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Revue de presse de santé tropicale

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Pr Marie-Louise Fortes du centre de traitement de Dalal Diam - Près de 1 000 cas supplémentaires attendus dans les 10 jours à venir

Sud Quotidien | Sénégal | 06/05/2020 | Lire l'article original

« 800 à 1000 cas de coronavirus supplémentaires sont attendus dans les dix jours à venir ». Cette prévision est de la chargée de traitement des malades à Covid-19 à l'hôpital Dalal Diam de Guédiawaye. Invitée à Sud Fm hier, mardi, le professeur Marie Louise Fortes, infectiologue et épidémiologiste a fait savoir : « à l'heure où évolue la pandémie avec une moyenne journalière de 80 à 50 cas, toute personne peut se considérer comme cas contact ».

Le Sénégal a franchi la barre des mille cas depuis fin avril. Ainsi, après deux mois d'épidémie de coronavirus dans le pays, 1329 cas ont été déclarés à la date du 05 mai dernier. Selon le professeur Marie Louise Fortes, infectiologue, chargée du traitement des patients à l'hôpital Dalal Diam de Guédiawaye, la situation pourrait empirer dans les dix jours à venir avec une augmentation supplémentaire de 800 à 1000 cas confirmés.

Invitée de l'émission Allo docteur de Sud fm, la blouse blanche a renseigné : « Si on prend par exemple du 23 au 28 avril, le nombre de cas a augmenté de façon importante. On est passé de 500 cas à 800. Pour les prévisions dans les prochains jours, si on regarde l'augmentation du nombre de cas au cours de la dernière semaine et si on regarde aussi les statistiques au niveau du Sénégal, nous étions à environ 80 à 50 cas tous les jours. Une augmentation qui va de pair, qui s'oppose aussi à celle de cas contacts. Si on reste sur cette même dynamique, il fau drait s'attendre à 800 ou mille nouveaux cas d'ici dix jours ».

Le professeur Fortes a aussi renseigné que la hausse des cas confirmés de Covid-19 peut en outre s'expliquer par le fait qu'on a des cas confirmés qui ont probablement plusieurs cas contacts. « Un cas confirmé peut avoir 50 contacts et plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de contacts est en hausse. Par ses contacts, une personne peut infecter 25 autres, mais le fait qu'on ait des cas communautaires aussi peut expliquer cette contamination fulgurante » a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : « pour rompre la transmission, désormais chacun de nous doit se considérer comme un cas contact».

Enseignante à la Faculté de médecine de Dakar, Professeur Marie Louise Fortes a aussi renseigné qu'au niveau du centre de traitement de Dalal Diam, en moins de trois voire quatre jours, ils ont doublé leur effectif avec l'admission de 100 patients de Covid-19 dans le centre. « On est un site qui a une grande capacité de 215 lits à nos jours. La prise en charge est multidisciplinaire et se passe bien en ce qui concerne les patients », a-t-elle soutenu.

Saturation des structures de prise en charge

Face à l'augmentation des cas qui a doublé de cinq voire de six en un mois au Sénégal (mars-avril), le ministère de la Santé et de l'action sociale a choisi la prise en charge extrahospitalière pour une prise en charge des patients de Covid19 qui ne présentent pas de signes. Selon le professeur Marie Louise Fortes, « ce sont des personnes qui n'ont pas de symptômes, qui n'ont pas de fièvre, qui n'ont pas de comorbidité ou qui ne sont pas des femmes enceintes.

Toutefois, sur le plan médical, on sait que ces formes, sur une simple proportion de 10 à 15%, peuvent évoluer vers une forme grave. De ce fait, elles ont besoin d'un minimum et toutes les conditions sont réunies pour une prise en charge adaptée et adéquate pour ces dernières ». A la question de savoir si avec cette stratégie mise en place par le ministère de la Santé, on peut dire qu'il y a saturation en milieu hospitalier, le professeur Fortes a répondu : «oui et non, mais ce qui est sûr, on a augmenté le nombre de cas à l'- heure où je vous parle en parlant de disponibilité de place à l'hôpital Dalal Diam. La plupart de nos lits sont occupés. Nous avons déjà 180 cas en traitement. Pour en venir vers la saturation, oui je pense que les structures sanitaires aujourd'hui le sont et c'est pour cela que le ministre de la Santé a réfléchi sur une prise en charge extrahospitalière ».

Denise ZAROUR MEDANG

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