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Détectez et traitez l'anémie à un stade précoce, en particulier chez les enfants, les femmes enceintes, les mères allaitantes et les femmes en âge de procréer

Selon le rapport de l'OMS*, la prévalence de l'anémie est élevée en Afrique et affecte :

* The global prevalence of anaemia in 2011 - OMS


Définition de l'anémie (selon l'OMS)

Chez l'enfant :

  • à la naissance : Hb < 13,5 g/dL ;
  • de la naissance à 6 ans : Hb < 11,5 g/dL ;
  • de 6 ans à 14 ans : Hb < 12,5 g/dL.

Chez la femme enceinte :

  • Hb < 11g/100mL au 1er et 3ème trimestre ;
  • Hb < 10,5g/100mL au 2ème trimestre ;
  • Hb < 10g/100mL en post-partum.

vig1L'anémie a souvent des effets désastreux pour les femmes enceintes et leurs nouveau-nés. Elle accroît pour les femmes le risque de décès pendant l'accouchement, par hémorragie entre autres, et pour les nouveau-nés le risque de troubles de la croissance et du développement. Dans de nombreux pays, les services de soins prénatals distribuent aux femmes enceintes des suppléments de fer pour couvrir les besoins très élevés pendant la grossesse et l'accouchement. L'UNICEF est l'un des principaux fournisseurs de comprimés de fer/acide folique, puisque de 1993 à 1996, il en a fait parvenir 2,7 milliards à 122 pays. (UNICEF, 1998).

La base de données mondiale de l'OMS sur l'anémie est la seule source d'estimations sur l'anémie au niveau des pays et aux niveaux régional et mondial. L'indicateur utilisé est la concentration sanguine en hémoglobine et les seuils pour établir les fourchettes normales de concentration en hémoglobine pour les différents groupes physiologiques de population (enfants, adolescents, adultes et femmes enceintes) ont été définies lors d'une consultation d'experts de l'OMS qui s'est tenue à Genève en 1992. Les estimations de l'anémie sont fournies par Région pour tous les groupes de population et reposent sur des données recueillies de 1993 à 2005.

La couverture des données est d'environ 70 % voire plus pour les enfants d'âge préscolaire (76,1 %), les femmes enceintes (69 %) et les femmes qui ne sont pas enceintes (73,5 %). La couverture pour les autres groupes de population est beaucoup plus faible : elle est de 33 % pour les enfants d'âge scolaire, de 40,2 % pour les hommes et de 39,1 % pour les personnes âgées. Globalement, la couverture pour la population dans son ensemble est de 48,8 %. La prévalence mondiale de l'anémie dans la population générale est de 24,8 %, et on estime à 1,62 milliard le nombre de personnes souffrant d'anémie.

Chez les enfants d'âge préscolaire, la prévalence de l'anémie est de 47,4 %, 293 millions d'enfants étant atteints à l'échelle mondiale. La prévalence la plus élevée est constatée en Afrique (67,6 %) et en Asie du Sud-est (65,5 %). Dans la Région de la Méditerranée orientale, elle est de 46 % et d'environ 20 % dans les autres Régions de l'OMS, à savoir les Amériques, l'Europe et le Pacifique occidental.

L'anémie est un véritable problème de santé publique mondial qui touche notamment les jeunes enfants et les femmes enceintes. L'OMS estime que 42 % des enfants de moins de cinq ans et 40 % des femmes enceintes dans le monde sont anémiques.

Selon les données de l'EDS Continue Sénégal 2016, la prévalence de l'anémie des enfants moins de cinq ans au Sénégal est toujours élevé (66%).

Les principales causes de l'anémie sont nutritionnelles et infectieuses. Celles-ci coexistent habituellement chez le même individu et aggrave l'anémie (Brooker et al, 2007; 2008). Mais il est souvent difficile de savoir quel est le principal moteur de l'état de santé de l'individu. Tomkins (2003) a démontré l'étroite interaction entre la carence en micronutriments et l'inflammation à travers différentes études.

