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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6704 - Avril 2020 - pages 193-201
Auteurs : K.S. N’zoue, N.M. Kouame, B.M.S. Yobo, M. Kamagate, H. Die-Kakou, D. Nguessan - Côte d'Ivoire
Introduction : La population mondiale, particulièrement celle des pays pauvres, a recours à la phytothérapie pour leurs soins de base. Cependant, certaines plantes ont des effets toxiques. L’objectif était d’évaluer les effets rénaux pharmacodynamiques bénéfique et de tolérance des plantes médicinales afin de prévenir leurs impacts délétères.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une revue bibliographique portant sur les effets bénéfiques ou néfastes des plantes médicinales sur les reins qui a porté sur les articles publiés de janvier 1996 à octobre 2016 (10 ans).
Résultats : Nous avons inclus les articles disponibles sur internet (Pubmed, google scholar, Elsevier) et dans les bibliothèques universitaires de l’université Félix Houphouët Boigny, sans distinction d’origine ni de langue de rédaction. Nous avons recensé 31 espèces reparties en 28 familles dont les Fabaceaes et les Lithraceae étaient les plus citées. Quarante-quatre pourcent des plantes avaient causées une hypercréatininémie et 26% une toxicité du parenchyme rénal. Il s’agissait principalement Aloe vera, Archidendron pacijlorium, Aristoloche pistoloche, Artemisia ahsinthium. Crocus sativus, Euphorbia paralias.
Conclusion : La phytothérapie incontournable dans nos sociétés émergentes, semble peu cadrer ; ce qui pourrait exposer nos populations à de nombreux effets indésirables surtout rénaux souvent irréversibles. Des mesures en vue d’améliorer, d’évaluer et de canaliser la pratique de la phytothérapie devraient être entreprises.
Introduction: The world’s population, especially those in poor countries, uses herbal medicine for their basic care. However, some plants have toxic effects. The objective was to evaluate the beneficial pharmacodynamic renal effects and tolerance of medicinal plants in order to prevent their deleterious impacts.
Material and methods: It was a bibliographic review of the beneficial and/or harmful effects of medicinal plants on the kidneys on articles published between January 1996 and October 2016 (10 years). We have included the articles available on the internet (Pubmed, google scholar, Elsevier) and in the university libraries of the university Felix Houphouet Boigny, without distinction of origin or language of writing.
Results: We counted 31 species divided into 28 families, of which Fabaceaes and Lithraceae were the most cited. Forty-four percent of the plants caused hypercreatinemia and 26% renal parenchymal toxicity. It was mainly Aloe vera, Archidendron pacijlorium, pistoloche Aristoloche, Artemisia ahsinthium, Crocus sativus, Euphorbia paralias.
Conclusion: Phytotherapy, which is unavoidable in our emerging societies, seems to fit little; This could expose our populations to many adverse effects, especially renal, which are often irreversible. Measures to improve, evaluate and channel the practice of herbal medicine should be undertaken.
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