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Revue de presse de santé tropicale

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Axe Adzopé-Institut Raoul Follereau (centre dédié aux personnes atteintes de la lèpre et de l'ulcère de Buruli) : Le chemin de croix de ces malades en quête du salut ! (Reportage)

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 23/08/2022 | Lire l'article original

Parcourir 12 kilomètres de piste, coincées dans une petite bâchée. C'est la souffrance que vivent les personnes atteintes de la lèpre et de l'ulcère de Buruli. Joindre l'Institut Raoul Follereau pour leurs soins relève d'un véritable parcours du combattant.

Gisèle Tadou a son rendez-vous médical ce matin. A 10h 30 précises. Elle vient d'Akoupé. Atteinte de la lèpre, elle a essayé pendant longtemps des traitements à l'indigénat. Sans succès. Aujourd'hui, la situation ayant empiré, elle va pour des soins à l'Institut Raoul Follereau.

Ce grand hôpital public est le seul en Côte d'Ivoire où sont traités les cas avancés de la lèpre et de l'ulcère de Buruli. Ce centre est enclavé, construit en pleine forêt, loin du centre-ville d'Adzopé. 12 kilomètres le séparent de la ville. La seule voie qui mène à cet établissement sanitaire de niveau tertiaire n'est pas bitumée.

Pour l'atteindre, deux moyens de transport s'offrent aux personnes qui n'ont pas de voiture : les taxis courses et les bâchées. Mais les taxis coûtent cher. Car il faut débourser au moins 5000 FCfa pour inciter un conducteur à y aller. C'est plus du triple du coût du transport Abidjan-Adzopé qui fait pourtant 102 kilomètres. Et comme le mauvais état de la route démotive plus d'un taxi, les usagers préfèrent donc prendre les bâchées. Surtout que le tarif est relativement très bas. A savoir, 400 F Cfa le prix du ticket. Leur gare est mitoyenne au grand marché d'Adzopé.

C'est à cet endroit que nous rencontrons Gisèle Tadou en ce petit matin ensoleillé du 21 juillet. Nous avons entendu parler des souffrances que les malades endurent sur le chemin pour l'Institut Raoul Follereau à cause de l'état dégradé de la route, et avons décidé de venir vivre l'expérience avec eux.

Gisèle est déjà à la gare des bâchées à 8h 50 min quand nous y arrivons. Elle n'est pas au mieux de sa forme. Heureusement, elle n'est pas seule. Son fils, un jeune homme d'une trentaine d'années, l'accompagne et porte ses bagages. A l'aide de sa béquille anglaise, elle se tient debout, adossée à l'un des piliers en bambou de Chine du petit hangar tout près du véhicule qui doit la transporter.

Elle parle peu, la tête constamment baissée comme si elle fuyait le regard des autres. La cinquantaine révolue, Gisèle est visiblement affaiblie par la lèpre qui l'a rendue presque invalide. La chair de sa jambe et de son bras droit est rongée, les doigts et les orteils crispés. Des plaies se sont formées aux extrémités. Le bandage médical n'arrive guère à le cacher. Tout le reste de son corps est enflé. Son teint noir rend plus visibles les tâches hypo-pigmentées de la lèpre sur les parties non couvertes de ses membres affaiblis. Son visage est corrompu... Gisèle meurt à petit feu.

18 passagers dans une bâchée de deux places

Son accompagnant et elle ont déjà pris leurs tickets. Ils attendent les voyageurs manquants pour faire le plein de la camionnette avant d'embarquer. En principe, la bâchée simple cabine est conçue pour ne prendre que deux personnes. C'est-à-dire le chauffeur et un passager dans la cabine. La partie arrière recouverte de la bâche est réservée aux bagages ou à du matériel. Mais ici, les choses sont bien différentes. La bâchée prend jusqu'à 18 personnes en plus des bagages. Incroyable !

Daouda Cissé dit Dao, le chauffeur, affirme que cette manière de charger le véhicule s'impose en quelque sorte à lui, en raison du temps mis pour rallier l'hôpital. « Si on ne fait pas ça, on ne va pas s'en sortir. Vous savez, on met beaucoup trop de temps pour faire un seul voyage. Vous allez le constater vous-même monsieur le journaliste. Il faut donc prendre le maximum de passagers pour ne pas perdre. Ce n'est pas aisé pour les voyageurs, surtout les malades, mais je crois qu'ils ont fini par s'habituer (rires) », tient-il à nous rassurer.

