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Agence Bénin presse | Bénin | 28/06/2021 | Lire l'article original
Djougou, 28 Juin (ABP) - La nouvelle politique de santé communautaire prônée par le gouvernement du président Patrice Talon, contrairement à l'ancienne,prend en compte tout ce qui est déterminant en matière de santé, a confié vendredi, à l'Agence Bénin Presse, Dr. Précieux Oké, chef cellule départementale Donga du conseil national de lutte contre le Vih/Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites les Ist et les épidémies ( Cnls-Tp) , en marge du processus de dissémination en cours des documents cadre de ladite politique.
La santé communautaire, a expliqué Dr. Oké, « c'est la santé au service des populations par les populations elles-mêmes. Elles sont de ce fait au centre de leur propre santé, engagées dans les interventions qui se mènent et rendent comptent de ce qui est fait ou non au système de santé ».
La politique de santé communautaire, a-t-il poursuivi, existait déjà depuis 2015 et était mise en œuvre avec des insuffisances telles que le recrutement de relais communautaires non qualifiés et la non prise en compte de thématiques liées au Vih, aux maladies non transmissibles, à la santé animale et environnementale. Ainsi, la nouvelle vision en terme de santé communautaire, renseigne-t-il donc, vient corriger un tant soit peu les insuffisances dont regorge l'ancien document et insiste sur l'intégration des interventions. « La nouvelle politique de santé communautaire prônée par le gouvernement du président Patrice Talon, contrairement à l'ancienne, prend donc en compte tout ce qui est déterminant en matière de santé », a précisé le responsable Donga de la Cnls-Tp.
Le gouvernement, rapporte-t-il, est allé plus loin en institutionnalisant la profession de relais communautaires. Contrairement à la pratique qui avait cours, laquelle consistait à confier cette importante mission à des volontaires bénévoles, des personnes qui avaient d'autres préoccupations mais qui ont cependant accepté de mettre une partie de leur temps au service de leur communauté, la nouvelle génération de relais communautaire ne fera que ça.« C'est à des relais communautaires très professionnels et hautement qualifiés que les communautés et les ménages auront à faire. Il s'agira d'agent très bien formés dotés d'outils à la pointe de la technologie qui leurs permettra de remonter les informations au niveau du système sanitaire classique. Ils seront amenés à faire des activités de préventions, de sensibilisation et de promotion de la santé. Et pour que le suivi se fasse correctement, ils seront épaulés sur le terrain par des agents de santé communautaires qualifiés qui les superviseront. C'est un travail de veille et d'orientation et mieux les populations ont conscience de ce qui peut entraver leur santé et prennent les mesures pour y remédier », a martelé le médecin épidémiologiste.
En définitif, conclut-il, le relais communautaire sera désormais l'interface entre les ménages, la communauté et le système de santé classique.
ABP/MS/CG
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