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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6605 - Mai 2019 - pages 235-244

photo_auteur Facteurs associés à l’utilisation de la contraception moderne dans 5 villes du Sénégalnote

Auteurs : N.M. Sougou, J.B. Niokhor Diouf, D. Ka, A. Faye, O. Bassoum, M.M. Mbake Leye, M. Diongue, J.A. Tine, A. Tal-Dia - Sénégal


Résumé

Introduction : Au Sénégal, l’utilisation des méthodes contraceptives modernes au sein des couples demeure toujours faible avec un taux de prévalence contraceptive de 21,2% et un taux de Besoins Non-Satisfaits (BNS) en planification familiale élevé (25,2%) malgré la mise en œuvre de toutes les interventions en santé visant l’amélioration de l’utilisation des méthodes de contraception moderne. L'objectif de cette étude était d’identifier les déterminants de l’utilisation des méthodes contraceptives modernes dans les villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack.
Méthodes : Une étude transversale descriptive à visée analytique a été menée du 17 avril au 10 août 2015 auprès des femmes en âge de procréer. Ces femmes avaient été la cible d’un projet d’amélioration du recours à la contraception moderne durant une durée de 5 ans (Projet Initiative Sénégalaise Santé Urbaine). Le recueil des informations avait été réalisé à l’aide d’un questionnaire préétabli, lors d’un entretien individuel au domicile des femmes. Les données ont été saisies à l’aide des logiciels Truecrypt (version 7.1a) et CsPro (version 4.1). Une analyse statistique a été faite à l’aide du logiciel Epi Info (version 3.5) et R 3.1.3. Les analyses univariées et bivariées avaient été faites. Toutes les variables dont les p < 0,25 aux bivariées avait été intégrées dans le modèle de régression multivarié.
Résultats : Au total 6927 femmes ont été incluses dans cette étude. L’âge moyen était de 32,64 ± 9,43 ans. Le taux de prévalence contraceptive moderne était de 26,6%. Les femmes mariées ORaj = 11,99 [9,53-15,09] ayant plus de 4 enfants ORaj = 2,02 [1,73-2,36], sans antécédents d’avortement ORaj = 0,85 [0,74-0,98] , qui approuvaient la PF ORaj = 5,79 [4,1-8,18], qui avaient recommandé une méthode contraceptive à une autre femme ORaj = 2 [1,74-2,3], qui s’étaient rendues dans une structure de santé pour des soins maternels ORaj = 1,21 [1,04-1,41] et qui aimaient la manière dont elles étaient traitées dans les structures de santé ORaj = 1,73 [1,09-2,73], qui ne pensaient pas que se faire injecter un produit contraceptif rend la femme stérile ORaj = 1,28 [1,06-1,56], qui ne pensaient pas que les personnes qui utilisent des contraceptifs finissent par avoir des problèmes de santé ORaj = 1,42 [1,2-1,66], qui ne pensaient pas que les contraceptifs sont dangereux pour la santé ORaj = 1,24 [1,04-1,48], qui avaient eu des informations sur la PF à la télévision ORaj = 1,16 [1,01-1,33], qui n’avaient pas besoin du consentement de leur conjoint pour utiliser une méthode contraceptive ORaj = 1,35 [1,16-1,59] étaient plus enclines à utiliser les méthodes contraceptives modernes.
Conclusion : Cette étude a permis de conclure que des interventions concertées concernant le renforcement de l’information, la lutte contre les rumeurs et l’amélioration des services de santé maternel et de planification familiale favorisent l’utilisation de la contraception moderne auprès des femmes.

Summary
Factors associated with the use of modern contraception in 5 cities of Senegal

Introduction: In Senegal, the use of modern contraceptive methods among couples remains low with a contraceptive prevalence rate of 21.2% and a high unmet need rate (25.2%) for family planning despite the implementation of a lot of health interventions aimed at improving the use of modern contraceptive methods. The aim of this study was to identify the determinants of modern contraceptive use in the cities of Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour and Kaolack.
Methods: A descriptive, cross-sectional, analytical study was conducted from April 17th to August 10th 2015 among women of childbearing age. These women had been the target of a 5-year project to improve the use of modern contraception (Projet Initiative Sénégalaise Santé Urbaine). Information was collected using a pre-established questionnaire during an individual interview at the women's homes. Data were entered using Truecrypt (version 7.1a) and CsPro (version 4.1) software. A statistical analysis was done using Epi Info (version 3.5) and R 3.1.3. The varied, bi varied analyses had been done. All variables whose p < 0.25 to bivaried had been incorporated into the multivariate regression model.
Results: A total of 6927 women were included in this study. The average age was 32.64 ± 9.43 years. The modern contraceptive prevalence rate was 26.6%. Married women ajOR = 11.99 [9.53-15.09] with more than 4 children ajOR = 2.02 [1.73-2.36], without a history of abortion ajOR = 0.85 [0.74-0.98], who approved FP ajOR = 5.79 [4.1-8.18], who recommended a contraceptive method to another woman ajOR = 2 [1.74-2.3], who had visited a health facility for maternal care ajOR = 1.21 [1.04-1.41] and who liked the way they were treated in health facilities ajOR = 1.73 [1.09-2.73], who did not think that getting injected with a contraceptive product made the woman sterile ajOR = 1,28 [1.06-1.56], who did not think that people who use contraceptives end up having health problems ajOR = 1.42 [1.2-1.66], who did not think that contraceptives are dangerous to health ajOR = 1.24 [1.04-1.48], who had had information about FP on television ajOR = 1.16 [1.01-1.33], who did not need their partner's consent to use a contraceptive method ajOR = 1.35 [1.16-1.59] were more likely to use modern contraceptive methods
Conclusion: This study concluded that integrated interventions to strengthen information, and education, fighting rumors and improving in the same time maternal health and family planning services promote modern contraceptive use among women.

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