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Excision : « Il y a des pratiques anciennes qui méritent d'être bannies de nos sociétés » (Ministère de la Promotion féminine)

Guinée 360 | Guinée | 26/11/2021 | Lire l'article original

Les mutilations génitales féminines demeurent l'autre forme de violence basée sur le genre, la plus répandue dans les pays subsahariens. En 2018, un rapport de l'UNFPA indique que la Guinée était classée deuxième pays mondial dans la pratique de l'excision avec un taux de 96%.

En marge de la journée mondiale de l'élimination des violences à l'égard des femmes, nous avons rencontré le point focal "Mutilations génitales féminines", en service à la Direction nationale du genre et de l'équité du ministère de la Promotion féminine, de l'enfance et des personnes vulnérables.

D'après M.Souleymane Camara, l'exception guinéenne, c'est contrairement à d'autres pays «par exemple où ce n'est que certaines régions qui pratiquent l'excision. Chez nous,c'est pratiqué sur toute l'étendue du territoire national, c'est-à-dire dire que l'excision transcende les régions, les milieux urbains et ruraux, mais également les ethnies. L'autre aspect qui se pose, est qu'on a encore du mal à évaluer les efforts dans le domaine étant une norme sociale. La courbe est transcendante, parce que lors des recensements démographiques, même les femmes ayant déjà subies l'excision y sont comptabilisées. Ce qui fait que le nombre est toujours en hausse parce que toutes les femmes de 15 à 49 ans sont répertoriées. Cela pose une énorme difficulté avec les statistiques», a fait savoir ce cadre du département de l'Action sociale.

Selon les statistiques de l'OPROGEM, en 3 ans, il n'y a eu que 48 cas d'excisions dans notre pays. Cette baisse s'explique par la nouvelle stratégie adoptée par le ministère, affirme notre interlocuteur : « Une stratégie a été adoptée en 2012 qui a été révisée en 2018 parce que l'objectif de la première stratégie était, j'avoue, un peu irréaliste. On voulait à l'espace de 5 ans réduire de 40% la prévalence qui était à l'époque à 96%. 5 ans après, nous avons évalué la mise en œuvre et on s'est remis en question sur nos objectifs et cibles. Finalement nous avons décidé d'orienter nos efforts sur les filles de 0 à 14 ans et en 5 ans de mise en œuvre, d'essayer de réduire la prévalence à ce niveau de près de 15%.»

Ces dernières années, la médicalisation de l'excision est devenue plus récurrente en Guinée, et ce malgré les dispositions juridiques: «Dans le subconscient des gens, faire pratiquer une mutilation génitale par un agent de santé est plus sécurisé donc moins de risques, chose qui est paradoxale parce que les professionnels de santé s'exposent volontairement à des poursuites judiciaires sachant que l'excision est condamnée par nos textes de lois. Aujourd'hui c'est 36% d'agents de santé qui sont dans cette pratique parce que finalement que ça soit en zone rurale ou urbaine, tout le monde fait appel à un professionnel de santé; chose qui est inadmissible.»

Pour venir à bout des MGF en Guinée, Souleymane Camara exhorte les parents à bannir l'excision de leur coutume: «C'est de comprendre que la société et les mentalités évoluent. Donc les comportements et pratiques aussi doivent l'être. Je pense qu'on doit se mettre dans la logique qu'il y a des pratiques anciennes qui méritent d'être bannies de nos sociétés et l'excision en est une.»

Adama Hawa BAH

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