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StopBlaBlaCam | Cameroun | 23/11/2020 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Malachie Manaouda, de concert avec sa collègue des Affaires sociales (Minas) et l'Agence des Nations unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l'élimination des fistules obstétricales.
D'après l'enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018, cette pathologie affecte chaque année 2000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000 dans tout le Cameroun. La même enquête constate que près de 6000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Et parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s'en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale.
Pour la représentante de l'UNFPA, Siti Batoul Oussein, il y a urgence à accélérer les interventions. « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore », s'engage Malachie Manaouda. Surtout que, pour la Minas, Pauline Irène Nguene, « la femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s'occuper de ses enfants ».
L'UNFPA entend s'impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales, en s'investissant dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L'organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.
D.M.
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