Actualités de la santé
en Afrique
Janvier 2005
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© Interventions chirurgicales sur le noma et le bec-de-lièvre
Côte d'Ivoire :
© Les faux médecins bientôt démasqués
© Santé : L’an 2005 placé sous
la signe de l’assainissement
© Sciences médicales : Un plan stratégique
pour redynamiser la formation
Madagascar :
© Les médicaments à base d’artémisinine
relancent la lutte contre le paludisme
© Ne cherchez plus à baisser la fièvre systématiquement !
Sénégal :
© Choléra : Une vingtaine de cas suspects à
Mbacké
© Migration et sida : Le contrôle social freine
la diffusion du Vih au Sénégal
© VIH/Sida - Prévalence et progression de la pandémie
: Ces chiffres qui font peur
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Santé Tropicale
Classiques
Ces spécialistes conseillent donc d’oublier les méthodes
« classiques » telles les bains tièdes, les cataplasmes
frais et la dose d’aspirine ou de paracétamol dès
que le thermomètre affiche une température quelque peu « anormale ».
En revanche, il faut, selon toujours ces recommandations, privilégier
les mesures simples : découvrir l’enfant sans pour autant
lui retirer tous ses vêtements, le faire boire souvent et veiller
à ce que la pièce où l’enfant se trouve ne
soit pas surchauffée. C’est seulement après, si la
fièvre dépasse 38,5°C ou si l’enfant présente
des signes d’inconfort (baisse de l’activité, irritabilité
ou manque d’appétit) qu’il faut recourir aux antipyrétiques.
Ici encore, un seul médicament peut suffire et il est inutile d’en
combiner plusieurs ou de les alterner car ceci risque de « potentialiser »
leurs effets secondaires.
Déconseillés
Généralement, le paracétamol est très bien
toléré. L’aspirine et l’ibuprofène
présentent des contre-indications. De même, ces derniers
et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués
si l’enfant présente des signes de déshydratation
ou en cas de varicelle. Toutes ces recommandations, rappellent les spécialistes
français, visent désormais à améliorer le
confort de l’enfant et non plus l’abaissement systématique
de la fièvre car celle-ci ne présente que rarement un
danger par elle-même. Les convulsions surviennent lors d’accès
de fièvre chez un pourcentage assez faible d’enfants (2%
à 5%) mais ces enfants présentent généralement
une prédisposition familiale et selon les experts, rien ne prouve
que la prise d’antipyrétique permette de prévenir
les convulsions. Cette dernière affirmation des spécialistes
comme les nouvelles recommandations elles-mêmes, ne manqueront
certainement pas de susciter des commentaires dans le cercle des professionnels.
Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050106.htm
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