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StopBlaBlaCam | Cameroun | 27/02/2023 | Lire l'article original
Quatre principaux changements ont permis d'optimiser le nouveau calendrier de vaccination, en vigueur depuis le 1er janvier 2023 dans le pays. La première modification est l'introduction d'une deuxième dose du vaccin anti-poliomyélite inactivé (VPI) dans le Programme élargi de vaccination (PEV). « Ce vaccin passe d'une dose à 14 semaines, à 2 doses à 14 semaines et 9 mois », explique-t-on au PEV.
Le 18 juin 2020, le Cameroun a été certifié « pays libre de la circulation du poliovirus sauvage (PVS) », l'agent pathogène de la poliomyélite. Toutefois, d'autres formes de poliovirus circulant de type 2 (PVDVc2) dérivé d'une souche vaccinale continuent de circuler dans le pays, principalement dans des zones où des enfants sont peu ou pas vaccinés. Des poliovirus très rares qui peuvent également provoquer des paralysies. L'ajout de cette deuxième dose de VPI a été recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour pouvoir retirer totalement le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO), tout en offrant un niveau de protection plus élevé contre les PVDVc2 qui présentent un risque pour le pays.
Autre nouveauté : le Cameroun a opté pour le vaccin Rotavac en lieu et place du Rotarix pour prévenir les diarrhées à rotavirus chez les bébés. S'il s'agit de vaccins antirotavirus oraux vivants, ils présentent toutefois des différences importantes, notamment au niveau du schéma vaccinal. Le Rotavac est administré en trois doses (6, 10 et 14 semaines), alors que le schéma vaccinal du Rotarix compte seulement deux doses (6 et 10 semaines), indique le PEV. À compter de cette année, le vaccin contre les infections à papillomavirus humain (HPV) passe de deux doses à une dose. Ce vaccin est par ailleurs étendu aux garçons, alors que seules les filles étaient ciblées jusqu'ici.
« En introduisant le vaccin contre les HPV au Cameroun, la fourniture en vaccins n'était pas suffisante pour couvrir les deux doses des filles et des garçons. Donc, la priorité a été portée sur la jeune fille pour prévenir le cancer du col de l'utérus qui est le plus mortel des infections à HPV. Avec les avancées scientifiques récemment, on a découvert qu'une seule dose était suffisante pour protéger. De ce fait, le pays a revu les orientations nationales en ciblant désormais les filles et les garçons afin de réduire considérablement la transmission de cette maladie. Pour les deux cibles, le vaccin se fait avant le début des rapports sexuels. L'âge de 9 ans a été choisi dans notre contexte », explique Dr Gisèle Efouba, cheffe d'unité des activités de vaccination supplémentaire au PEV.
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