Les auteurs ont identifiés des rapports séquentiellement mesurés chez des individus infectés, qui ont montré un rôle clé pour l'inflammation comme cause principale des changements de niveau dans les liquides biologiques. Selon des critères internationaux, il y a des niveaux de ferritine au cours desquels la carence en fer est reconnue. Il existe également des lignes directives claires pour le public visant des interventions en santé nutritionnelle (Tomkins, 2003). Cependant, l'utilisation d'indicateurs disponibles dans les populations fortement endémiques peut conduire à une meilleure estimation des carences.

Selon le raisonnement de Yip, si la cause principale de l'anémie dans une population est la carence en fer, les enfants et les femmes seront beaucoup plus affectés que les hommes ; si par contre l'anémie est liée à une cause carentielle autre que le manque de fer (une carence en vitamine C par exemple, ou une parasitose telle que l'ankylostomiase ou la malaria) qui touche toute la population, l'anémie atteindra également les hommes. Car dans les pays en développement, d'autres conditions, y compris d'autres carences en nutriments et l'ankylostome, sont moins susceptibles d'épargner les hommes adultes.

Ensuite, des analyses basées sur la régression logistique s'avèrent particulièrement adaptées à notre étude. Il s'agit de l'un des trois modèles multivariés le plus utilisé en épidémiologie. Cette technique statistique nous permettra de modéliser l'association entre notre variable dépendante, l'anémie des enfants moins de cinq ans et nos variables explicatives quantitatives, au moyen d'un indicateur clé, le rapport de côtes.

En recourant à cette méthode, nous pourrons évaluer successivement l'influence des facteurs contextuels et individuels sur le risque de l'anémie des enfants moins de cinq ans au Sénégal. Nous parviendrons ainsi à une meilleure identification des facteurs de risque d'anémie, utiles lors de l'élaboration des programmes de santé.

Télécharger le document complet : La nutrition des moins de cinq ans en Afrique : le double fardeau de la sous-nutrition et de la surnutrition - Union Africaine pour l'étude de la population

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Supplémentation intermittente en fer et en acide folique chez les femmes menstruées Directive OMS1

Les femmes en âge de procréer présentent un risque d'anémie accru résultant d'une déplétion chronique en fer au cours du cycle menstruel. On estime que 469 millions de femmes non ménopausées dans le monde souffrent d'anémie. Pour appuyer leurs efforts sur la voie des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), les États membres ont demandé à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de formuler des indications sur les effets et l'innocuité d'une supplémentation intermittente en fer et en acide folique chez les femmes menstruées dans le cadre de mesures de santé publique de prévention de l'anémie.

La supplémentation intermittente en fer et en acide folique est une intervention de santé publique recommandée chez les femmes menstruées vivant dans des environnements à prévalence élevée de l'anémie, afin d'améliorer leur hémoglobinémie et leur bilan en fer, réduisant ainsi le risque d'anémie (recommandation forte). La qualité globale des données factuelles s'est avérée faible dans le cas de l'anémie, de l'hémoglobinémie, de la carence en fer et du taux de ferritine, dans le cadre d'une comparaison entre un groupe recevant une supplémentation intermittente en fer, un groupe ne subissant aucune intervention et un groupe recevant un placebo. La comparaison de cette intervention avec une supplémentation quotidienne en fer révèle une qualité des données factuelles moyenne dans le cas de l'anémie, faible dans celui de l'hémoglobinémie et très faible dans celui de la carence en fer.

Contexte

On estime à 30,2 % (1) la prévalence mondiale de l'anémie chez les femmes non enceintes. L'anémie a des causes multiples, souvent concomitantes ; elle peut être due à des infections parasitaires, des pathologies inflammatoires, des anomalies héréditaires de la structure de l'hémoglobine, ou des carences en vitamines et en minéraux (fer, vitamines A, B12 et acide folique, notamment). Au moins la moitié des anémies est liée à une carence en fer (2). Celle-ci peut être due à un déséquilibre prolongé du bilan en fer, d'un apport insuffisant de fer (résultant d'une teneur insuffisante en fer dans la nourriture ou d'un problème d'absorption du fer), à des besoins accrus en fer ou à une perte chronique de fer par saignement. Le risque de carence en fer est plus important chez les femmes non ménopausées du fait des saignements menstruels (2).

