Les mieux notés - Les plus commentés
J. Clara, D. Bourgeois, M. Muller-Bolla - France
Publié en Anglais dans OST Volume 35 - Septembre 2012 pages 5-11
Contexte : L’évaluation de la santé bucco-dentaire a évolué avec le nouveau concept de la maladie carieuse. Il est nécessaire de connaitre les concordances entre les anciennes et les nouvelles méthodes d’enregistrement des lésions carieuses.
Objectif : Identifier les codes d’ICDAS II à employer pour enregistrer la composante C de l’indice CAO, définit par l’OMS en 1997.
Méthode : Une revue de la littérature des articles publiés entre janvier 2002 et janvier 2012 a été réalisée en utilisant “ICDAS” comme mot-clé pour la recherche électronique. Seules les études épidémiologiques qui ont employé ICDASII comme critère d’évaluation, calculé les indices CAO et ont donné les codes d’ICDAS II utilisés pour le calculer, ont été incluses.
Résultats : Quatorze études ont répondu aux critères d’inclusion. Les CAO calculés étaient le C3-6AO (10 études), C4-6AO (4 études) ou C5-6AO (3 études). La composante C faisait référence aux lésions carieuses cavitaires (7 études) ou aux lésions dentinaires (7 études), et il n’y avait aucun consensus sur les codes d’ICDAS II employés pour les définir. Seules les lésions ICDAS II 5-6 étaient unanimement considérées comme carieuses. En revanche, l’utilisation des codes ICDAS II 3-4 ne faisait pas l’unanimité. La seule étude épidémiologique qui avait comparé les deux méthodes a montré que C3-6 correspondait à la composante C de l’indice CAO défini par l’OMS.
Conclusion : Il y avait des désaccords sur les codes d’ICDAS II à employer pour le calcul du CAO. Ainsi pour comparer les valeurs de CAO de différentes études, il est nécessaire de se référer au seuil de diagnostic carieux utilisé, qui doit être le même.
Mots clés : ICDAS, OMS, CAO, étude épidémiologique, enfants,
Keywords : ICDAS, WHO, DMF, epidemiologic studies, children,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 2600 fois, téléchargé 5 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
Pr Emmanuel Konan - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans OST Volume 33 - Décembre 2010 pages 11-17
Introduction : La prise en charge des tumeurs parotidiennes en milieu africain est délicate en raison de la faiblesse du plateau technique, du retard de consultation, des traitements des tradipraticiens, du volume tumoral, des surinfections et de l’ulcération de certaines d’entre elles.
Objectif : Identifier les particularités épidémiologiques, cliniques, évolutives et thérapeutiques pour proposer un schéma adapté dans la prise en charge de ces tumeurs dans nos conditions africaines.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 38 patients présentant une tumeur parotidienne opérée et hospitalisés dans le service de Stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU de Treichville (Abidjan) durant la période allant de janvier 2005 à décembre 2009 inclus soit une période de 5 ans.
Résultats : L’étude a concerné 21 (55,3%) hommes pour 17 (44.7%) femmes âgés entre 8 et 75 ans venus dans 76.31% pour tumeur parotidienne. Dans 55.26% les patients ont consulté entre 1 et 5 ans. Sur le plan clinique : l’état général était conservé dans 91.1%, la taille des tumeurs variait entre 5 et 10 cm dans 60.53%, elles se présentaient sous forme de nodule dans 78.9%, étaient recouvertes d’une peau saine dans 78.95%, se présentaient sous forme de tumeur isolée dans 72.06%. L’échographie a été l’examen paraclinique le plus utilisé (65.79%). Les tumeurs étaient bénignes dans 76.3% dominées par l’adénome pléomorphe (63.2%). La tumeur maligne la plus fréquente était le carcinome muco-épidermoïde (7.9%). La parotidectomie exo-faciale a été la technique la plus utilisée (60.52%). Le taux de suivi des malades à 2 ans était de 5.26%.
Conclusion : Les conditions socioculturelles de la prise en charge des tumeurs et l’insuffisance du plateau technique nous font proposer la parotidectomie totale pour un meilleur taux de guérison des patients.
Mots clés : tumeur parotidienne, parotidectomie, échographie, anatomie, pathologie,
Cet article est actuellement coté
(1,8 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1459 fois, téléchargé 11 fois et évalué 4 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
. ONANA, A. NGONGANG - Cameroun
Publié en Français dans OST Volume 25 - Mars 2002 pages 45-51
L'hygiène et l'asepsie au cabinet dentaire relèvent de l'éthique médicale et de l'obligation légale. L'enquête réalisée avec la participation de 33 praticiens sur les 42 exerçant à Yaoundé permet d'appréhender la réalité de l'hygiène au quotidien. Les modalités de nettoyage, de décontamination, de désinfection ou de stérilisation des locaux, de l'équipement dentaire et de l'instrumentation, le lavage des mains, l'utilisation du matériel à usage unique, et la protection vaccinale des praticiens ont été analysés.
