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Structures sanitaires au Mali : Les erreurs médicales de plus en plus fréquentes mais non sanctionnées

Mali web | Mali | 20/12/2021 | Lire l'article original

Si les erreurs médicales sont de plus en plus fréquentes dans nos structures sanitaires, les actions en justice pour ces cas, sont rares. Les parents des victimes préfèrent généralement s'en remettre à Dieu.

La vie est-elle devenue si banale qu'on ne prend plus le soin de la protéger ? Les structures sanitaires qu'on peut appeler hôpital, centre de santé de référence, clinique…sont créées pour retarder la mort et sauver des vies. Mais, elles sont devenues des mouroirs par la négligence de certains de leurs agents pour qui le serment d'Hippocrate, n'a plus beaucoup de sens. Seul compte l'argent !

Si la cupidité amène certains agents à ne pas respecter leur serment d'Hippocrate, le manque de connaissance approfondie dans le domaine, est aussi à la base des erreurs médicales. Du coup, on se pose la question suivante : nos médecins sont-ils à la hauteur ?

Ne nous précipitons pas pour jeter le bébé avec l'eau du bain. Des « bons » médecins, il y en a beaucoup. C'est-à-dire des médecins qui font consciencieusement leur travail même s'ils ne sont pas à l'abri d'une erreur humaine. Mais, les « mauvais » il y en aussi de plus en plus. Cela est dû à la défaillance de notre système sanitaire qui ne privilégie plus la qualité mais la quantité.

Mais la vie humaine est sacrée et nul n'a le droit d'ôter la vie. La loi punit même ceux qui donnent involontairement la mort. C'est dire que la vie doit être protégée.

Mais que constatons-nous dans les structures en prise de charge de la santé humaine ? Une inattention mais aussi une négligence qui entrainent très souvent des erreurs médicales qui causent très souvent la mort du patient. Si ce n'est pas l'inattention et la négligence, c'est l'ignorance.

Même les structures hospitalières de grande renommée, n'y échappent plus. Des patients y décèdent suite à un mauvais diagnostic. Comment comprendre par exemple que l'on puisse administrer du sérum glucosé à un diabétique sans au préalable vérifier son statut médical ou connaître s'il a des antécédents médicaux ! Voilà l'erreur la plus fréquente de nos jours dans nos hôpitaux et cliniques. « Tu peux entrer dans nos hôpitaux sur pied et en sortir sur civière pour prendre la direction du cimetière ». C'est la caricature donnée pour illustrer ce qui se passe dans nos structures sanitaires. Un cri d'alarme qui n'a pas l'air changer grand-chose.

N'est-il pas temps que des actions en justice soient engagées pour sanctionner les erreurs médicales ? Cela aurait le prix de faire prendre conscience par les agents de la santé de la gravité des actes qu'ils posent.

Généralement, les parents du patient décédé à l'hôpital, la clinique quand bien même ils ont le soupçon d'une erreur médicale, évoquent la volonté de Dieu de prendre toute âme quand il le veut. Du coup, nos agents de santé s'en sortent bien et peuvent bien recommencer. Alors que la justice devrait être une sorte d'épée de Damoclès suspendue sur leur tête afin qu'ils mettent tout le sérieux pour soigner leurs patients. Des médicaments inadéquats donnés au patient ; anesthésie mal dosée ; mauvais diagnostic ; organe coupé par inadvertance… voilà le lot des erreurs généralement commises par les médecins.

En principe, on ne devrait pas mourir en donnant la vie. Mais, au Mali, c'est tout le contraire. Accoucher devient un cauchemar de parents tant l'issue n'est pas garantie. Pendant combien de temps encore va-t-on laisser la vie entre les seules mains des médecins sans qu'on les oblige aux résultats ?

Il est grand temps que le département de tutelle, s'intéresse à la question qui reste cruciale. Les erreurs médicales ne doivent pas être reléguées au second plan. S'il faut exhorter les familles à entamer des actions de justice en cas de doute sur la façon dont leur proche a perdu la vie, l'ouverture d'une enquête par le département de la santé, est aussi nécessaire et doit être un principe. Le but, c'est d'éviter au maximum les erreurs médicales.

El Tiémoko Traoré

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