L'anémie chez les femmes en âge de procréer est habituellement diagnostiquée lorsque l'hémoglobinémie est inférieure à 120 g/l, au niveau de la mer (3). Le diagnostic de l'anémie ferriprive est établi par la constatation simultanée d'une anémie et d'une carence en fer, déterminée en mesurant le taux de ferritine ou d'un autre indicateur du bilan en fer (récepteurs solubles de la transferrine sérique, par exemple) (4). L'anémie ferriprive réduit la résistance aux infections dans toutes les classes d'âge ainsi que la capacité physique et les performances au travail des adolescentes et des adultes (2, 5). De surcroît, les femmes débutant une grossesse avec des réserves insuffisantes en fer sont davantage exposées aux risques de morbidité maternelle et néonatale (6).

La supplémentation quotidienne en fer et en acide folique pendant une période de trois mois est la prophylaxie classique de l'anémie ferriprive chez les femmes non ménopausées. Malgré son efficacité avérée, son succès limité dans les régimes alimentaires des programmes de santé publique est probablement essentiellement dû aux faibles taux de couverture, à la quantité insuffisante de comprimés distribués et à la faible observance du traitement, en raison de ses effets indésirables (constipation, selles noires ou goût métallique, notamment) (7).

1 Une directive de l'OMS est tout document, quel que soit son titre, qui contient des recommandations de l'OMS relatives à des interventions sanitaires dans le domaine clinique, de la santé publique ou des politiques de santé. Une recommandation fournit des informations sur ce qu'il convient de faire du point de vue des décideurs, des prestataires de soins de santé ou des patients. Elle suppose un choix entre différentes interventions ayant un impact sur la santé et a des implications quant à l'utilisation des ressources. Toutes les publications contenant des recommandations de l'OMS sont approuvées par le Comité d'évaluation des directives (GRC) de l'OMS.

Télécharger le document complet : OMS • Supplémentation intermittente en fer et en acide folique chez les femmes menstruées • juillet 2022

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Les déterminants de l'anémie chez les enfants de moins de cinq ans

L'anémie se définit par un taux d'hémoglobine dans le sang inférieur aux valeurs normales. L'anémie par carence en fer est liée à un manque ou une mauvaise utilisation du fer par l'organisme.

Les seuils de l'anémie et le manque de fer

L'anémie est définie par un taux anormalement bas d'hémoglobine. Cette substance est présente dans les globules rouges du sang. Elle leur permet de transporter l'oxygène vers tous les organes du corps.

L'anémie survient quand le taux d'hémoglobine dans le sang est inférieur aux valeurs normales. Chez l'adulte, ce taux varie en fonction du sexe et des périodes de la vie :

  • 130 grammes par litre de sang (ou g/l) chez l'homme ;
  • 120 g/l chez la femme ;
  • 105 g/l chez la femme enceinte (à partir du second trimestre de grossesse).

Chez l'enfant, la quantité normale d'hémoglobine change à chaque étape de la croissance :

  • 150 à 180 g/l chez le nouveau-né ;
  • 115 g/l entre un et deux mois ;
  • 105 g/l de deux mois à 1 an ;
  • 115 g/l de 1 an à la puberté.

L'anémie par carence en fer (dite aussi anémie martiale ou anémie ferriprive) est due à un manque de fer indispensable à la fabrication de l'hémoglobine. Le fer est l'oligoélément le plus abondant du corps humain qui en contient, dans des conditions normales, entre 2,5 et 4 g (aussi bien chez la femme que chez l'homme).

La carence en fer provoque donc une diminution de la fabrication de l'hémoglobine au niveau de la moelle osseuse.