Nous sommes le 15e passager sur la liste. Et quelques minutes après notre arrivée à la gare, les deux voyageurs restants pour faire le plein viennent eux aussi. C'est un vieux couple d'anciens lépreux aujourd'hui guéris. Ils ont fini des courses tôt ce matin et rentrent chez eux. Ils habitent à Duquesne-Crémone, le seul village sur tout le tronçon. On le trouve à un kilomètre de l'institut. Il est habité essentiellement par les lépreux guéris.

Le nombre de passagers étant atteint, on va maintenant embarquer. A l'avant du pick-up, le seul siège passager constitue deux places et est réservé en priorité aux malades. Gisèle étant la seule malade parmi les voyageurs, elle occupe une place avant et nous la seconde. Elle est coincée entre le chauffeur et nous. Sa petite morphologie ne l'aide en rien, l'habitacle est trop restreint. Il semble devenu encore plus petit. Difficile d'étendre confortablement les pieds.

L'accompagnant de Gisèle, lui, a pu se trouver une place à l'arrière de la bâchée qu'on peut voir à travers la petite vitre transparente qui la sépare de la cabine. Là-bas, c'est infernal. Le dispositif est fait de sorte à prendre le maximum de personnes, comme du bétail ou des bagages qu'on entasse.

Deux petits bancs placés de façon latérale prennent six personnes chacun. Sur le petit espace restant au milieu d'eux, est entreposé un pneu secours du véhicule. Il sert de siège à trois autres voyageurs. Ce qui fait 15 passagers sous la bâche. Tous les bagages sont solidement attachés au-dessus. Il est 9h13, le soleil s'est bien installé et il commence à faire chaud. Pas de place, ne serait-ce que pour laisser circuler l'air.

On espère en recevoir lorsque le véhicule sera en mouvement. Avant de démarrer, Dao soulève le capot de sa guimbarde blanche, son wôrô-wôrô comme on l'appellerait ailleurs, et fait rapidement les dernières vérifications d'usage avant de prendre la route. C'est nécessaire, car c'est un parcours du combattant qui nous attend.

La croix et la bannière

Une fois sortis de la ville, précisément au niveau du Centre des grandes endémies d'Adzopé, nous tombons sur la piste. Et là, ce sont de gros nids de poule qui nous accueillent. Presque toute la couche de roulement en est recouverte.

Le sentier poussiéreux a une largeur d'environ six mètres. De part et d'autre, quelques tas de sable et les ravinements rappellent l'intensité des dernières pluies qui n'ont fait qu'empirer l'état de cette voie.

Dao change de vitesse. De 70 Km/h, il passe à moins de 15 Km/h. Impossible pour lui d'aller plus vite. A ce moment, l'anxiété commence à se lire dans les yeux de Gisèle. Elle n'est pas à l'aise. Quand la bâchée tombe dans le premier nid de poule, son visage se crispe et elle serre les dents, tentant ainsi de contenir sa douleur. Et à chaque fois que le véhicule tangue, patine ou traverse les tôles ondulées, elle reproduit cette même mimique de douleur.

Mais, elle a beau essayer de cacher sa souffrance, Gisèle finit par craquer à un moment et crie de douleur. « Aïe ! Ça fait mal ! Mes plaies me font très mal. J'ai des courbatures partout. Pfff ce n'est pas facile. Quand est-ce qu'on va arriver mon Dieu ? », gémit-elle.

Malades susceptibles

Elle n'en peut plus. Les mouvements de la voiture lui font beaucoup trop de mal. Des douleurs que nous ressentons aussi à sa place. Ce qui nous pousse à lui faire une illusion de place, en nous coinçant davantage à la portière. Hélas, notre bonne foi est mal interprétée. Et la réaction de Gisèle est automatique.

« Tu penses que je vais te contaminer, c'est ça ? Si tu ne voulais pas que je te touche, il ne fallait pas monter ici. Il fallait prendre ton taxi, comme ça tu serais seul et personne n'allait te gêner. », Grogne-t-elle, avec sa voix presqu'inaudible. Nous comprenons son attitude.

Les lépreux se sentent rejetés pour la plupart. Certains vivent dans une susceptibilité permanente. D'où la nervosité, comme trait de caractère commun. Mais quand nous lui expliquons le fond de notre geste, elle comprend, s'excuse et se décontracte. On engage alors une petite conversation à trois, avec le chauffeur.

« Il faut que l'État songe à bitumer cette route, ne serait-ce que par pitié pour nous les malades », implore-t-elle. Et le chauffeur Dao de rétorquer aussitôt : «Arrête de rêver ! Si quelque chose devait être fait, cela aurait été fait depuis longtemps. D'ailleurs, on nous dit que cette voie est bitumée sur papier depuis des décennies ».

