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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6506 - Juin 2018 - pages 311-321

photo_auteur Déterminants de la non-observance du traitement antirétroviral à Banguinote

Auteurs : G. Tekpa, V. Fikouma, H.S.C. Diemer, A.P. Amakadé Woyengba, J.D.D. Longo, C.M. Pamatika, B. Koffi - Centrafrique


Résumé

Introduction : L’infection à VIH est devenue depuis l’introduction du Traitement Anti-Rétroviral (TAR) une maladie chronique ; une mauvaise observance peut compromettre l’efficacité du TAR. En République centrafricaine, cette infection réalise une épidémie de type généralisé avec une prévalence 4,9% chez les adultes, il est nécessaire de disposer et d’actualiser les données concernant les facteurs qui influencent l’observance du TAR. Notre objectif était d’étudier les déterminants de la non-observance du TAR chez les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) à Bangui.
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale analytique réalisée entre le 1er novembre 2014 et le 31 janvier 2015 dans le service des maladies infectieuses de l’hôpital de l’Amitié à Bangui. Après un consentement éclairé, chaque PVVIH âgée d’au moins 18 ans et traitée depuis au moins un mois par des antirétroviraux à base de l’association Zidovudine-Lamivudine-Névirapine (AZT-3TC-NVP) ou Ténofovir-Emtricitabine-Efavirenz (TDF-FTC-EFV), a été inclue dans l’étude. Un questionnaire anonyme a permis de collecter les données sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques ainsi que les données sur l’observance thérapeutique à partir de l’interview des malades et de l’examen du dossier médical. Le test de Chi-carré (ou de Fisher exact) a permis de comparer les proportions avec un seuil de significativité de 5%.
Résultats : Sur 283 malades inclus, l’âge moyen était de 39,55 ± 9,55 ans (extrêmes 18 et 66 ans) et 76,33% (216/283) étaient des femmes soit un sex-ratio de 0,31. L’infection à VIH a été découverte dans 78,80% des cas à l’occasion d’une maladie et 62,59% des malades étaient au moins au stade 3 de l’OMS. La moyenne des lymphocytes T CD4 à l’initiation du TAR était de 203 ± 134 cellules/mm3. Le TAR était constitué de l’association AZT-3TC-NVP dans 62,19% des cas et la durée médiane était de 25,43 mois avec des extrêmes de 1 à 127,93 mois. Le taux de non-observance au TAR était de 25,44%. Les principales raisons de non-observance étaient l’oubli de prise de médicaments (40%), l’empêchement (13,75%), les difficultés financières pour le transport (12,50%) et les contraintes de travail (10%). Le taux de non-observance au TAR en absence d’effet indésirable était de 31,03% contre 19,57%, p = 0,0268.
Conclusion : Le taux de non-observance au TAR dans notre étude est élevé et est similaire à ceux décrits par plusieurs auteurs africains. Cette étude suggère que le ministère de la santé publique devra faire de l’aide à l’observance un appui obligatoire pour la prise en charge globale de l’infection à VIH.

Summary
Determinants of non-adherence to antiretroviral therapy in Bangui

Introduction: Since the introduction of Anti-Retroviral Therapy (ART), HIV infection has become a chronic disease; poor adherence may compromise the effectiveness of ART. In the Central African Republic, this infection has a generalized epidemic with a prevalence of 4.9% in adults, and it is necessary to have and update data on the factors that influence the observance of the ART. Our objective was to study the determinants of ART non-compliance in people living with HIV (PLHIV) in Bangui.
Methodology: It was an analytical cross-sectional study carried out between November 1st, 2014 and January 31st, 2015 in the department of infectious diseases of the Hôpital de l’Amitié in Bangui. After informed consent, each PLHIV who was at least 18 years old and treated for at least one month with anti-retroviral based on the combination of Zidovudine-Lamivudine-Nevirapine (AZT-3TC-NVP) or Tenofovir-Emtricitabine-Efavirenz (TDF -FTC-EFV), was included in the study. An anonymous questionnaire was used to collect socio-demographic, clinical and therapeutic data as well as data on therapeutic adherence based on the patient interview and the examination of medical records. The Chi-square (or Fischer exact) test made it possible to compare the proportions with a significance threshold of 5%. The Chi square (or Fischer exact) test was used with a 5% significance level.
Results: Of the 283 patients included, the average age was 39.55 ± 9.55 years (range 18 and 66 years) and 76.33% (216/283) were women, a sex ratio of 0.31; 62.59% of the patients were at least in stage 3 of the WHO. The mean CD4 T lymphocytes at initiation of Anti-Retroviral Therapy (ART) was 203 ± 134 cells/mm3. ART consisted of AZT-3TC-NVP in 62.19% of cases and the median duration was 25.43 months (range 1 and 127.93 months). The rate of non-compliance to the TAR was 25.44%. The main reasons of non-compliance were forgetfulness (40%), impediment (13.75%), financial difficulties for transportation (12.50%) and the work constraints (10%). The rate of non-adherence to ART in the absence of adverse reaction was 31.03% vs. 19.57%, p = 0.0268.
Conclusion: The rate of non-adherence to ART in our study is high and is like those described by several African authors. This study suggests that the Ministry of public health will have to aid compliance mandatory support for the overall management of HIV infection.

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