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Sud Quotidien | Sénégal | 18/09/2024 | Lire l'article original
L’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (Ansfes) a présenté, en fin de semaine, le projet planned parenthood global (Ppg) au cours d’une réunion consultative des différentes parties au dudit projet à la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme). Un projet qui permet d’établir, de construire et de renforcer des réseaux de droits en santé sexuels et reproductifs (Dssr) qui plaident en faveur de lois, de politiques et de réglementations le promouvant.
Une réunion consultative des différentes parties prenantes sur l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer en santé sexuelle et reproductive (Sr) pour les adolescents/jeunes s’est tenue à la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme). Porté par l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (Ansfes), le projet planned parenthood global (Ppg) garde comme objectif de contribuer à la promotion de la santé de la reproduction des adolescents et jeunes dans les quatorze régions du Sénégal d’ici deux mille trente.
Pour Marie Anne Bigué Sarr Basse, première vice-présidente de l’Ansfes, le plaidoyer consiste à amener le ministre de la Santé et de l’action Sociale (Msas) à créer et rendre fonctionnels des espaces sûrs pour les ados et Jeunes dans les régions de Saint Louis, Fatick, Kaolack Ziguinchor, d’ici Juillet 2029 et d’amener aussi cinq collectivités territoriales de Pikine, Diourbel, Kaolack, Thiès et Tamba à financer les plans de travail annuels de l’Ansfes pour une réduction de la mortalité maternelle chez les ados et jeunes d’ici juin 2026. Pour mieux asseoir le plaidoyer et rendre les actions visibles, la présidente de l’Ansfes, Bigué Ba Mbodji, a fait savoir : « Concernant les espaces ados, les études qui ont été faites révèlent que les obstacles liés à l’utilisation des espaces ados/jeunes relèvent du comportement des jeunes ou des prestataires qui ne sont pas bien formés. Aujourd’hui, si on veut vraiment atteindre l’indice de développement durable, on doit réaliser des accouchements avec des personnels qualifiés pour atteindre les 100 %. Nous avons des taux d’accouchement réalisés à 94 % par des personnels qualifiés, c’est bien. Mais nous devons redoubler d’efforts ». Et d’annoncer aussi la mise en place du journal de la Sage-femme. Un plaidoyer qui est en phase avec la vision du directeur de la santé mère et de l’enfant (Dsme).
Pour Docteur Amadou Doucouré, les postes de santé doivent être renforcés de prestataires de santé et les cases de santé dotées de sages-femmes.
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