Les causes de l'anémie par carence en fer

L'anémie par carence en fer est principalement due soit à des pertes de sang soit à un manque de fer dans l'alimentation quotidienne. Les troubles d'absorption du fer par le tube digestif sont plus rares.

Des pertes sanguines à l'origine de l'anémie

Chez l'adulte, l'anémie par carence en fer est le plus souvent causée par des pertes de sang invisibles dues à des saignements faibles mais prolongés (90 % des cas). Il peut s'agir de saignements :

  • digestifs : ulcère gastroduodénal, polypes du colon, cancer du colon et du rectum...,
  • gynécologiques : fibrome de l'utérus...,
  • urologiques : cancer de la vessie...

Moins fréquemment, il s'agit de pertes sanguines visibles. Elles peuvent être d'origine :

  • gastro-intestinale : présence de sang dans des vomissements, coloration noire des selles, sang rouge dans les selles ou  rectorragies présentes dans la rectocolite hémorragique par exemple,
  • gynécologique : règles très abondantes et/ou longues ou saignements entre les règles...

Une perte de sang de 200 ml correspond à une perte de 100 mg de fer environ.

Ces saignements sont favorisés par la prise de certains médicaments et en particulier par la prise d'anticoagulants ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Un apport insuffisant de fer dans l'alimentation en cause dans l'anémie

L'anémie peut aussi être due à un apport insuffisant de fer dans l'alimentation, par rapport aux besoins du corps. Ceux-ci sont particulièrement importants pour deux catégories de population.

Carence en fer chez les enfants de 6 mois à 5 ans

Dans cette tranche d'âge, la croissance rapide, en particulier jusqu'à 3 ans, nécessite des quantités de fer importantes.

La carence est fréquente chez les nourrissons de 6 à 18 mois. En effet, lors des six premiers mois de vie, l'alimentation par du lait n'apporte pas toujours suffisamment de fer. Grâce à la diversification, l'alimentation du bébé s'enrichit progressivement en fer.

Le manque de fer peut entraîner la survenue d'une anémie, retentir sur le développement psychomoteur et les défenses immunitaires de l'enfant.

Carence en fer chez les femmes enceintes

Les besoins en fer augmentent considérablement avec la croissance du fœtus et du placenta et l'augmentation importante du volume sanguin. Les femmes enceintes sont particulièrement touchées par une carence en fer, surtout en fin de grossesse, et plus particulièrement en cas de naissances multiples.

Carence en fer due au régime alimentaire

Par ailleurs, une insuffisance d'apport en fer peut être liée à l'alimentation en cas de régime végétarien ou végétalien strict.

Une mauvaise absorption du fer par le tube digestif

Plus rarement, l'anémie est due à une mauvaise absorption du fer par le tube digestif, en raison d'une affection touchant la paroi digestive (ex. : maladie de Crohn, maladie cœliaque ou intolérance au gluten).

Source : Comprendre l'anémie par carence en fer - ameli.fr

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Stades de la carence en fer

Les résultats des examens biologiques permettent de définir le stade de l'anémie ferriprive.

Le stade 1 est caractérisé par une diminution des réserves de fer de la moelle osseuse; l'hémoglobine (Hb) et le fer sérique restent normaux, mais le taux de ferritine sérique tombe à < 30 ng/mL (< 67,4 pmol/L). L'augmentation compensatoire de l'absorption du fer provoque une augmentation de la capacité de fixation du fer (du taux de transferrine).

Au stade 2, l'érythropoïèse est altérée. Bien que le niveau de la transferrine soit augmenté, le taux de fer sérique diminue; la saturation de la transferrine diminue. L'érythropoïèse est altérée lorsque le fer sérique tombe à < 50 mcg/dL (< 9 micromoles/L) et la saturation de la transferrine à < 16%. Le taux du récepteur sérique de la transferrine s'élève (> 8,5 mg/L).

Au cours du stade 3, une anémie avec des globules rouges d'aspect et d'indices normaux se développe.

Au stade 4, une microcytose puis une hypochromie se développent.

Au stade 5, la carence en fer affecte les tissus, entraînant une symptomatologie.