Le nettoyage des sols et des paillasses est quotidien (100 %) ; la désinfection est quotidienne dans 83 % des services et le nettoyage des murs quotidien dans 67 % des services. Dans tous les centres, le nettoyage ou la désinfection du fauteuil dentaire est journalier et se fait avec du savon (23 %) et /ou de l'eau de Javel (56 %). Le nettoyage ou la désinfection de l'aspiration se fait avec du savon (24 %) ou de l'eau de Javel (47 %). Les pièces à main et les turbines sont nettoyées et /ou désinfectées après chaque utilisation (94 %) avec de l'alcool ( 17%) ou de l'eau de Javel (32 %) et stérilisés dans 33 % de centres. L'instrumentation est stérilisée avec un poupinel (45 %), un autoclave (40 %), ou désinfectée à froid (15 %). La fréquence de traitement de l'instrumentation bien respectée (83 %). Cependant les produits utilisés sont très variés et ne sont pas toujours utilisés dans l'ordre préconisé. Le lavage des mains est systématique entre chaque patient ; 50 % des praticiens utilisent des savons en pain ou en poudre et 50 % une solution antiseptique ou désinfectante.
S'agissant de la couverture vaccinale, seules 3 praticiens étaient correctement vaccinés contre l'hépatite B, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et la tuberculose. S'agissant de la protection des praticiens, 72 % ne portent pas de calot ; 56 % ne portent pas de lunettes ;40 % ne portent pas de masque ; 95 % n'utilisent pas de digue ; 56 % ne décontaminent pas les films radio et 37% ne décontaminent pas les empreintes ; la tenue vestimentaire habituelle consiste en une blouse sur vêtements de ville (78 %) et des chaussures de ville (90 %).
Les déchets sont incinérés dans 35 % des centres. Une meilleure connaissance des différentes étapes (nettoyage, décontamination, désinfection ou stérilisation) et des produits utilisés, le respect absolu de l'usage unique du matériel, une protection vaccinale optimale et l'élaboration de protocoles écrits et affichés dans les services sont des points fondamentaux pour des soins de qualité. En effet, la négligence et l'ignorance des règles d'hygiène et d'asepsie ne doivent plus faire partie intégrante de l'aléa thérapeutique dans les services dentaires.
Mots clés : hygiène, asepsie, nettoyage, décontamination, désinfection, stérilisation,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1383 fois, téléchargé 14 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
A. KAMAGATE, D. KONE, N.T. COULIBALY, A. AHNOUX - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans OST Volume 28 - Mars 2005 pages 28-32
Le curetage parodontal est de plus en plus associé à l’irrigation sous-gingivale dans le traitement des parodontites chroniques. Il est déraisonnable de penser pouvoir contrôler une infection parodontale par un traitement mécanique seul. La plupart des patients ne parviennent pas à la dextérité manuelle nécessaire pour réaliser le contrôle de plaque à domicile, ou ne montrent pas de motivation suffisante. Il est donc intéressant de pouvoir délivrer des agents antimicrobiens directement dans la poche parodontale. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’action de l’irrigation sous-gingivale associée au curetage parodontal sur les paramètres cliniques et de comparer les effets de la chlorhexidine (Eludril®) et de l’hypochlorite de sodium (Dakin Cooper®) dans le traitement des parodontites chroniques de l’adulte. Les résultats indiquent qu’au niveau de l’Indice de Plaque, de l’indice gingival et de l’Indice de Saignement le curetage associé à l’irrigation avec l’EludriI® s’est montré légèrement plus efficace que le curetage associé à l’irrigation avec le Dakin Cooper®. Et ce dernier aussi s’est montré légèrement plus efficace que le curetage parodontal seul. Cependant, au niveau des profondeurs de poche, le curetage parodontal seul a été aussi efficace que le curetage associé à l’irrigation sous-gingivale.
Mots clés : parodontites chroniques, adultes, thérapeutique parodontale, curetage parodontal, irrigation sous-gingivale, Eludril, Dakin, Cooper,
Cet article est actuellement coté
(3,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1374 fois, téléchargé 20 fois et évalué 3 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
N. DOUKI ZBIDI, S. ZOUITEN, H. HAJJAMI, C. BACCOUCHE - Tunisie
Publié en Français dans OST Volume 26 - Décembre 2003 pages 28-32
Les lésions fluorotiques présentent un aspect clinique polymorphe. Aux modifications de couleurs de l'émail s'ajoutent des pertes de substances de type hypoplasique. Une appréciation du type de surface, la nature et la profondeur des dyschromies est nécessaire pour savoir poser le bon diagnostic et de là proposer le traitement adéquat qui peut aller du simple traitement général à base de vitamine C jusqu'aux facettes esthétiques en passant par la micro-abrasion et le blanchiment chimique.
Mots clés : opacité, fluorose, micro-abrasion, blanchiment,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1312 fois, téléchargé 21 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
L. Ousehal, L. Lazrak, J. Marzak, A. Bennani - Maroc
Publié en Français dans OST Volume 35 - Mars 2012 pages 27-36
Basée sur le principe de la sphère de Monson, la technique du drapeau constitue un moyen relativement simple pour déterminer le plan d’occlusion, en utilisant un rayon fixe de 104 mm. La théorie de Monson a été pendant longtemps controversée.