Cela fait bientôt sept ans que Dao fait ce tronçon. Il n'a pas peur d'être au contact des malades, car contrairement aux idées reçues et pour avoir discuté avec des spécialistes, Dao sait que la lèpre est une maladie peu contagieuse et curable. Chaque jour, il n'y a que deux bâchées qui affrontent le trajet et chacune ne peut faire que trois voyages. Et cela n'est possible que quand il ne pleut pas.

« Aujourd'hui au moins, on arrive à avancer un peu vite parce que la route n'est pas mouillée. Pendant la saison des pluies, on ne pouvait même pas aller à 10 Km/h. Il faut que le gouvernement pense à nous », plaide-t-il. Et il explique : « on souffre trop. Je serai obligé d'entrer au garage demain pour mettre la voiture en état et reprendre le travail après-demain. Et c'est toujours comme ça : un jour de travail, un jour pour les entretiens du véhicule ».

A l'arrière de la bâchée, il y a très peu de conversation. Chacun des passagers se débrouille comme il peut pour détacher sa tête de la bâche déjà surchauffée. De là-bas, on se contente de regarder, pour ceux qui le peuvent, le paysage pendant le voyage et de profiter de l'air mêlé de poussière qu'offre le parcours de la souffrance, dans cette forêt luxuriante qu'on traverse.

La végétation a bien verdi, on sort de la grande saison des pluies. Les herbes occupent même toute la piste à certains endroits. Obligeant Dao à redoubler de prudence. Notre bâchée est le seul véhicule sur la piste. Les rares personnes qu'on peut voir sont, en fait, des planteurs à pied qui vont à leurs champs. Dao nous permet de descendre de temps en temps pour faire des prises de vue.

Cela fait une 45 minutes que le voyage dure. Nous sommes à deux kilomètres de Duquesne-Crémone. La piste est bien meilleure ici, il y a moins de secousses. Gisèle s'assoupit. Mais son sommeil sera de très courte durée. Car à quelque 300 mètres du village que nous apercevons en bas du talus qu'on s'apprête à descendre, le moteur s'éteint soudainement. Elle se réveille brusquement. Un petit problème de démarreur que Dao, qui connaît bien sa voiture, résout rapidement et nous reprenons la route.

Duquesne-Crémone, le village des lépreux guéris

Huit minutes plus tard, nous sommes à Duquesne-Crémone. C'est la paroisse "Immaculée conception" à droite de l'entrée de la bourgade, qui nous accueille. Le village est bien animé, il y a de l'ambiance. On voit un beau monde. Plein de petits commerces jonchent les abords de la voie. Ici, sept passagers descendent et un autre monte. Il a aussi rendez-vous à l'Institut pour un contrôle. C'est un vieux lépreux admis à l'Institut en 1967 quand il avait 35 ans.

La maladie a attaqué ses deux membres inférieurs. Mais, suite aux traitements qu'il a reçus, sa santé s'est stabilisée depuis bien longtemps et il a retrouvé totalement sa mobilité. Ressortissant de Moapé, Nestor Anon Apo - c'est son nom - est l'un des doyens de Duquesne-Crémone dont il dit être l'un des premiers habitants.

Ce village n'est pas comme les autres. Il a été fondé à la fin des années 1960 par un prêtre français du nom de Roger Duquesne et les Amis des lépreux de Crémone (Italie). Ce village abrite à ce jour quelque 5000 âmes en majorité des malades guéris et leurs descendants. Il s'agissait de regrouper les malades de la lèpre à une époque où le traitement était encore imparfait et les lépreux mis au ban de la société, en raison de leurs difformités physiques et de la crainte d'une contagion.

Avec Nestor, nous poursuivons et terminons notre voyage, à 10h 20 min, devant le portail principal de l'Institut. Soit une heure et sept minutes pour parcourir seulement 12 kilomètres.

Des patients abandonnés...

Une fois descendus de la bâchée, Gisèle et Nestor filent à leurs rendez-vous. Les autres passagers, qui sont en fait des parents et des visiteurs de malades, vont eux aussi au chevet de leurs malades. Nous faisons chemin avec l'un d'eux. Venant d'Abidjan, cela fait la deuxième fois seulement qu'Abdoulaye Touré vient voir son grand frère lépreux hospitalisé depuis cinq mois.

La première fois, c'était il y a trois mois. S'il rechigne à venir le voir, c'est à cause de l'état de la voie qu'il vient de parcourir. « Souvent, j'ai envie de venir, mais quand je pense à la route-là, ça me décourage », explique-t-il.