Le diagnostic d'anémie ferriprive implique la recherche de sa cause, habituellement des saignements. Les patientes qui ont une perte de sang évidente (p. ex., les femmes souffrant de ménorragie) peuvent devoir subir d'autres tests. Les hommes et les femmes ménopausées sans perte de sang évidente doivent subir un bilan de l'appareil digestif, parce que l'anémie peut être la seule indication d'un cancer gastro-intestinal occulte. Rarement, des épistaxis ou des saignements génito-urinaires chroniques peuvent être sous-estimés par le patient et doivent être évalués si les examens gastro-intestinaux sont normaux.

Source : Anémie ferriprive - Manuel MSD

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Les symptômes et le diagnostic de l’anémie par carence en fer

L'anémie par carence en fer est souvent asymptomatique. Si elle s'accentue, elle provoque une fatigue, un essoufflement, des maux de tête... Le diagnostic est posé grâce à un bilan sanguin. Le médecin recherche la cause de cette anémie par carence en fer : saignement visible ou invisible, régime alimentaire inadapté...

Des symptômes révélateurs en cas d'anémie importante

L’anémie par carence en fer est souvent bien tolérée par le corps, et n’entraîne aucun symptôme lorsqu’elle débute, car elle s’installe très progressivement. Elle peut alors être révélée par un bilan sanguin réalisé pour un autre motif.

Toutefois, si la baisse du taux d'hémoglobine devient plus importante, divers symptômes peuvent apparaître :

  • des signes propres à l’anémie : pâleur, fatigue, essoufflement à l’effort, maux de tête, sensation de « tête qui tourne », vertiges, étourdissements, faiblesse en se levant d’une chaise ;
  • des signes caractéristiques du manque de fer : peau et cheveux secs, ongles cassants.

La consultation médicale en cas d'anémie par carence en fer

En cas de symptômes évoquant une anémie, une consultation auprès de son médecin traitant est indispensable. Après avoir examiné son patient, le médecin prescrit un bilan sanguin pour établir le diagnostic d’anémie en fer.

Le bilan sanguin

Le bilan permet de faire le diagnostic d'anémie et d'en préciser les caractéristiques.

Le taux d'hémoglobine ou Hb

Sa mesure permet de poser le diagnostic d'anémie.

Chez l'adulte, le taux normal d'hémoglobine varie en fonction du sexe et des périodes de la vie :

  • 130 grammes par litre de sang (ou g/l) chez l'homme ;
  • 120 g/l chez la femme ;
  • 105 g/l chez la femme enceinte (à partir du second trimestre de grossesse).

Chez l'enfant, la quantité normale d'hémoglobine change à chaque étape de la croissance :

  • 150 à 180 g/l chez le nouveau-né ;
  • 115 g/l entre un et deux mois ;
  • 105 g/l de deux mois à 1 an ;
  • 115 g/l de 1 an à la puberté.

Le taux d'hémoglobine est révélateur d'une anémie lorsqu'il est inférieur aux valeurs normales précisées ci-dessus.

L'hémogramme ou numération formule sanguine

Le volume globulaire moyen ou VGM des hématies ou globules rouges

C'est le volume moyen des globules rouges (ou hématies). En cas d'anémie par carence en fer, il est inférieur à la valeur basse de référence et il confirme le diagnostic d'anémie microcytaire.

La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine ou CCMH des hématies

C'est la quantité d'hémoglobine présente dans les globules rouges. La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) normale est abaissée dans l'anémie par carence en fer ; on dit que l'anémie est hypochrome.

Le taux de réticulocytes, rarement

Cette mesure n'est pas nécessaire pour poser le diagnostic d'anémie par carence en fer.

La moelle osseuse produit constamment des globules rouges qui passent dans le sang. Les réticulocytes sont les globules rouges récemment produits par la moelle. Dans le cas d'une carence en fer, la production des hématies par la moelle est diminuée et le taux de réticulocytes abaissé.

