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Revue de presse de santé tropicale

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Pr. Daouda NDIAYE en ITV : « On n’a pas prouvé que la chloroquine peut tuer le virus »

Walfadjri | Sénégal | 23/03/2020 | Lire l'article original

La propagation du coronavirus au Sénégal s’accroît de plus en plus. Une situation qui inquiète beaucoup la population. Dans cet entretien, le chef du Service de parasitologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, Professeur Daouda Ndiaye, revient sur les mesures prises par le gouvernement, la prise en charge, les médicaments et la recherche du vaccin. Mais pour lui, le confinement n’est pas encore à l’ordre du jour.

Un enfant de 2 ans et un octogénaire ont survécu à la maladie. Est-ce qu’on peut être optimiste pour les 42 autres cas positifs ?

Ce que j’ai entendu, c’est que ce sont des cas simples. Donc qui ne sont pas graves. L’essentiel, c’est d’avoir une prise en charge rapide, efficace sur le plan asymptomatique. Parce que n’oublions pas qu’il n’y a pas de médicament pour tuer le virus. Il y a un traitement asymptomatique pour aider dans la prise en charge. C’est vrai que, d’habitude, les plus sensibles sont les vieillards et les enfants. Si on voit une de ces personnes guérir, peut-être que le virus qui circule ici est moins méchant ou peut-être qu’ici, les gens ont un bon système qui expliquerait cela. Parce que j’avoue que ce sont des personnes vulnérables pour ce genre de maladie. Nous espérons que les autres puissent guérir.

Parlant de médicaments, la Chine a montré que la chloroquine a fait ses preuves sur les patients. N’est-ce pas un espoir pour contrecarrer ce virus ?

J’ai vu le protocole thérapeutique ; ils l’ont publié. J’ai dit, il y a de cela un mois, que seule la Chine pourra après nous dire quelle a été son expérience et qu’est-ce qu’elle a vu. C’est vrai que la Chine dit qu’elle a utilisé de la chloroquine. Mais elle n’a jamais dit que la chloroquine a tué le virus. Parce qu’au niveau de l’homme, jusqu’à présent, il n’y a pas de preuves formelles. Effectivement, la chloroquine a beaucoup aidé dans la prise en charge, mais est-ce qu’on peut aller jusqu’à dire que la chloroquine est le médicament pour tuer le virus ou pour la prévention ? Ça, c’est aller très loin. Pour le moment, ce sont des essais cliniques qu’ils ont faits.

D’autres sont en train de le faire, comme l’Allemagne. Au final, tout cela va être regroupé et nous allons aboutir à une conclusion. Mais un essai clinique demande des dispositions, des bras pour cela. Il faut également avoir une étude comparative. C’est-à-dire entre ceux qui ont été traités par la chloroquine, ceux qui ne l’ont pas été et ceux qui n’ont pas reçu de médicament. Ceux-là, on les appelle les placébos. Ce qui est clair, c’est que la chloroquine n’est pas un médicament utilisé pour la prévention et on n’a pas prouvé de façon claire que la chloroquine peut tuer le virus. On le connaît très bien comme un antipaludique qui était là, mais qui, à un moment donné, a perdu son efficacité pour les problèmes de mutations génétiques du parasite. Des essais cliniques probants sont en train d’être faits en complémentarité de ce qui a été fait en Chine. Mais que les gens soient très, très prudents quant au futur de cette chloroquine par rapport à ce coronavirus. Parce que jusqu’à présent, on ne sait pas.

Où en sont les recherches scientifiques contre le vaccin ?

C’est un virus qui mute. C’est un profil génétique et tout dépend de sa compréhension. On sait qu’apparemment, la souche qui a circulé en Chine est différente de la souche qui a circulé en France ou en Italie. On n’a pas une réelle information sur les souches qui circulent en Afrique. Parce qu’en Europe, s’ils ont les plateaux techniques pour aller faire rapidement la recherche et avoir des informations très capitales, ce n’est pas le cas en Afrique. Il ne faudra pas qu’on dise, demain, qu’on a un vaccin qui peut être utile pour des souches de l’Asie, mais qui n’est pas utile pour des souches de l’Afrique ou de l’Europe. Il faudra une meilleure compréhension de ces génomes pour voir.

Parce que, pour un virus, un parasite, une bactérie ou un champignon, il y a ce qu’on appelle un corps génétique. Il y a les microsatellites. Il y a des parties du virus qui ne vont pas changer de forme. Cela prend du temps pour le savoir. Il y a des parties qui vont changer, mais les parties qui ne changent pas, il faudra beaucoup d’études in vitro avec des gènes cibles pour voir. Parce que si vous créez un vaccin pour le virus qui circule en Chine ou en Asie, après, ce vaccin n’aura pas de sens. Car non seulement ces virus changent de forme, mais ils voyagent. Nous, nous voulons avoir un vaccin efficace pour tous les virus.

