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Revue de presse de santé tropicale

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Cancer du col de l’utérus : Un nouveau protocole de dépistage peut diminuer le nombre de nouveaux cas

Midi Madagasikara | Madagascar | 23/07/2019 | Lire l'article original

Ce n’est pas encore le cas à Madagascar, mais un certain nombre de pays ont déjà sauté le pas : mettre en œuvre un nouveau programme de dépistage du cancer du col de l’utérus en utilisant en première intention, le test HPV qui indiquera la présence du papillomavirus humain, responsable de plus de 90% des cancers du col, si actuellement c’est l’examen cellulaire lors d’un frottis classique qui est le plus répandu dans le monde, et l’inspection visuelle dans les pays à faible revenu comme Madagascar.

Le cancer du col de l’utérus est le second cancer féminin le plus répandu à Madagascar. Causé par le papillomavirus humain (HPV), il est le second cancer le plus répandu à Madagascar après celui du sein, mais est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes de 36 à 45 ans. Le dépistage permet pourtant de diminuer fortement le nombre de cas de cancer du col. Jusqu’ici, c’est le frottis classique qui est la méthode de dépistage le plus répandu. Les experts préconisent maintenant, en première intention, le test HPV pour les femmes de plus de 30 ans. Plusieurs pays ont déjà sauté le pas, comme les Pays-Bas et l’Italie, et bientôt la France. Selon les spécialistes, le test HPV en première intention permet d’allonger la durée entre deux dépistages, passant de trois à cinq ans.

Même manière. Ce test HPV indiquera une éventuelle infection par un HPV et le type de virus observé. Faut-il rappeler qu’il existe près de 200 souches de HPV, mais seulement quelques-uns sont hautement cancérogènes, notamment les types 18 et surtout le 16, et dans la moindre mesure, les types 6 et 11. Le test HPV se fait de la même manière que le frottis classique, par voie vaginale. Le reste se passe en laboratoire. Si le frottis classique regarde si les cellules prélevées sur le col de l’utérus sont normales ou anormales, le test HPV permet de savoir s’il y a éventuelle infection par un virus à haut risque de cancer du col.

Passe la barrière du préservatif. Car le HPV est un virus très malin. Il passe facilement et est capable de se dissimuler. Par sa taille infinitésimale de 55 nanomètres, il est capable de traverser la barrière physique en latex ou en polyuréthane du préservatif. De plus, le virus n’est pas uniquement présent au niveau des muqueuses, mais peut l’être sur toute la zone génitale et ne nécessite donc pas de pénétration pour qu’il se transmette. Le Dr Charlotte Methorst, chirurgien urologue, membre du comité d’andrologie et médecine sexuelle de l’Association Française d’Urologie (AFU) confirme : « Les infections à HPV sont les seules infections sexuellement transmissibles et peuvent être transmises lors de relations sexuelles protégées », a-t-elle affirmé dès 2017, dans le cadre d’un entretien publié par la société savante française.

Parcours. Ainsi, les attouchements et les caresses intimes peuvent être sources de contamination. Et une fois présent dans les voies génitales, il est capable de se camoufler et être toléré par le système immunitaire. Et comme il se dissimule, il n’est pas détectable dans le sérum sanguin. Il n’y a donc pas de sérologie HPV. Après la contamination, le virus cherche à s’introduire dans l’ADN des cellules ,à le modifier et faire évoluer ces cellules vers des lésions précancéreuses. Ils y parviendront plus ou moins longtemps après la contamination. Pour arriver jusqu’aux lésions cancéreuses, il peut s’écouler jusqu’à plusieurs décennies.

Les hommes aussi. Les femmes ne sont pas les seules concernées par les dangers des HPV. Ceux-ci sont également à l’origine de lésions (bénignes ou cancéreuses) chez l’homme. On les retrouve dans 96% des cancers de la marge anale et au moins 33 % des cancers du pénis. Selon le Dr Methorst, « les condylomes (verrues génitales) sont dues à des HPV non oncogène, mais quand un patient est porteur de condylomes, le risque qu’il ait aussi été infecté par un HPV oncogène est beaucoup plus élevé ». Face à la présence de condylomes, la probabilité de développer un cancer est multipliée par 21 pour le cancer anal, par huit pour le cancer du pénis et par trois pour les cancers de la gorge.

Hanitra R.

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