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Le Faso | Burkina Faso | 17/09/2023 | Lire l'article original
La campagne nationale de chimio-prévention du paludisme saisonnier associée à la lutte anti-larvaire s'est déroulée du 14 au 17 septembre 2023 (sur l'ensemble du territoire national pour plus de trois millions d'enfants de 3 mois à 59 mois concernés, pour le premier volet ; la lutte anti-larvaire ayant concerné uniquement Ouagadougou et Bobo-Dioulasso). A Ouagadougou (région du Centre), Oubriyaoghin (Plateau central) comme à Sakuilga (dans la région du Centre-Sud), le constat auprès de populations revêt soulagement et satisfaction.
C'est dans la région du Centre, Ouagadougou, que le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique et sa délégation ont officiellement lancé cette campagne (du 14 au 17 septembre 2023) de distribution de médicaments aux enfants de 3 mois à 59 mois couplée à la destruction des gites larvaires. Le lancement a été suivi de visites auprès de ménages, par lesquelles le ministre Kargougou a lui-même administré les médicaments à des enfants et s'est imprégné du déroulement avec les équipes engagées sur le terrain à travers l'ensemble du territoire. Il a également, à chaque étape, prodigué des conseils aux familles en matière d'hygiène, d'utilisation des moustiquaires imprégnées dans les familles et de réflexe à promptement consulter un professionnel de santé en cas de symptômes suspects.
Ce processus d'anticipation du ministère « est une très bonne chose, les résultats sont palpables », confie un spécialiste de santé rencontré sur le terrain. « C'est un paquet d'actions qui sont déroulées par le ministère, et qui prennent même en compte les adultes. Il y a par exemple les femmes enceintes qu'on accompagne pendant la grossesse jusqu'à l'accouchement et la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées. La destruction larvaire, c'est-à-dire détruire les œufs des moustiques (s'ils sont détruits, il n'y a plus de moustiques) est bien pensée. Les équipes vont dans les concessions, vérifient s'il y a des eaux qui stagnent depuis trois jours ; ce sont des nids des moustiques, qui y pondent les œufs. Si c'est le cas, elles jettent les eaux et retournent les récipients, de sorte que même s'il pleut, l'eau n'y stagne plus. Si on fait ça pendant un temps, vous verrez que dans les familles, les cas de paludisme seront très rares », s'est appesanti l'interlocuteur, exhortant le ministère et ses partenaires à poursuivre la dynamique.
Le périple s'est poursuivi le lendemain, vendredi, 15 septembre, dans le Plateau central, où la délégation officielle a mis le cap sur le village de Oubriyaoghin, situé à environ sept kilomètres de Ziniaré (chef-lieu de région). Là également, Dr Robert Kargougou et ses collaborateurs ont, avec le personnel du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village, sillonné des ménages pour administrer des produits aux enfants en âge et procédé à des sensibilisations...
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