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Santé publique - Les Kinois ont-ils tiré un trait sur la covid-19 ?

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/11/2021 | Lire l'article original

Le coronavirus ou Covid-19, on n'en parle presque plus dans les rues de Kinshasa. A peine croirait-on à la disparition mystérieuse de la pandemie tant les comportements autrefois décriés ont repris leur droit de cité.

Le respect des gestes barrières pour lesquels le gouvernement s'est investi à travers une grande campagne de sensibilisation n'émeut plus les consciences. Les Kinois gèrent desormais leur quotidien comme si de rien n'était, comme si la maladie a cessé soudainement d'exister. Un petit tour dans les grandes artères et carrefours de cette mégalopole où grouillent près de treize millions d'âmes permet de palper cette triste réalité. Le relâchement des gestes barrières dans le chef de la population est manifeste. Déjà, la promiscuité avec laquelle les gens se côtoient, notamment dans le transport en commun, est révélatrice d'un nouvel état d'esprit forgé à coup des rumeurs sur fond de désinformation.

L'annonce par la task force présidentielle de la baisse sensible des cas de contamination à la covid-19 en République démocratique du Congo et particulièrement dans la capitale, hier encore épicentre de la pandémie, a entraîné du coup l'abandon des gestes barrières dans le chef de la population. Elle qui, au départ, ne croyait pas à l'existence de la pandémie, considerait cette nouvelle comme un décret sanctionant la fin de la covid-19. Et pourtant, il n'en était rien. La diminution des cas contagieux ne signifiait pas que la pandémie était totalement endiguée.

Faute de communication, le commun des Kinois a renoué avec son mode de vie d'antan, s'entendant dire qu'il ne courrait désormais aucun risque de contamination. Dans les universités et instituts supérieurs, les étudiants ont repris de suivre les cours sans masques, collés les uns aux autres dans des auditoires hyper bondés. Seule la prise de température à l'entrée de certains établissements d'enseignement supérieur et universitaire pouvait rappeler l'existence de la pandémie. Quant aux gestes barrières, ils se résument désormais au port d'un « cache-nez » dans quelques magasins et dans les administrations du centre-ville.

Au marché, vendeurs et clients se plaisent à se côtoyer quotidiennement de manière si proche qu'ils sont fortement exposés au risque de se contaminer mutuellement. Dans les allées étroites le long desquelles s'alignent les étalages, les nombreux clients se croisent sans cesse et se touchent pour se frayer un chemin, oubliant l'existence de la pandémie. Sensibiliser, encore et toujours… Ceci est loin d'être un cas isolé d'autant plus que cette scène est quasi similaire à ce qui se passe sur les lieux de deuil et de culte, mais aussi dans des fêtes, voire dans certains services publics. Le port du masque est devenu aléatoire et facultatif. La distanciation physique ne tient plus que d'un simple slogan au contenu creux. Entre-temps, le vaccin ne fait pas recette chez des Kinois de plus en plus sceptiques. Même l'annonce de la survenue de la troisième vague constituée des variants indien (Delta) et sud-africain (Beta), considérée comme plus meurtrière que les précédentes, ne les a nullement émus. Bien au contraire, les Kinois ont trouvé là une occasion pour tourner en dérision la pandémie caricarturée comme la maladie des riches.

Cependant, l'activité de fourmilière dans le vacarme des embouteillages, la ville tentaculaire de Kinshasa avait repris ses droits. La réticence et l'inconscience quasi généralisées des Kinois à s'inscrire dans la lutte contre la covid-19 ont véritablement atteint leur paroxysme.

Que faut-il faire alors devant cette exarcerbation du scepticisme et de doute ? Cette question taraude les esprits. En tout cas du côté des officiels, on continue de marteler sur l'impératif du respect des gestes barrières et, surtout, sur la vaccination qui demeure, à ce jour, la seule alternative plaussible contre la propagation du coronavirus. Une modification des stratégies de communication s'impose en vue de la mise à jour que requiert l'environnement social actuel. Comme quoi, le comité chargé de la riposte a décidément du pain sur la planche.

Alain Diasso

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