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Revue de presse de santé tropicale

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Cameroun : « Ces produits diminuent l'immunité »

Cameroon tribune | Cameroun | 14/01/2021 | Lire l'article original

Pr. Suzanne Sap Ngo Um, pédiatre endocrinologue, chef de service de diabétologie et endocrinologie du Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya.

A quels dangers sont exposés les enfants dont la peau a subi les effets des produits décapants ?

Les conséquences peuvent être dramatiques. Car, la plupart des produits décapants sont des corticoïdes. Des produits qui diminuent l'immunité : tout ce qui est défense face aux agressions extérieures comme la maladie. Et un enfant en croissance développe son immunité. Le fait de lui appliquer ces produits décapants entravent ce bon fonctionnement. Ce sont des enfants qui sont facilement malades et face aux maladies les plus banales et courantes, ces corticoïdes peuvent les conduire au décès, en réalisant ce qu'on appelle un tableau d'insuffisance surrénalienne. Comme l'organisme n'arrive plus à se défendre, il suffit d'une simple grippe pour se retrouver dans une situation catastrophique. Même le paludisme, la grippe, une simple diarrhée peuvent les emporter. C'est quelque chose d'extrêmement grave. Sur le long terme, on peut avoir des enfants qui ne grandissent plus, qui ont un retard de croissance et cette peau qui est agressée, (parce qu'il s'agit d'une agression pour empêcher la couche superficielle de faire normalement son travail), devient fragile et subit des infections. Les mycoses cutanées se blessent plus facilement et cicatrisent mal. Ce n'est vraiment pas à conseiller. La réglementation doit poursuivre tous ceux qui composent des produits pour le blanchiment de la peau des tout-petits.

Comment sauver les enfants déjà embarqués dans de telles pratiques ?

La première chose à faire c'est l'arrêt. Un arrêt qui doit se faire en compagnie d'un personnel de santé. Ces enfants ont besoin d'une évaluation médicale complète en milieu pédiatrique. En fonction du degré d'atteinte, il y a des médicaments pour leurs permettre de faire face aux agressions, le temps que l'organisme puisse reprendre le relai. Pour tous ceux qui ont utilisé ces produits sur leurs enfants, il n'est pas trop tard. Ils doivent les conduire vers des pédiatres pour qu'on puisse ensemble mettre le processus d'arrêt d'utilisation et de restauration de leurs fonctions qui ont été altérées. Il y a des traitements médicaux, un accompagnement psychologique nécessaire, une surveillance de la croissance et des maladies opportunistes chez ces enfants.

Que pouvez-vous conseiller aux parents qui ont recours aux corticoïdes ?

Il ne faut en aucun cas utiliser des produits décapants sur la peau d'un enfant. Que l'enfant soit noir, clair ou métisse, chacun nait avec le potentiel d'une vie absolument géniale, sans avoir de couleur de peau particulière. Un enfant de teint foncé possède toutes les facultés nécessaires pour une vie réussie.

Sonia Omboudou

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