L'Institut Raoul Follereau est isolé. Pour autant, il n'est pas abandonné, encore moins en ruine. Il est vaste, bâti sur une surface de 42 hectares. Sa grande clôture peinte en vert lui permet de se fondre dans son environnement. Tout autour, il n'y a que la forêt verdoyante. Dès qu'on y entre, on est accueilli par le laboratoire sur le côté gauche de la longue voie centrale bitumée qui traverse le centre. Elle est bordée d'arbres et de petits couloirs qui donnent accès aux bâtiments administratifs de part et d'autre. Il y en a une vingtaine.

Au fond dans la cour, sont disposés séparément les autres compartiments de l'institut. Entre autres, le bloc opératoire, l'orthopédie et les pavillons d'hospitalisation. Il y en a cinq au total, où dorment les 172 malades actuellement hospitalisés.

Un pavillon regroupe femmes et les enfants. Les chambres sont bien grandes prenant jusqu'à 10 malades pour certaines. Nous en avons vu certains couchés dans leur lit et d'autres assis, des membres amputés, sur la véranda des pavillons.

Témoignages émouvants

Dans la cour, de grands arbres et des arbustes enveloppent le site d'une ombre apaisante. L'endroit est calme et reposant. Couché sur une petite natte sous un arbuste, Adama, le frère malade d'Abdoulaye, profite de l'air frais. C'est là que nous le retrouvons. C'est avec beaucoup de joie et qu'il nous accueille, les yeux embués. « Merci d'être venu. Je me sentais si seul », dit-il.

A côté de lui, un malade de l'ulcère et un autre de lèpre, assis tout tristes, tentent de nous faire une place près d'eux. Ils se sentent abandonnés. Hospitalisés depuis plus d'un an, leurs proches ne veulent plus venir parce qu'ils ont peur d'affronter la route qui mène au centre.

« Cela fait plusieurs mois que je n'ai plus reçu de visite. Même ma femme m'a tourné le dos. Quand je m'en plains, le seul argument qu'elle me donne, c'est l'état de la route. Ça me fait mal, mais je la comprends », témoigne-t-il.

A l'Institut Raoul Follereau, les hospitalisations durent entre trois et six mois pour certains cas, et des années pour les cas très avancés. Un responsable du centre qui a voulu rester anonyme – répondre à un journaliste demande une longue procédure – nous informe qu'il y a de moins en moins de malades qui viennent.

La première raison qu'il avance est le fait que la lèpre est en voie de disparition en Côte d'Ivoire où on enregistre environ 600 nouveaux cas chaque année. Et la seconde, bien entendu le mauvais état de la route qui joue sur le taux de fréquentation de l'hôpital qui est pourtant bien équipé et offre les meilleurs soins aux malades.

A l'en croire, les difficultés que vivent ces derniers sur le tronçon sont aussi vécues par le personnel de l'Institut. Le car du personnel tombe régulièrement en panne et les agents arrivent au travail épuisés tous les jours, appuie-t-il.

L'Institut Raoul Follereau de Côte d'Ivoire : histoire et missions

L'Institut Raoul Follereau de Côte d'Ivoire (Irfci) est constitué de deux établissements, celui d'Adzopé et son annexe situé à Manikro à une dizaine de kilomètres de Bouaké. Il est le prolongement de la léproserie créée en 1942 par les religieuses de la congrégation Notre dame des apôtres (Nda). Il est devenu hôpital de la lèpre en 1951. Et en 1983, il est été érigé en Établissement public à caractère administratif (Epa). Le centre de Manikro a été rattaché à celui d'Adzopé pour former l'Irfci en 2001.

C'est le 28 janvier 1971, que l'hôpital a été baptisé Institut Raoul Follereau en remerciement à Raoul Follereau dont la Fondation a octroyé une centaine de millions de FCfa pour la construction de nouveaux pavillons et le renouvellement de toute la literie.

Ecrivain et journaliste français né le 17 août 1903 et mort le 6 décembre 1977, Raoul Follereau est l'initiateur de la Journée mondiale de la lutte contre la lèpre qui se tient chaque année le 30 janvier. C'est son combat acharné contre la lèpre qui lui a valu son surnom de Vagabond de la charité.

Dans le cadre de sa mission de service public, l'Irfci est chargé principalement d'assurer des soins d'urgence, des examens de diagnostic, des traitements et l'hospitalisation des malades atteints de la lèpre et des ulcères à mycobactéries dont l'ulcère de Buruli.

Avec un effectif de 153 agents et une capacité d'accueil de 282 lits dont 172 lits pour le centre d'Adzopé, l'Irfci qui est d'un niveau tertiaire, est l'unique établissement public en matière d'hospitalisation et de prise en charge chirurgicale de la lèpre et de l'ulcère de Buruli en Côte d'Ivoire.

Faustin Ehouman

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