Bilan du fer

Dosage de la ferritine

Pour vérifier que l'anémie est bien due à une insuffisance de fer, le médecin demande aussi un dosage de la ferritine (protéine assurant le stockage du fer) présente dans le sang. La ferritine reflète les réserves de fer de l'organisme.

Le taux normal de ferritine est compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre (ng/ml) de sang (selon l'âge et le sexe du patient, et la technique de dosage utilisée). Une quantité de ferritine inférieure à 20 ng/ml chez la femme et 30 chez l'homme et la femme ménopausée révèle une carence en fer.

À noter : en cas d'inflammation et d'infection, la ferritine sérique peut être normale ou même augmentée et ne reflète plus vraiment les réserves en fer.

Dosage du fer sérique et de la transferrine parfois

Dans certaines situations seulement, un dosage du fer sérique (présent dans le sang) associé à un dosage de la transferrine (transporteur plasmatique du fer) est demandé.

L'anémie par carence en fer se traduit par :

  • un taux d'hémoglobine inférieur à la normale pour le sexe et l'âge ;
  • des globules rouges de petite taille (VGM bas) et peu concentrés en hémoglobine (CCMH basc'est une anémie microcytaire hypochrome ;
  • un taux de ferritine trop bas pour le sexe et l'âge, authentifiant le manque de fer.

Le bilan après diagnostic d'anémie par carence en fer

Une fois confirmé le diagnostic d'anémie par carence en fer, le médecin traitant recherche la cause de cette anomalie.

Il interroge son patient d'abord sur son alimentation (ou celle de son enfant si c'est lui qui est anémié) pour savoir si ses apports ferreux sont suffisants.

Si l'alimentation n'est pas en cause, il demande un bilan complémentaire afin d'identifier les facteurs entraînant des pertes sanguines visibles ou invisibles :

  • recherche de sang dans les selles, les urines ;
  • examen gynécologique ;
  • endoscopie digestive haute ;
  • coloscopie...

Un avis médical spécialisé est souvent nécessaire auprès d'un gynécologue, d'un gastro-entérologue, d'un urologue...

Source : Les symptômes et le diagnostic de l’anémie par carence en fer - ameli.fr

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Le traitement de l'anémie par carence en fer

Le traitement de l'anémie par carence en fer nécessite un apport médicamenteux prolongé en fer. Parallèlement, il est indispensable de traiter la cause du manque de fer. Un suivi biologique permet de contrôler la normalisation de la numération formule sanguine et de la ferritine.

Le traitement de l'anémie par carence en fer

Corriger l'anémie par carence en fer

Le fer par voie orale

Le traitement de l'anémie par carence en fer repose d'abord sur un apport de fer par la prise de comprimés (ou de sirop pour les enfants). Celui-ci doit être poursuivi pendant au moins trois mois et pris en dehors des repas, pour favoriser une bonne absorption du fer.

Ce traitement par fer provoque une coloration noire des selles et peut causer douleurs abdominales.

Ces effets secondaires peuvent être diminués et l'efficacité du traitement améliorée en appliquant quelques conseils de base :

  • Prenez le fer accompagné d'un jus d'orange, car le fer est mieux absorbé dans un milieu acide. La vitamine C améliore l'absorption du fer.
  • Prenez le traitement en dehors des repas, car l'absorption est diminuée par les phytates (avoine, blé, son), les polyphenols (thé, kakis, raisins, sojas, fruits rouges) et le calcium.
  • Diminuez, après accord de votre médecin, les doses quotidiennes de fer pour mieux supporter le traitement.

Il est important de savoir qu'une consommation importante de thé gêne l'absorption du fer.

