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StopBlaBlaCam | Cameroun | 04/11/2021 | Lire l'article original
Une campagne nationale de lutte contre le paludisme sera lancée en début d'année prochaine «sous le haut patronage» de la première dame, Chantal Biya. «La date du lancement de la campagne prévue en janvier reste à confirmer, en fonction de l'agenda de la marraine de l'événement», annonce le ministère de la Santé publique (Minsanté) ce 3 novembre sur sa page Facebook. L'organisation de cette campagne ancrée dans le Plan stratégique national de lutte contre le paludisme (PSNLP) vise notamment à booster la mobilisation sociale et le plaidoyer autour de cette maladie.
« Renforcer le dialogue national sur la lutte contre le paludisme, obtenir l'engagement des leaders et organismes publics et gouvernementaux, renforcer l'adhésion du secteur privé dans la lutte contre le paludisme : tels sont les objectifs visés du PSNLP », indique le Minsanté. Une rencontre à l'effet de revoir la note conceptuelle, la stratégie de campagne et le budget alloué au lancement de cette activité a eu lieu ce mercredi à Yaoundé. Le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité au Cameroun.
Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), 2,6 millions de cas ont été confirmés dans les formations sanitaires et 4 121 décès enregistrés en 2020, dont principalement les enfants de moins de 5 ans. La maladie est l'endémie la plus répandue dans le pays, affirme l'Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui classe le Cameroun parmi les 11 pays au monde qui paient le plus lourd tribut face au paludisme.
«Les causes sont liées entre autres à l'adhésion insuffisante de la population, à l'utilisation des moyens de prévention, la non utilisation optimale des MILDA (moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, Ndlr) dans les ménages, l'alignement insuffisant des prestataires des formations sanitaires (Fosa) aux directives nationales de prise en charge, des insuffisances dans la gestion de la chaine d'approvisionnement des intrants au niveau des Fosa et en communauté...», liste le Minsanté. Le pays s'est engagé à réduire d'au moins 60% la morbidité et la mortalité liées au paludisme d'ici 2023.
P.N.N
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