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Gabon Review | Gabon | 24/01/2022 | Lire l'article original
Après l'avoir annoncée une première fois pour 2020 puis pour 2021 sans y parvenir, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, assure que c'est au cours du premier trimestre 2022 que la fécondation in vitro (FIV) sera effective à l'hôpital de la Fondation Jeanne Ebori, à Libreville.
Au Gabon où, selon le ministère de la Santé, «un couple sur trois se fait consulter pour un problème d'infertilité», la procréation médicalement assistée (PMA) à travers la fécondation in vitro (FIV) pourrait finalement être possible dans une structure hospitalière publique. Comme annoncé en 2019 et l'année d'après sans que la promesse gouvernementale ne se traduise d'effet, c'est le CHU Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori à Libreville qui a encore été cité par Dr Guy Patrick Obiang Ndong pour effectuer cette technologie attendue par de nombreux ménages.
En effet, ayant échangé le 21 janvier dernier avec les différents responsables de cet hôpital à la faveur d'une réunion au cours de laquelle le bilan de l'année 2021 lui a été présenté, le membre du gouvernement a indiqué à ses interlocuteurs que l'une de leurs missions à accomplir cette année était de rendre effective la FIV. Un objectif à atteindre d'ici au mois de mars, a-t-il précisé.
Au Gabon, selon le quotidien l'Union, le premier « bébé éprouvette » conçu à Libreville est né en juin 2001. Issu d'un couple ivoirien, il s'agissait d'un petit garçon pesant 2,9 kg.
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