Par ailleurs, les compléments en fer sont susceptibles d'interactions avec d'autres médicaments (ex. : traitement contre l'ostéoporose, traitement anti-acidité gastrique). Pour connaître les précautions à prendre si vous suivez déjà un autre traitement, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

Le fer en perfusion

Une perfusion de fer est parfois indiquée lorsque :

  • le traitement par voie orale n'a pas permis de corriger l'anémie ;
  • la perte sanguine et de fer est supérieure à la capacité d'absorption de fer par le tube digestif ;
  • il existe une maladie inflammatoire intestinale (rectocolite hémorragique ou maladie de Crohn) qui diminue l'absorption du fer et majore les effets secondaires lors de la prise de fer par voie orale.
La transfusion sanguine

Très exceptionnellement, une transfusion sanguine peut être envisagée en début de traitement :

  • si l'anémie est importante en raison d'un important saignement survenu brutalement ;
  • si elle engendre des symptômes mal supportés.

Le traitement de la cause de l'anémie par carence en fer

Par ailleurs, parallèlement à l'apport de fer, il faut toujours traiter la cause de l'anémie : traitement d'un ulcère gastro-duodénal, d'un fibrome utérin, d'un polype du colon, d'une maladie cœliaque, d'une maladie de Crohn, d'une rectocolite hémorragique...

Le suivi médical pendant le traitement de l'anémie par carence en fer

Le patient doit présenter une amélioration des symptômes après quelques semaines de traitement par fer.

Pour vérifier l'efficacité du traitement de l'anémie par carence en fer, le médecin prescrit des examens sanguins de surveillance prenant en compte deux critères :

  • la numération formule sanguine : elle doit se normaliser rapidement. Le taux de réticulocytes (globules rouges jeunes) augmente pour atteindre un taux maximal après 7-10 jours, l'hémoglobine commence à augmenter après 1-2 semaines de traitement et retrouve un taux normal après 6-8 semaines.
  • le taux de ferritine. Lors d'un traitement par fer per os (comprimés, sirop), la ferritine est contrôlée après 3 mois, après avoir préalablement interrompu le traitement par fer pendant au moins deux semaines. Lors d'un traitement par perfusion, le contrôle de la ferritine a lieu au moins 2 à 3 mois après la dernière injection. Lorsque le taux est normal, on envisage l'arrêt du traitement.

Source : Le traitement de l'anémie par carence en fer - ameli.fr

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Pourquoi traiter ? Les complications de l'anémie

  • Chez les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque ou les malades coronariens, une anémie qui dure trop longtemps peut causer des tableaux de décompensations cardiaques globales, voire d'ischémie myocardique.
  • Chez les sujets âgés, une chute de l'hémoglobine peut être à l'origine de malaises hypotensifs. "Quand il se lève, le sujet âgé peut chuter dès suite d'une hypotension orthostatique et se blesser", avance l'hématologue. Les personnes âgées, plus sensible, peuvent présenter une altération notable de leur qualité de vie. 
  • Toute anémie qui s'installe dans la durée peut causer différents symptômes, altérer la qualité de vie, voire induire des signes de souffrances sur les organes, pas suffisamment oxygénées.

Source : Anémie : symptômes, causes, traitements, risques et complications - medisite.fr

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1. Dénomination du médicament

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2. Composition qualitative et quantitative

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3 - Forme pharmaceutique

Sirop.

4. Données cliniques

4.1 Indications thérapeutiques

4.2. Posologie et mode d'administration

Se conformer à la prescription du médecin.

4.3. Contre-indications

Contre-indiqué chez les patients ayant une hypersensibilité à l'un des principes actifs ou des constituants.

4.4. Mises en garde et précautions d'emploi

4.5. Grossesse et allaitement

Sans objet.

4.6 Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec l'amlodipine sont : vomissement, nausée, troubles du sommeil, constipation, flatulence, anorexie.

5. Données pharmaceutiques

5.1. Classe pharmacothérapeutique

Antianémiques. Code ATC : B03AE01 

5.2. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 1 flacon de sirop de 200 ml.

6 - Conditions de prescription et de délivrance

Sans prescription médicale.

7 - Titulaire de l'AMM

Strides Pharma Science Limited
Strides House, Opp IIM-B, Bilekahalli,
Bannerghatta Road,
Bangalore – 560076, India

8 - Date de mise à jour du texte

Mars 2019.

Dernière mise à jour de cette page

17/05/2019.



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