeutique spécifique ; d’organiser le suivi en coordination avec le médecin généraliste ou le pédiatre. Dès la première visite, le néphrologue pédiatre remet au patient un livret d’information thérapeutique et la liste des associations de patients (coordonnées disponibles sur le serveur Orphanet : www.orphanet.org) ;
  4. L’éducation thérapeutique, la modification du mode de vie sont des points essentiels de la prise en charge. Ils impliquent le médecin généraliste, le pédiatre, le néphrologue, le diététicien. Un soutien psychologique de l’enfant et de sa famille est parfois nécessaire ;
  5. L’objectif de l’éducation thérapeutique est de permettre à l’enfant et à son entourage de bien comprendre la maladie et sa prise en charge, de dialoguer avec les professionnels de santé (le livret d’information peut servir de support). Les principaux points abordés sont : la surveillance par la famille de la protéinurie par bandelette urinaire, l’information sur les traitements, l’observance des traitements en particulier à l’adolescence, les dangers de l’automédication, les vaccinations à discuter avec le néphrologue pédiatre ;
  6. Les modifications du mode de vie concernent les règles hygiénodiététiques : la diététique a une place capitale (importance du régime sans sel dans le cadre d’une corticothérapie à forte dose, se référer au chapitre diététique du PNDS, page 9/10). Les autres mesures portent sur l’éviction des facteurs allergènes, la pratique d’une activité physique régulière. Les répercussions sur la scolarité doivent être évaluées régulièrement ;
  7. Les moyens thérapeutiques sont, d’une part les traitements symptomatiques : diurétiques, perfusion d’albumine, et autres traitements en fonction des risques et des complications (antihypertenseur, hypolipémiant, anticoagulant, antibiotique), d’autre part les traitements spécifiques : corticoides, immunosuppresseurs ;
  8. Le suivi est assuré par le médecin généraliste ou le pédiatre. La fréquence dépend du profil évolutif du syndrome néphrotique idiopathique. Après le traitement initial une consultation annuelle est recommandée avec le néphrologue pédiatre, plus précocement en cas de corticorésistance ou de survenue de rechutes ou de complications ;
  9. Ce suivi comporte : la surveillance de la protéinurie par bandelettes urinaires dans le cadre familial, deux ou trois fois par semaine, au moins une fois par semaine ensuite durant la durée du traitement ; la surveillance clinique (poids, taille, pression artérielle) ; la surveillance biologique, uniquement en cas de persistance de protéinurie, tous les 3 mois (créatininémie, ionogramme sanguin, albuminémie, exploration d’anomalies lipidiques, protéinurie des 24 heures, créatiniurie, ECBU) ;
  10. Chez l’adolescent qui présente une forme persistante de syndrome néphrotique, les consultations associant un néphrologue pédiatre et un néphrologue adulte devraient si possible être initiées à cette période pour faciliter le transfert de la prise en charge par un service adulte.

Protocole national de diagnostic et de soins

1. Introduction

Ce guide « Syndrome néphrotique idiopathique de l’enfant » complète sous la forme d’un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS), ce syndrome étant répertorié parmi les maladies rares, le guide de l’ALD 19 « Néphropathies chroniques graves ».

Le syndrome néphrotique est défini par l’association d’une protéinurie abondante supérieure à 50 mg/kg/j, et d’une hypoalbuminémie inférieure à 30 g/L. Il s’y associe habituellement des oedèmes. Chez l’enfant, le syndrome néphrotique est en rapport avec un syndrome néphrotique idiopathique dans 90% des cas, au moins entre les âges de 2 et 10 ans.

Le syndrome néphrotique idiopathique répond habituellement rapidement à la corticothérapie avec une disparition de la protéinurie dans 90 % des cas. Environ 70 % de ces enfants auront une ou plusieurs rechutes conduisant à poursuivre la corticothérapie. Cette corticothérapie peut être responsable d’effets secondaires sérieux obligeant à recourir à d’autres traitements. Les rechutes peuvent s’accompagner de complications, en particulier infectieuses ou thrombo-emboliques. Tant que les traitements sont efficaces pour maintenir une rémission, le risque d’évolution vers l’insuffisance rénale terminale est très faible. Environ 10 % des enfants ne répondent pas à la corticothérapie. Dans ce cas la maladie évolue dans la moitié des cas vers l’insuffisance rénale terminale.

