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Revue de presse de santé tropicale

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Glasgow : progrès et regrets

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 17/11/2021 | Lire l'article original

La 26e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP26) a vécu. Réunis à Glasgow, en Ecosse, depuis, le 1er novembre, près de deux cents pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont, pendant deux semaines, négocié jusqu'à la dernière minute avant d'aboutir à un accord baptisé « Pacte de Glasgow pour le climat ». Ce texte commun destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique a été adopté à l'issue de cette conférence.

Mais, au-delà, la COP26 a suscité des réactions mitigées : elle est à la fois saluée comme une avancée, et considérée comme une « insulte aux millions de personnes dont les vies sont ravagées par la crise climatique ».

Parmi les avancées enregistrées, il y a le fait que l'accord de Paris de 2015 n'avait jamais fait allusion aux entités telles que « charbon », « pétrole », « gaz », ni même « énergies fossiles » qui sont hélas de principales responsables de changement climatique. C'est pourquoi la première mention de ces énergies polluantes dans un accord dont près de deux cents pays sont signataires a été saluée comme « historique ».

Le « Pacte de Glasgow pour le climat » demande également aux parties de revisiter et de renforcer « leurs objectifs 2030 […] autant que nécessaire pour les aligner avec les objectifs de température de l'Accord de Paris, d'ici à la fin de 2022 ». Ce Pacte a permis de trouver un accord sur ces règles des marchés carbone destiné à aider à la réduction des émissions du gaz carbonique, contrairement à la Cop24 en 2018, puis à la Cop25 en 2019.

A tout cela s'ajoute le retour des Etats-Unis. Grand contributeur devant l'Eternel, dans l'accord de Paris et donc, dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Ce retour a été salué par les participants à la COP26.

Cependant, le texte est aussi qualifié d'insuffisant en termes d'engagements. Laurence Tubiana, l'architecte de l'accord de Paris, a relevé que « …ce n'est pas suffisant pour empêcher les entreprises et les États de mauvaise foi de contourner le système ».

De l'avis du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, la conférence mondiale sur le climat a débouché sur « des pas en avant bienvenus, mais ce n'est pas assez ». Pour lui, les objectifs de la conférence étaient, entre autres, « la fin des subventions aux énergies fossiles, la sortie du charbon, mettre un prix sur le carbone » et l'aide financière aux pays les plus pauvres. « Les textes adoptés sont un compromis ». Il a regretté la volonté politique collective qui « n'a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions ».

En effet, la déception de cet accord de Glasgow qu'il n'assure, d'ailleurs, pas le respect des objectifs de l'accord de Paris de 2015 : limiter le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C et si possible à 1,5 °C. « C'est mou, c'est faible, et l'objectif de 1,5 °C est à peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l'ère du charbon. Et c'est important », a contesté Jennifer Morgan, patronne de Greenpeace International. Le texte est une « pilule amère à avaler », a pour sa part regretté la représentante du Liechtenstein.

Bref, la communauté internationale a assez pris des engagements pour financer la protection de l'environnement dans et par les pays du sud. Eux qui subissent le plus les effets dévastateurs du changement climatique, alors qu'ils n'en sont vraiment pas à l'origine. Dans un contexte mondial marqué, notamment, par l'augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre, le sommet de Glasgow allait permettre aux pays moins responsables du réchauffement d'obtenir un financement spécifique des « pertes et préjudices » qu'ils subissent déjà. Ces pays sont, en effet, en première ligne face aux impacts des changements climatiques. Les pays riches promettent toujours, sans réaliser, de porter leur aide climat au Sud à cent milliards de dollars par an. En attendant de recevoir cet hypothétique pactole, le Congo a encore planté ses milliers d'arbres, le 6 novembre dernier.

Valentin Oko

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