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Revue de presse de santé tropicale

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Test Covid-19 à Yalgado : « On fait avec ce qu'on a »(Pr Lassana Sangaré, chef département des laboratoires)

L'Observateur | Burkina Faso | 26/04/2020 | Lire l'article original

Depuis le vendredi 24 avril 2020, on en sait plus sur comment le laboratoire de bactériologie-virologie de Yalgado se démène à longueur de journée, entre 12 et 18 heures, pour tester le Covid-19. Sur initiative du département communication du ministère de la Santé, quelques médias ont visité ces installations. Travaillant sur des systèmes fermés et de façon manuelle, ils ne peuvent analyser par jour, au grand maximum, qu'une centaine d'échantillons. « Quand l'épidémie a éclaté, on était en déficit d'équipements… On fait avec ce qu'on a entre les mains », a indiqué le Pr Lassana Sangaré, chef du département des laboratoires de Yalgado.

Avant, l'attente durait 72 heures. Pour renforcer sa capacité de riposte au coronavirus, Yalgado teste, depuis le 6 avril passé, ses propres cas suspects de Covid-19 dans le laboratoire bactériologie-virologie.

Ancien local du service cardiologie, avant l'inondation du 1er septembre et situé juste à l'arrière du bâtiment central, c'est ici que l'équipe du Pr Lassana Sangaré, pendant des heures, décontamine, réceptionne, extrait l'ARN des échantillons et les amplifie pour détecter les cas de Covid-19.
C'est à ce voyage que quelques journalistes ont été conviés. Avant de se plonger dans cet univers réservé aux biologistes, techniciens biomédicaux, secrétaires, des garçons et filles de salle qui font le nettoyage et 12 personnes commises au test, il faut se prémunir contre le virulent virus : appliquer du gel hydro-alcoolique et enfiler une blouse à usage unique sous laquelle on suffoque. La visite du labo de Yalgado qui a déjà testé 539 cas suspects peut bien commencer ! « Nous ne vous amènerons pas dans les zones dangereuses », assure le professeur Lassana Sangaré, chef du département des laboratoires de Yalgado, avant de confier les hommes de médias au maître des lieux, le Dr Gérard Dioma.

Dans le laboratoire de bactériologie-virologie de Yalgado, où l'on teste le Covid-19, tout commence par la décontamination des échantillons. Cette phase consiste à passer dans l'eau de Javel qui a un effet virucide et tremper dans un papier absorbant tous les contenants jusqu'au tube même qui contient l'échantillon du patient. « C'est une phase qui prend énormément de temps parce qu'on va lentement et doucement : environ quatre heures de temps pour cinquante échantillons », a expliqué Dr Dioma.

Dans ce labo où on manipule un virus virulent, tout se fait minutieusement, même la réception des échantillons. C'est la vérification d'un certain nombre d'informations, le nom sur le tube et sur la fiche : est-ce que c'est le même nom, le même âge ? Est-ce que l'échantillon a un volume suffisant ou est-il de qualité ? C'est ce qu'on appelle la réception.

Après ces deux premières étapes, nous pénétrons dans le couloir des deux points névralgiques du labo. Tenus à distance, nous observons quelque six agents manipuler des échantillons dans la salle d'extraction. « Ils essaient d'appliquer un certain nombre de réactions chimiques qui permettent d'isoler le matériel génétique du virus. C'est ce matériel qu'on détecte après pour dire que l'échantillon comporte le virus, donc que le patient est un cas confirmé », a-t-il expliqué à nouveau aux hommes de média.

Après cette brève explication, sans bouger, juste pivoter, nous nous tournons vers la salle d'amplification et de détection. C'est la dernière phase du test. « C'est à la suite de cette phase d'amplification et de détection que nous affirmons que le patient est testé positif ou négatif », a-t-il dit, avant de mettre fin à la visite guidée qu'il conduit depuis plus d'une quarantaine de minutes.

« On s'est préparé mais pas avec les moyens qu'il fallait »

Si les journalistes avaient hâte de quitter ces lieux, les commis à la tâche au labo y passent de longues heures : douze quand tout s'est bien passé et 18 heures quand il faut reprendre le procédé pour certains échantillons. Après cette visite, sans tomber dans l'exagération, tester le Covid-19 dans ce labo est possible et requiert patience puisque l'extraction se fait encore de façon manuelle.

De l'acheminement des échantillons à l'extraction de l'ARN en passant par la phase amplification et détection, il y a toujours des difficultés. Travaillant dans un système fermé en extraction et en amplification, ce procédé conçu pour prélever seulement une centaine d'échantillons par jour ne peut aboutir qu'à une centaine de tests par jour. « Au-delà de 120, on est déjà dans la nuit avec les manipulations. Ce sont des équipements acquis pour des activités antérieures au Covid-19, qui nous a tous surpris. Quand l'épidémie a éclaté, on était en déficit d'équipements et même d'infrastructures», a ajouté le chef du département des laboratoires de Yalgado, le Pr Lassana Sangaré.

Pour détecter cette sale petite bête, la hantise du moment, Yalgado fait avec les équipements qu'il a entre les mains tout en espérant que cet obstacle sera levé dans un futur proche. Depuis le 6 avril courant jusqu'au jour de notre passage, ce sont 105 cas positifs que le labo a décelés.

Lévi Constantin Konfé

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