La finalité du PNDS est d’optimiser la prise en charge et le parcours de soin d'un enfant admis en ALD au titre de l'ALD 19 «Syndrome Néphrotique Idiopathique». Le PNDS développe la démarche diagnostique et thérapeutique du syndrome néphrotique idiopathique. Précisant aussi le parcours de soins des patients, il a également pour but de faciliter la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire.

Les recommandations détaillées reposent sur la pratique clinique et les recommandations de la Société de Néphrologie Pédiatrique. Elles tiennent compte des protocoles thérapeutiques élaborés par les néphrologues pédiatres. Cependant, un guide ne peut pas envisager tous les cas spécifiques. Il ne revendique pas l’exhaustivité des conduites de prise en charge possibles et ne se substitue pas à la responsabilité individuelle du médecin vis-à-vis de son patient.

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2. Bilan initial

2.1. Objectif

2.2. Professionnels impliqués

La prise en charge initiale du patient ayant un syndrome néphrotique idiopathique est réalisée chez l'enfant par le médecin généraliste, le pédiatre ou par le néphrologue pédiatre. Certaines situations requièrent d’emblée la prise en charge par le néphrologue pédiatre (syndrome néphrotique associé à une insuffisance rénale, à des complications et/ou à des manifestations extra rénales).
L'orientation des patients vers un néphrologue pédiatre au moment du diagnostic permet :

2.3. Examen initial

Anamnèse

Examen clinique

Examens complémentaires

Examens systématiques :

Autres examens, selon contexte :

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3. Prise en charge thérapeutique

3.1. Objectifs

3.2. Professionnels impliqués

Les professionnels impliqués dans la prise en charge thérapeutique des enfants ayant un syndrome néphrotique idiopathique sont :

La prise en charge initiale privilégie en premier recours le médecin généraliste et le pédiatre de l’hôpital de proximité. Le recours au néphrologue pédiatre est nécessaire en cas de complications, de rechutes du syndrome néphrotique, de résistance à la corticothérapie ou d’une forme familiale de syndrome néphrotique.

Chez l’adolescent qui présente une forme persistante de syndrome néphrotique, les consultations associant un néphrologue pédiatre et un néphrologue adulte devraient si possible être initiées à cette période pour faciliter le transfert de la prise en charge par un service adulte.

3.3. Rôle des associations de malades

Les associations de malades ont plusieurs rôles :

Il existe plusieurs associations de malades dans le domaine des maladies rénales comme la Fédération Nationale d’aide aux Insuffisants Rénaux(FNAIR) dont le rôle est généraliste et l’Association des Malades atteints de Syndrome Néphrotique (AMSN), plus spécifiquement dédiée à cette pathologie.
Les coordonnées des associations sont disponibles sur le serveur Orphanet : www.orphanet.org .

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3.4. Éducation thérapeutique

Elle débute dès la première visite par la remise d’un livret d’informations sur le syndrome néphrotique idiopathique rédigé à l’intention des enfants (et leurs parents). L’objectif est de permettre au patient de bien comprendre sa maladie et de dialoguer, lors des consultations futures avec le médecin, en particulier sur certains aspects liés à la prise en charge thérapeutique tels que :

Modification du mode de vie

Education diététique

Le régime sans sel est nécessaire lorsque le syndrome néphrotique est en poussée et lorsque l'enfant reçoit une corticothérapie à fortes doses avec un apport de sel (NaCl) inférieur à 35 mg/kg soit 1 mmol/kg de sodium. Par contre, le régime peut être élargi lorsque la dose de corticoïdes est inférieure à un demi-milligramme par kilogramme de poids un jour sur deux.

Aliments très salés interdits

Parmi les viandes et les poissons : la charcuterie, le jambon, les pâtés, les rillettes, les viandes et poissons fumés, les crustacés comme le crabe et les crevettes, les oeufs de poissons, toutes les conserves, le poisson pané surgelé.

Parmi les laitages : tous les fromages non frais sauf les fromages sans sel.

Parmi les céréales : le pain et les biscottes, les biscuits variés, les biscuits d’apéritif, les céréales de petit-déjeuner (corn flakes, Rice-Crispies, flocons d’avoine), les pâtisseries du commerce.

