La Journée mondiale de lutte contre le Sida dans la province de la Ngounié débute par le département de la Dola dont Ndendé est le chef-lieu. Sensibilisation et dépistages gratuits au programme ce mois de décembre 2019. (Gabonews) : Le thème retenu autour pour la journée contre le sida : les communautés au centre de l'action. Depuis des décennies la lutte contre la pandémie du sida mobilise chaque décembre tous les couches sexuellement actives notamment les jeunes entre 15 et 35 ans. "Il faut protéger la jeunesse pour qu'elle puisse nous remplacer" estime Dr Colombe Mavoungou du CTA, Mouila.

Investir dans l'avenir lie tous les maillons de la chaîne des pairs éducateurs. A Ndendé où a s'est déroulé le lancement du mois de lutte contre le sida sous le regard du préfet du département de la Dola, Alphonse Ndemé, deux sites des opérations de dépistages volontaires et gratuits : le lycée Paul Marie Yembit et le Conseil départemental de la Dola tandis que la conférence débat (sensibilisation) a été animée à l'hôtel de ville par Dr Colombe Mavoungou du CTA Dr Olivier Mupepé Nganga du Centre médical de Ndendé avec la participation de Stéphane Mapota du Comité multisectoriel de lutte contre le sida Ngounié.

Lébamba, Ndendé et Mouila sont les localités visées par cette campagne de communication sur le VIH 2019. Le contexte alarmiste des Infections sexuellement transmissibles a justifié le choix pour le début de ces sensibilisations qui s'intensifient en décembre. "Par les communautés l'information passe avec fluidité" rappelle Dr Mupepé Nganga.

Entre jeunes, le sida n'est plus un sujet tabou, les mots justes pour décrire les maux causés par le VIH sont trouvés. M.B du lycée Paul Marie Yembit sait que la négligence du port du préservatif quand on ne connaît pas son statut sérologique ou celui du partenaire peut être fatal. 598 nouveaux infectés des IST ou VIH en 2018 soit 25% des cas enregistrés choquent les blouses blanches en matière de santé publique.

La ville de Ndendé est un carrefour de plusieurs provinces et, elle est frontalière d'avec le Congo Brazzaville. L'implantation de nombreuses sociétés dans la Dola serait une porte ouverte vers "la propagation du virus".

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