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Le soleil | Sénégal | 04/02/2025 | Lire l'article original
Depuis un certain moment, la seule unité de radiothérapie qui fonctionne au Sénégal, est logée au Centre hospitalier national Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, selon Dr Maïmouna Mané, oncologue et radiothérapeute, qui occupe le poste de chef de service en oncologie-radiothérapie. En effet, en moyenne, dix nouveaux cancers sont détectés dans cette structure de santé tous les jours.
Le service d’oncologie-radiothérapie du Centre Hospitalier National Cheikh Ahmadoul Khadim enregistre en moyenne dix nouveaux cas de cancer quotidiennement. Cette augmentation est relativement récente, d’après les précisions de notre interlocutrice. Car, dit-elle, « entre temps, il y a eu la fermeture de l’hôpital Aristide le Dantec et au niveau de Dalal Jamm, ils ont quelques soucis techniques au niveau de la machine de radiothérapie ».
L’hôpital Cheikhoul Khadim connaît une affluence importante de patients, car il est la seule institution au Sénégal à offrir des soins de radiothérapie qui joue un rôle crucial dans la prise en charge du cancer, en apportant une contribution de 70 % dans ce domaine.
En dehors du cancer du sein et du col de l’utérus, il est important de noter que la prévalence du cancer du foie est nettement plus élevée à Touba par rapport aux autres régions, selon toujours le Dr Maïmouna Mané. Elle estime généralement que, en ce qui concerne la maladie, la situation est comparable dans toutes les régions du pays. « Alarmante, je dirais non. C’est la même situation partout au Sénégal, nous avons pratiquement les mêmes chiffres avec le cancer du sein qui représente le premier de la femme, le cancer du col c’est le deuxième. C’est la même chose ici à Touba », a-t-elle déclaré.
Cependant, Mme Mané souligne qu’il existe une forte incidence de cancers digestifs. Elle précise en particulier la prévalence du cancer du foie, souvent lié à l’hépatite. D’après ses observations, ce phénomène est plus marqué à Touba qu’à Dakar et dans d’autres régions du pays. Selon ses dires, cela s’explique principalement par la prévalence de l’hépatite B, qui résulte de la chronicité ou de la dégénérescence du foie. Elle souligne également que pour les spécialistes, il est ardu d’identifier les causes du cancer, car dans la plupart des cas, seuls des facteurs de risque sont identifiables.
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