Parmi les légumes : tous les légumes en boîte, les pommes chips, pommes dauphine, les plats cuisinés du traiteur ou surgelés, les potages tout prêts en boîte ou en sachet, les olives, les cornichons en boîte. Certaines conserves de légumes sont préparées « sans sel ». La teneur en sodium est indiquée sur la boîte ou sur l’emballage pour des légumes sous vide.

Parmi les corps gras : le beurre salé, la plupart des margarines, le lard.

Parmi les boissons : les jus de tomate, les jus de légumes, certaines eaux en bouteille (Vichy, St Yorre, Badoit)

D’autres aliments sont riches en sel, en particulier le sel de céleri, la moutarde, les sauces du commerce, les bouillons, la levure chimique.

Aliments permis dans le régime pauvre en sel

Tous les aliments « nature » non cuisinés de façon industrielle, conservés par le froid (surgelés ou congelés) ou sous vide. L’étiquette indiquera si du sel a été ajouté.

Les aliments diététiques ou de régime pour lesquels il est indiqué « à teneur en sodium réduite ou très réduite », c'est-à-dire contenant 40 à 120 milligrammes de sodium pour 100 grammes d’aliment. On peut ainsi trouver des fromages, des pâtés, du jambon, des biscottes, des biscuits, de la moutarde, des cornichons, de la sauce tomate, des céréales pour le petit déjeuner, des margarines, des boissons variées, du chocolat.

La corticothérapie peut provoquer une prise de poids rapide et peu harmonieuse. Un régime pauvre en sucre et pauvre en graisses doit être prescrit. On recommande de diminuer la consommation de sucre : suppression des sucres d’absorption rapide, sucreries, gâteaux, chocolat, confitures et boissons sucrées. On recommande également d’éviter les aliments riches en graisses en diminuant le beurre et le fromage.

Traitement symptomatique

Il doit être initié à la phase aigue de la prise en charge et maintenu jusqu’à l’obtention de la rémission du syndrome néphrotique. En cas d’échec partiel ou total du traitement spécifique du syndrome néphrotique, les mesures symptomatiques s’avèrent indispensables pour prévenir les complications en rapport avec la protéinurie afin de ralentir la dégradation de la fonction rénale, d’améliorer la qualité de vie des patients, et d’éviter les manifestations thromboemboliques pouvant mettre en jeu le pronostic vital des patients.

Mesures hygiéno-diététiques

Un enfant atteint de syndrome néphrotique doit être mobilisé car le maintien au lit augmente le risque de thrombose.
L'alimentation doit apporter une ration protidique de 1 à 2 g/kg.

Elle doit être pauvre en sel et une restriction hydrique n'est indiquée que si la natrémie corrigée est inférieure à < 130 mmol/l. Le régime pauvre en sel (<1 mmol/kg/j soit 35 mg/kg/j) doit être maintenu jusqu’à la rémission et en cas de corticothérapie à fortes doses (0,5 mg/kg/ tous les 2 jours) (cf 3.5. Education thérapeutique).

Diurétiques

Ils doivent être utilisés avec prudence en cas d’oedèmes très importants car en aggravant l’hypovolémie, ils peuvent exposer aux complications thromboemboliques.

Les diurétiques utilisés sont le furosémide (1 à 2 mg/kg), l’amiloride (0,5 à 0,7 mg/kg.), l’aldactone (5 mg/kg). L’utilisation de l’amiloride ou de l’aldactone est contre-indiquée en cas d’altération de la fonction rénale. Leur administration doit faire surveiller la kaliémie.

Il est indiqué d’hospitaliser l’enfant et de corriger une éventuelle hypovolémie par perfusion d’albumine avant d’utiliser les diurétiques.

Perfusions d’albumine

Les indications sont rares, et sont essentiellement constituées par une hypovolémie symptomatique avec tachychardie et hypotension artérielle. La perfusion à la dose de 1g/kg doit être lente sous contrôle de la pression artérielle.

Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine 2 (ARA2).

Dans le cas du syndrome néphrotique, ils sont utilisés pour diminuer le débit de la protéinurie en cas d’échec des traitements spécifiques (corticothérapie, immunosuppresseurs). Ils ne sont donc pas prescrits en première intention.

La réduction de la protéinurie dans les formes résistantes au traitement curatif est un objectif essentiel du traitement symptomatique du syndrome néphrotique.