Donc, cela peut durer, au minimum, une à deux années pour comprendre ces génomes et avoir des éléments très clairs sur les zones où le virus ne mute pas, c’est-à-dire les gènes conservés. En ce moment, les gens pourront créer des candidats-vaccins qui vont pouvoir capturer ce virus et le détruire. Les études sont en train d’être faites. Je ne pense pas que c’est demain qu’on aura le vaccin.

Le bilan est aujourd’hui de 47 personnes testées positives au coronavirus. Êtes-vous optimistes quant à la maîtrise de ce virus ?

Oui, c’est ce que nous souhaitons. On est optimiste, du moment où il y a beaucoup d’interventions à tous les niveaux qui sont en train d’être menées. On a vu la fermeture totale des aéroports, la fermeture des écoles, des mosquées, des églises. On a vu également l’interdiction des rassemblements. Pour les baptêmes, ils doivent se faire à l’intérieur des maisons, avec peu de monde. On a vu moins de mouvements des individus. Une bonne partie de la population a été sensibilisée. On a constaté que même les populations ont une compréhension de la maladie et ont commencé à mettre en œuvre leur propre prévention individuelle.

Nous avons espoir, si ces interventions et cette dynamique de lutter, chacun à son niveau, contre la Covid-19 se maintiennent, qu’on puisse voir, dans les prochaines semaines ou prochains mois une diminution. Mais, pour le moment, il est très prématuré de dire si on doit aller vers un pic, un accroissement des nombres de cas. Ce qui est clair est que c’est très tôt pour anticiper sur un arrêt de la transmission. Il faudra encore attendre des semaines, des mois ou plus. Parce que, chaque fois qu’il y a des cas confirmés, il y a éventuellement des cas contacts. Ces cas contacts peuvent également tomber malades. Dans ce cas, ils peuvent contaminer durant leur phase d’incubation ou durant la phase de portage asymptomatique. Tant que le virus est là, on ne peut rien dire. D’autant qu’on a vu maintenant que c’est un peu dispersé, au centre du Sénégal, à Mbour, à Dakar, etc.

Donc, espérons qu’on n’arrive pas à une situation comme celle que les Européens sont en train de vivre, notamment l’Italie et la France, même certains pays de l’Afrique du Nord. Le Sénégal a un nombre de cas relativement non négligeable. En Afrique de l’Ouest, nous sommes le premier pays, en termes de nombre de cas, en dehors de l’Afrique du Sud. Osons espérer que la situation soit le plus rapidement maîtrisée et qu’on puisse avoir un arrêt de la transmission. Le plus important est de constater que si toutes ces mesures sont en train d’être mises en œuvre à l’échelle nationale par le pouvoir public, cela va beaucoup aider.

Mais le problème des transports en commun se pose actuellement. Que faut-il faire ?

Pour les transports en commun, vous avez vu la sensibilisation qui est en train d’être menée. Il faut le dire, c’est un lieu où il y a des craintes. Parce que si les gens ne se retrouvent plus dans les écoles, il y a toujours les transports en commun. Apparemment, ce n’est plus surchargé. Mais même si ce n’est pas le cas, les gens s’assoient toujours de façon très rapprochée, moins de 0,50 cm. Cela est également une préoccupation. À ce niveau, il faudra beaucoup communiquer, rappeler les mesures de protection individuelle, surtout le portage de masque, la désinfection des mains, la propreté de tout ce qui est transport, propreté des locaux. Ce qu’il faut faire pour ces transports en commun, il ne s’agit pas de les laver chaque jour avec du savon. Non ! Il faut mettre dans des bouteilles de l’eau de javel et pulvériser tout le véhicule. Chaque aller-retour, on le pulvérise. L’eau de javel est très efficace et tue toutes les bactéries. C’est cette méthode qu’on doit utiliser pour les bus et autres véhicules.

S’agissant de ces mesures, ne pensez-vous pas qu’on les a prises un peu tard ?

Je ne sais pas ce qui a été fait, en réalité, au départ. Ce qui est clair est que les mesures ont été mises en place. L’État a apprécié. Je ne suis pas bien placé, parce que je ne sais pas ce qui a été fait. Mais j’ai constaté qu’à chaque fois qu’il y a des cas, ils font autre chose et c’est bien. En tout cas, on doit toujours apprendre des autres pays d’épidémie. Je ne dirais pas qu’ils l’ont fait trop tard, ils n’ont pas été agressifs, peut-être au départ. Toujours est-il que, pour moi, ce n’est pas le plus important. Ce qui est important est de dire ce que nous sommes en train de faire et là où nous allons pour arrêter cette transmission. Je veux qu’on positive. Il y aura un bilan à la fin.