Notre travail consiste en une étude clinique réalisée au CCTD de Casablanca, sur 31 cas complètement dentés en normocclusion. Son objectif est triple : calculer sur les téléradiographies de profil, les rayons anatomiques et géométriques servant à la construction de la courbe de SPEE, voir s’il y a concordance entre ces deux rayons et enfin les comparer à la valeur théorique de 104 mm.
A partir des résultats obtenus il semblerait que :
Mots clés : plan d’occlusion, courbe de SPEE, téléradiographie de profil, technique du drapeau,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1158 fois, téléchargé 10 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
B. DIALLO, S. DIA-TINE, Ch. NDIAYE-FATY, S. BADJI - Sénégal
Publié en Français dans OST Volume 18 - Mars 1995 pages 5-7
Après avoir défini des paramètres chiffrés en fonction des repères anatomiques classiques, les auteurs décrivent la position de l'épine de Spix dans une population de type négro-africaine. Les différentes formes de l'épine de Spix rencontrées dans cette population ont également été étudiées et comparées à celles décrites chez d'autres populations.
Mots clés : anesthésie tronculaire, épine de Spix,
Cet article est actuellement coté
(2,7 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1061 fois, téléchargé 29 fois et évalué 3 fois.
1 commentaire a été posté à propos de cet article
- Lire l'article
M.C. BENGONDO, S. NGOA, J. ONANA, C. EWO, G. BENGONO - Cameroun
Publié en Français dans OST Volume 29 - Juin 2006 pages 15-18
La carie dentaire, maladie sans prestige ni menace pour la vie, croit-on dans nos régions, est à la base de la perte des dents et des complications multiples. Cette étude a eu pour but d’évaluer la morbidité de cette pathologie dans les services d’odonto-stomatologie. Avec un nombre moyen de 4,5 dents cariées par personne et un indice moyen de morbidité de 0,15 ; la carie dentaire touche toutes les couches socio-professionnelles, sans distinction d’âge ni de sexe. Les femmes paraissent plus vulnérables à la carie, et elles consultent les services dentaires plus que les hommes. Nous sommes des édentés potentiels à cause de la carie dentaire, si des mesures de prévention et de formation en santé bucco-dentaire ne sont pas mises en action dans notre pays.
Mots clés : caries dentaires, morbidité, prévention, formation,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1032 fois, téléchargé 8 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
K. ALMAS, F MAROOF, C McALLISTER, R FREEMAN - Arabie saoudite
Publié en Anglais dans OST Volume 25 - Juin 2002 pages 40-44
La cigarette représente un facteur de risque de la maladie parodontale. Cette étude a pour but d'examiner l'attitude et les connaissances dentaires des lycéens de Riyad et Belfast vis-à-vis de l'utilisation de la cigarette.
Huit écoles de Riyad et six de Belfast ont été sélectionnées par la méthode de fragmentation des échantillons. 290 étudiants de Riyad et 144 de Belfast ont été inclus, représentant un taux de réponse de 85 %. La santé orale en relation avec l'utilisation da la cigarette ne représentait aucune différence entre les 2 groupes. Cependant, les non-fumeurs de Belfast et Riyad (3.32 ± 1.60) avaient plus de connaissances concernant la cigarette et la santé orale que ceux qui fumaient (2.81±1.45) (t=2.73 : P=0.007). Aucune différence n'a été remarquée concernant la santé gingivale. L'utilisation de la cigarette est plus développée à Belfast, cependant plus de cigarettes sont fumées à Riyad.
Mots clés : cigarettes, maladies parodontales,
Keywords : smoking, periodontal diseases,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 1007 fois, téléchargé 4 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
O.O. DENLOYE, O.O. BANKOLE, C.O. ONYEASO - Nigéria
Publié en Anglais dans OST Volume 27 - Décembre 2004 pages 29-32
Asymptomatic hospital visits have been generally accepted as health behaviour that should be encouraged, although some factors have been identified as factors affecting compliance and attendance.
A three years prospective study of the pattern of dental clinic attendance of children seen at the University college Hospital Ibadan was carried out between January 2001-December 2003. A total of 875 children comprising of 421 (48.1%) males and 454 (51.89%) females formed subjects for the study. Results showed that the modal age of presentation was 6-10yers. 88.8% of the children had symptomatic visits while 11.2% had asymptomatic visits and dental caries and its sequel were the frequently diagnosed symptoms. 67.8% of the symptomatic cases required extraction of their badly broken down teeth due to their late presentations at the clinic. Over 80% of the children with asymptomatic visits required only oral prophylaxis.
In conclusion, an early age at presentation and asymptomatic visits are health behaviours that should be encouraged through regular dental health education to parents especially mothers.
Mots clés :
Keywords : dental health, service utilisation, dental attendance, children,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés d'OST électronique.
Il a été consulté 954 fois, téléchargé 1 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
- Lire l'article
APIDPM © 2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.