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Sud Quotidien | Sénégal | 14/04/2021 | Lire l'article original
L'Institut Pasteur va produire un vaccin contre la Covid-19 d'ici le début de l'année 2022. Cette annonce est du ministre de la Santé et de l'Action Sociale. Abdoulaye Diouf Sarr, l'a déclaré hier, mardi 13 avril, lors d'une conférence de la CDC Africa sur l'expansion de la production des vaccins en Afrique, en visioconférence.
Bientôt le Sénégal va produire un vaccin contre la covid-19 grâce à ses partenaires financiers. «Le Sénégal a décidé de soutenir, avec la France, Team Europe, la Banque européenne d'investissement et d'autres partenaires, la réalisation du projet de vaccin contre la covid-19 de l'institut Pasteur de Dakar d'ici le début de l'année 2022», a annoncé le ministre de la Santé et de l'Action Sociale.
Abdoulaye Diouf Sarr de poursuivre, «je me bats depuis le début de la pandémie de covid-19 pour que l'accès global au vaccin soit une réalité, une nécessité dont nous avons pris conscience de manière aigue et qui nous oblige à repenser nos modèles de production». Il a souligné que l'Institut Pasteur de Dakar qui est en production pré qualifié par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 1966 du vaccin contre la fièvre jaune a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale selon une stratégie qui va demander une coordination par l'Union Africain à travers l'Africa CDC, organisateur de cette réunion. « Nous allons aussi poursuivre les discussions prometteuses engagées avec l'Afrique du Sud et sommes ouverts à d'autres collaborateurs, dans un esprit de partenariat respectueux et d'échanges entre pairs. Car, nous sommes tous humbles devant cette pandémie», a fait savoir Abdoulaye Diouf Sarr. Il a aussi plaidé pour le transfert de technologies rapides et efficaces. «Je demande instamment à ce que l'on mette l'Afrique au centre de la carte, pour que la production mondiale soit structurellement plus équilibrée.
Toutes les questions doivent pouvoir être posées, y compris celles de notre capacité à partager la propriété intellectuelle et à effectuer des transferts de technologie rapides et efficaces. C'est non seulement une question d'équité d'accès mais aussi une priorité pour la santé mondiale, afin que chaque continent contribue à sa juste mesure à la santé et à la sécurité de tous», a soutenu le ministre de la Santé et de l'Action Sociale.
BARTHÉLÉMY COLY
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