Les gens pourront apprendre ce qui n’a pas marché, ce qui a été fait tardivement, pour éventuellement qu’au Sénégal, demain, lorsqu’il y aura une autre épidémie, qu’on puisse faire face. Parce que ces épidémies surviennent de façon cyclique. Aujourd’hui, c’est une épidémie de virus, demain, cela peut être une bactérie, après-demain un parasite. Mais, en matière d’épidémie, le système de surveillance demeure le même, le système de riposte aussi. Il n’y a pas de différence majeure. Donc, ce qui est important, c’est d’apprendre des choses qui ont été bien faites durant cette pandémie et des choses qui n’ont pas été bien faites, afin que l’on puisse avoir, demain, une directive très claire de façon préparée pour venir à bout de cette pandémie.

Avons-nous les capacités réelles pour prendre en charge une centaine de cas, par exemple ?

Je reçois des informations comme tout le monde. Je crois, comme ils l’ont dit, il y avait Fann au départ. On a vu aujourd’hui qu’il y a des structures sanitaires qui ont été requises. Oui, pour une centaine de cas, le Sénégal a les dispositions. Ce qu’il faut craindre, c’est quand on aura des milliers de cas. Parce que, non seulement il faudra traiter les cas, mais il faudra chercher les contacts, il faudra prévenir. C’est pourquoi, tant qu’on est dans cette fourchette, la situation est maîtrisée. Ce qu’il faut craindre, c’est qu’on dépasse cette fourchette. Parce que l’Afrique n’a pas les moyens. Elle n’a pas le pouvoir de répondre, lorsqu’on arrivera à un certain niveau de transmission. Depuis le départ, tout le monde l’a dit et tout le monde le sait. C’est pourquoi il faudrait que tout Sénégalais, chacun à son niveau, comprenne que l’enjeu est capital. La situation est devenue très sérieuse, aujourd’hui. Si elle est maîtrisée telle quelle, qu’on arrive à une situation stationnaire et que les gens guérissent au fur et à mesure et qu’il y ait moins de cas de contamination, tant mieux.

On ne le souhaite pas, mais en matière d’épidémie, il faut tout prévoir. Si demain on sort de cette fourchette, cela pourra aider. Mais si ce n’est pas le cas, ça sera très difficile. On l’a vu en Italie, en Chine et en France, dans les pays développés, et eux, ils ont des moyens de riposte. Ils ont tout ce qu’il faut, ils ont hospitalisé des milliers de cas. Mais nous, nous n’avons pas cette force. L’Afrique n’a pas les moyens de pouvoir faire face à une épidémie de cette nature. Depuis le départ, l’Organisation mondiale de la santé a dit que ses craintes, c’est l’Afrique.

Si jamais l’Afrique reçoit le coronavirus et qu’il y ait une situation comme celle qu’on a vue en Italie, en France, en Espagne, en Chine avant, ce sera catastrophique. C’est là où il faudra mettre le paquet, pour vraiment arrêter cette transmission. Les hôpitaux sont là, les centres de santé. En réalité, tant que les cas ne sont pas graves, ils ne demandent pas une hospitalisation, une réanimation. Ce sont les cas graves qui demanderaient une certaine prise en charge. Des cas simples, non compliqués, non graves peuvent être gérés très facilement. La seule chose, c’est d’avoir des locaux où on peut les mettre en quarantaine. Mais pas un équipement ou une plateforme pour pouvoir les régler. Ce sont des personnes qui n’ont même pas besoin de réanimation, de ventilation. Avec un traitement symptomatique, elles peuvent être surveillées, prises convenablement en charge rapidement. Espérons qu’on n’aura pas beaucoup de cas. Parce que si on a beaucoup de cas compliqués et des milliers, le Sénégal va être débordé.

Vous l’avez dit, on doit apprendre des erreurs des autres. Aujourd’hui, l’Italie est débordée. Est-ce que ce n’est pas le moment de mettre tout le département de Mbacké en quarantaine ?

Seul le ministère de la Santé vous le dira. Parce que, comme je l’ai dit, je n’ai pas tous les éléments. Je ne veux pas aller trop vite en besogne. Ils ont des informations que nous autres n’avons pas. Mais tout dépend des cas contacts et de la situation en nombre de portage. Parce que si ce n’était que cela, l’Afrique aurait mis le Sénégal en quarantaine, parce que le pays a eu plusieurs cas. Je ne connais pas la situation de Touba pour dire qu’on doit mettre ou pas le département en quarantaine.