L’utilisation de médicaments interférant avec le système rénine angiotensine en l’absence de contre indication s’avère dans ce cas nécessaire. La prescription d’IEC et/ou d’ARA2 peut être proposée dans cette indication par le médecin spécialiste.

Antihypertenseurs

En cas d’HTA toutes les classes d’antihypertenseurs sont utilisables à condition de veiller à leurs contre-indication respectives, néanmoins l’utilisation d’IEC ou d’ARA2 du fait de leur propriété néphroprotectrice devra être envisagée en première intention.

Hypolipidémiant

Bien qu’il n’existe pas d’étude contrôlée montrant la bonne tolérance et les effets bénéfiques d’un traitement hypolipidémiant par statines chez l’enfant ayant un syndrome néphrotique persistant, les données disponibles chez l’adulte suggèrent qu’un tel traitement peut être envisagé chez l’enfant présentant un syndrome néphrotique persistant en cas d’hyperlipidémie.

Un bilan hépatique et un dosage des enzymes musculaires (CPK) sera réalisé lors de la mise en route du traitement et au cours du suivi.

Prévention et traitement des thromboses

Traitements anticoagulants

Il n’existe pas de consensus. Pour certains seuls les syndromes néphrotiques majeurs avec anasarque justifient un traitement préventif anticoagulant alors que les formes modérées justifient un traitement antiagrégant par aspirine. Pour d’autres auteurs, la présence d’une des anomalies suivantes est un facteur de risque de complications thrombotiques justifiant un traitement anticoagulant :

Il est recommandé initialement de débuter le traitement par AVK en association avec un traitement par héparine de bas poids moléculaire (HBPM) jusqu’à obtention de l’INR souhaité. Le taux d’INR doit être maintenu entre 2 et 3 jusqu’à obtention d’une albuminémie supérieure à 20 gr/l. Une surveillance INR accrue est nécessaire en début de traitement.

Infection bactérienne

En cas de rechute du syndrome néphrotique contemporaine d’une infection, il est recommandé de traiter celle-ci au préalable et attendre quelques jours avant de reprendre un traitement corticoïde à doses pleines. La guérison de l’infection suffit parfois à entraîner une rémission.

Infections virales

Varicelle

Herpès

Traitements spécifiques

Pour des raisons de simplicité, les guides médecin citent généralement les classes thérapeutiques sans détailler l’ensemble des médicaments indiqués dans la pathologie concernée. Il est entendu que chaque médicament n’est concerné que dans le cadre précis de son Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Si pour des raisons explicites tel n’est pas le cas et plus généralement pour toute prescription d’un produit hors AMM, qui s’effectue sous la seule responsabilité du prescripteur, celui-ci doit en informer spécifiquement le patient.

Définitions

Traitement de l’épisode initial

Traitement des rechutes

Rechute survenant plus de trois mois après arrêt du traitement

Rechute survenant lors de la décroissance de la corticothérapie ou moins de trois mois après son arrêt

Même schéma de corticothérapie, mais le traitement sera poursuivi à la dose de 15 mg/m2 un jour sur deux pendant 12 à 18 mois ou à une dose légèrement supérieure au palier auquel la rechute est survenue.

Traitement des rechutes suivantes

Lévamisole

Agents alkylants

Ciclosporine

Mycophénolate mofétil (prescription hors AMM)

Prise en charge du syndrome néphrotique corticorésistant

Dans les autres cas, bien qu’il n’y ait pas de consensus sur l’approche thérapeutique, le traitement proposé consiste habituellement en l’association d’un anticalcineurine (cyclosporine ou tacrolimus (prescription hors AMM)) et de prednisone. L’intérêt du MMF n’est pas démontré.

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Suivi

La surveillance clinique et paraclinique, la rythmicité, l'organisation du suivi entre néphrologue pédiatre et médecin généraliste et/ou médecin généraliste, dépend du profil évolutif du syndrome néphrotique idiopathique qui est variable d’un patient à l’autre. Le suivi dépend également des risques iatrogènes à moyen et long terme.

4.1. Objectifs

4.2. Professionnels impliqués

4.3. Examens de suivi

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Annexe. Références

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Annexe. Synthèse du traitement spécifique du SNI de l’enfant : algorithme de décision

Synthèse du traitement spécifique du SNI de l’enfant : algorithme de décision

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