Maintenant, en fonction de la situation, ils vont évaluer pour voir ce qu’il faut faire. Parce que dire aujourd’hui qu’il faut mettre le département en quarantaine, et demain on a une autre région touchée… Finalement, on risque de mettre tout le pays en quarantaine. Donc, s’il faut le faire, cela se fera avec sagesse, de façon concertée, avec intelligence. Parce qu’il ne faut pas oublier que nous sommes dans un pays avec des réalités culturelles et religieuses.

Touba est une ville qu’on appelle ville sainte. Une ville où beaucoup de Sénégalais croient en l’emblème de la sainteté et qui sont prêts à suivre les recommandations du khalife. Ce que je crains est que les gens prennent la décision de le faire sans concertation, en fonction de la situation, avec l’autorité, pour dire : voilà ce que nous allons faire. Mais si tout le monde est impliqué, en ce moment, si on met le département en quarantaine et qu’il y ait des frustrés et que les recommandations circulent, cela ne servira absolument à rien du tout. Il faudrait que l’on soit très prudent dans cette approche. L’approche santé publique doit être de mise, l’épidémiologie doit être anticipée. Mais surtout, le consensus et la communication avec les dignitaires religieux, le khalife général et tout le monde. Il faut également les informer en temps réel de l’évolution de la situation. Il arrivera un moment où eux-mêmes seront en phase avec tout ce que le système va prendre comme décision.

La crainte, aujourd’hui, c’est la propagation de la maladie. Des mesures sont prises que certains ne respectent pas. Le confinement n’est-il pas la meilleure solution ?

À mon humble avis, le confinement, c’est quand le système de santé est dépassé. C’est quand les cas sont incontrôlables et qu’on ne peut plus gérer la situation. C’est quand, sur le plan médical, la réaction n’est plus maîtrisée. Mais ce n’est pas encore le cas, pour le moment.

Maintenant, les prochaines semaines vont être déterminantes par rapport à la situation. Il y a une semaine, on ne pensait pas avoir tout ce qu’on a aujourd’hui. Le lundi, on a fermé les aéroports pour cinq pays. Hier, c’est la fermeture totale. Cela veut dire qu’en moins de 48 heures, il y a un changement radical de décision. Il y a un mois, on n’avait pas imaginé de fermer les aéroports ne serait-ce que pour un vol. Il y a un mois, on n’osait même pas fermer les écoles. Il y a quelques jours, on ne pensait pas fermer des églises et des mosquées. Aujourd’hui, la situation le demande. Donc, tout dépend de l’évolution de la situation. Maintenant, c’est en fonction de l’évolution et des paramètres que les gens prendront des décisions. Mais qu’on le fasse vite. Parce qu’aujourd’hui, c’est une course contre la montre. Le virus évolue très vite. La situation change de jour en jour. Il faut aller vite.

Il faut aller vite, oui. Certains pays ont fermé leurs frontières, alors qu’ils n’avaient pas encore de cas…

Ils ont voulu apprendre des autres. Madagascar est en train de le faire. Il n’a pas encore de cas. Ils sont en train de fermer tout, parce qu’ils ont appris des autres. Ils se sont dit que certains pays ne l’ont pas fait et ils ont commencé à avoir des problèmes. En réalité, ce coronavirus englobe beaucoup de choses. N’oublions pas l’aspect économique. Les gens doivent aller au travail et vous ne savez pas, si on doit fermer les frontières, c’est jusqu’à quand. C’est-à-dire, si un Etat décide de fermer ses frontières parce que le coronavirus est à ses portes, mais quand est-ce que ce virus va partir ? Cela va durer un ou deux mois ou une année, on ne sait pas. On peut penser qu’un Etat peut résister à la fermeture de frontières, à tout, pendant un an, mais non que cet Etat va tomber.

C’est vrai, les choses se font par étapes. Vous voyez maintenant que tous ceux qui viennent des pays endémiques sont mis en confinement quelque part. Un pays comme la Mauritanie l’a fait et cela expliquerait pourquoi, comparé au Sénégal, elle a moins de cas. Mais chaque pays décide avec ses experts. Parfois on marche dans une bonne direction, parfois on marche dans une mauvaise direction. Toujours est-il qu’il faudra rapidement réagir et améliorer les choses ; c’est le plus important. Parce que, dans cette histoire, il faut aller avec intelligence. Ce n’est pas une précipitation. Si on ne le fait pas, on risque de tomber dans la psychose, on risque de perdre du temps et d’anéantir des efforts pour rien du tout.

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